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			Alors Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) se leva et se 
			rendit dans le camp des Moujahidine à l’extérieur de la ville de 
			Médine. ‘Omar, ‘Uthman, ‘Ali, Sa’id Ibn Zayd ‘Ibn Amr Ibn Noufayl 
			(qu’Allah soit satisfait d’eux), les tribus d’Aws, de Khazraj et 
			d’autres l’accompagnèrent. En le voyant arriver, les Moujahidine se 
			réjouirent l’accueillirent avec des « Allahou Akbar » (Allah est le 
			Plus Grand) ! Leurs clameurs remplirent le ciel tant, ils étaient 
			bruyant et nombreux si bien que les montagnes environnantes, 
			répondirent « Allahou Akbar » aux cris des Moujahidine. Le Calife 
			grimpa sur une élévation d’où il regarda les vagues de rangs qui 
			couvraient chaque pouce du terrain. Son visage brilla de bonheur et 
			il pria : « O Allah, accorde-leur la patience, aide-les et ne les 
			fait tomber prisonniers dans les griffes des mécréants ».
			
			Après son invocation, il appela Yazid Ibn Abi Soufyan, lui confia un 
			drapeau et lui donna le commandement d’un bataillon de plus de mille 
			cavaliers. Puis, il donna un drapeau au cavalier renommé du Hijaz, 
			Rabi’ah Ibn ‘Amir de la tribu des Banou ‘Amir et aussi le 
			commandement de mille cavaliers. Alors il dit à Yazid : « Rabi’ah 
			Ibn ‘Amir est un noble de grand statut. Fait connaissance avec sa 
			bravoure et ses tactiques d’attaques. Je le place sous ton 
			commandement et tu devras le mettre à la tête de chaque avant garde. 
			Consulte-le, suit ses conseils et ne t’oppose pas à son opinion ».
			
			Yazid répondit : « Je ferais tel que tu me l’ordonnes ».
			
			Yazid et Rabi’ah à cheval, vinrent à la tête des deux armées et 
			prirent congé d’Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait d’eux) qui alla à 
			pied avec eux. Yazid dit : « O Calife du Messager d’Allah (Saluts et 
			Bénédictions d’Allah sur lui), je crains Allah et me sent honteux 
			devant Lui que tu marches alors que nous montons. Montes ou laisse 
			nous marcher ». Il répondit : « Je ne monterai pas plus que vous 
			descendrez. J’espère la récompense d’Allah pour l’intention de cette 
			marche[1] ».
			
			Il marcha jusqu’à Thaniyatoul Wada’ où il s’arrêta. Yazid vint et 
			lui dit : « O Calife du Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions 
			d’Allah sur lui), conseille-nous ! »
			
			Abou Bakr dit : « Quand quittez une place ne causez pas de 
			difficulté pour ceux qui marche. Ne punissez pas vos hommes 
			rudement. Consultez-les dans chaque matière. N’abandonnez pas la 
			justice et restez loin de l’injustice et de la tyrannie parce 
			qu’aucune nation de tyran n’a jamais obtenu le succès ni la victoire 
			sur une autre nation. Suivez ce que vous ordonne le Qur’an :
			
			« Ô vous qui croyez, quand vous rencontrez (l’armée) des mécréants 
			en marche, ne leur tournez point le dos. Quiconque, ce jour-là, leur 
			tourne le dos, - à moins que ce soit par tactique de combat, ou pour 
			rallier un autre groupe, - celui-là encourt la colère d’Allah et son 
			refuge sera l’Enfer. Et quelle mauvaise destination! » 
			[8:15-16]
			
			C’est-à-dire, quand vous rencontrez l’armée des mécréants ne fuyez 
			pas car quiconque fuit, perd la bataille. Quand vous obtenez la 
			victoire ne tuez pas les enfants, les gens âgés et les femmes. 
			N’approchez pas les récoltes des arbres. Les récoltes ne doivent pas 
			être brûlées ni les arbres fruitiers coupés. Ne tuez aucun animal 
			qui n’est pas permissible. Ne rompez pas les accords que vous faites 
			avec l’ennemi et après la paix ne déchirez pas vos traités. Vous 
			rencontrerez certainement des ascètes dans leurs monastères, pensant 
			que ce qu’ils font est pour Allah. N’interférez pas avec eux pour 
			aussi long qu’ils choisissent cet isolation - ne détruisez pas leurs 
			monastères et ne les tuez pas.
			
			Vous rencontrerez aussi des gens sataniques, combattez-les jusqu’à 
			ce qu’ils acceptent l’Islam ou paye le tribut (jizyah) disgracié. 
			Maintenant je vous laisse entre les mains d’Allah, puisse-t-Il vous 
			protégez ».
			
			Il serra la main de Yazid et l’embrassa puis après avoir fait la 
			même chose à Rabi’ah, il lui dit : « O Rabi’ah Ibn ‘Amir, montre ta 
			bravoure et ton intelligence dans le combat contre les Romains. 
			Puisse Allah réaliser tous vos souhaits et nous pardonner à tous ».
			
			
			L’armée Islamique marcha alors vers sa destination tandis qu’Abou 
			Bakr et ses compagnons revinrent à Médine. Après avoir atteint une 
			courte distance, Yazid et Rabi’ah prirent la route secondaire de 
			Wadi al-Qoura qui conduit à Damas par Tabouk et al-Jabiyah.
			
			
			Les Chrétien arabes qui vivaient à Médine informèrent l’Empereur 
			romain, Héraclius du départ de l’armée musulmane vers leur pays. Il 
			rassembla les fonctionnaires impériaux et dit : « O Romains, sachez 
			que votre empire, vos richesse et vos vies font face à une menace. 
			Durant tout le temps ou vous avez maintenu les lois de l’Injil, vous 
			avez battu n’importe quel roi qui vous a attaqué ou votre 
			souveraineté en Syrie. Rappelez-vous lorsque Kisra (Khosrô ou 
			Chosroes) vous attaqua avec l’armée perse mais qu’il dut s’enfuir 
			dans la défaite. Les Turcs vous attaquèrent aussi mais furent battus 
			de la même façon. Les Jaramiqah vous envahirent mais vous les avez 
			reconduits. Maintenant, vous avez apporté des changements et des 
			innovations dans votre religion et choisis le chemin de la tyrannie. 
			Vous êtes donc devenus des criminels aux Yeux de Dieu et sous le 
			couvert de Son châtiment. Il envoie donc de tels gens contre vous 
			qui n’ont ni grade ou rang. Nul nation n’a été considérée plus 
			faible qu’eux afin qu’il ne nous vienne jamais à l’esprit qu’ils 
			puissent nous attaquer dans nos propres territoires. Actuellement ce 
			n’est rien d’autre excepté la famine et la faim qui les conduisent 
			vers nous et le successeur de leur Prophète les a envoyés saisir nos 
			terres et nous en expulser ».
			
			Héraclius leur rapporta alors ce que les espions lui avait dit et 
			les fonctionnaires impériaux répondirent à l’unanimité : « Envoie 
			nous contre eux et ils ne réaliseront jamais leurs désirs. Nous les 
			reconduirons en arrière dans la ville de leur Prophète, démoliront 
			leur Ka’bah, déracineront ses fondations et n’épargneront pas un 
			seul d’entre eux ».
			
			Héraclius observa leurs visages passionnés, pesa leurs plans avec 
			prudence et résolution et les trouva prêts, il choisit une cavalerie 
			de huit mille hommes audacieux et courageux. Il nomma sur eux quatre 
			grands commandants expérimentés :
			
			- Batlic,
			
			- Sergius son frère,
			
			- Luke fils de Samuel, le chef de Police et,
			
			- Le gouverneur de Gaza, d’Ascalon et de Salya. Ces quatre hommes 
			représentaient l’apogée de la bravoure et de l’intelligence. Ils 
			vêtirent leurs armures, préparèrent leurs équipements et déployèrent 
			leurs parures. Le prêtre principal-pria alors pour leur victoire et 
			leur assistance : « O Dieu! Aidez le parti qui suit la Vérité ».
			
			L’encens brûla dans les églises et l’eau sacrée répandues sur eux. 
			César en personne vint leur faire ses adieux et ils partirent en 
			suivant les guides arabes chrétiens.
			
			
			Yassir Ibn Houssayn a dit :
			
			Yazid Ibn Abi Soufyan arriva à Tabouk trois jours avant les Romains. 
			Le quatrième jour, les Compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux) du 
			Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) 
			projetèrent d’avancer mais virent un nuage de poussière s’élever au 
			loin. Allah Exalté, leur inspira alors une brillante stratégie. 
			Yazid Ibn Abi Soufyan demanda à  Rabi’ah 
			Ibn ‘Amir de se cacher en embuscade avec ses mille hommes tandis 
			qu’il mena les siens face à l’ennemi. Alors, il les aligna en rangs, 
			leur donna des conseils et mentionna les faveurs d’Allah. Il dit : 
			« Souvenez-vous qu’Allah vous a promis la victoire dans la plupart 
			des lieux. Il a envoyé des anges à votre aide et dit dans le Qur’an 
			:
			
			« Combien de fois une troupe peu nombreuse a, par la grâce d’Allah, 
			vaincu une troupe très nombreuse ! Et Allah est avec les endurants » 
			[2:249].
			
			Notre Maître, le Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions d’Allah 
			sur lui), a dit que le Paradis est sous l’ombre des sabres. O mes 
			frères, vous êtes la première armée à conduire le Jihad contre les 
			Romains. Peu importe l’armée musulmane qui nous rejoindra pour nous 
			aider, vous restez la force originale. Il est donc exigé de vous de 
			montrer ce que les Musulmans attendent de vous. L’ennemi vous 
			affronte, par conséquent soyez prudent qu’il n’ait pas l’espoir de 
			vous tuer. Aidez la religion d’Allah et Il vous aidera ».
			
			
			Pendant que Yazid les conseillait, l’avant-garde romaine, suivie par 
			le corps principal-arriva. Voyant la petite force arabe, ils 
			pensèrent que c’était la totalité de l’armée. Ils crièrent et se 
			dirent l’un à l’autre : « Encerclez ceux qui sont venus projetant de 
			saisir votre empire, vous déshonorez et tuerez leurs rois. Tirez de 
			l’aide de la croix afin qu’elle vous assiste ». Puis, ils 
			attaquèrent alors.
			
			Les Compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux) répondirent avec 
			grand courage et la bataille s’engagea et dura quelque temps. Les 
			Romains eurent la main supérieure grâce à leur plus grand nombre et 
			pensèrent capturer les Musulmans, quand soudainement Rabi’ah et ses 
			hommes émergèrent montant leurs chevaux arabes. Ils saluèrent à 
			haute voix le Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions d’Allah sur 
			lui) et crièrent « Allahou Akbar! » comme s’ils étaient des nuages 
			foudroyants. Rabi’ah attaqua violemment et la bannière du Tawhid (de 
			l’Islam) fut élevée. Dès que les Romains virent l’embuscade, ils 
			perdirent leur courage et Allah plaça une telle terreur dans leurs 
			cœurs qu’ils quittèrent leurs rangs et s’enfuirent. Batlic 
			encouragea ses hommes à continuer le combat quand Rabi’ah le vit et 
			déduit qu’il était le commandant de l’armée. Avec grande audace, il 
			transperça le Romain avec une telle force que la lance le pénétra et 
			sortit dans son  dos. 
			Quand les Romains le virent tomber inconscient, ils fuirent 
			impulsivement et abandonnèrent le champ de bataille aux Compagnons 
			(qu’Allah soit satisfait d’eux).
			
			‘AbdAllah Ibn Hilm 
			a dit :
			
			Allah détruit deux mille deux cent Romains dans cette bataille et 
			cent vingt Musulmans trouvèrent le martyr, principalement de la 
			tribu Yéménite de Sakassik.
			
			
			Sergius s’adressa aux Romains battus : « Comment puis-je me 
			présenter devant César Héraclius quand l’audace d’une petite force 
			musulmane détruisit nos grands champions. Notre sang tache la terre 
			et nos cadavres jonchent le sol. Je ne peux pas revenir jusqu’à ce 
			que j’ai vengé mon frère ou l’ai rejoint dans la mort ». Après ses 
			propos, les Romains se réprimandèrent les uns les autres et 
			retournèrent pour sauver laver leur affront. Ils levèrent leurs 
			tentes, arrangèrent leur matériel et se préparèrent pour une 
			violente bataille. Quand tout le matériel fut rangé et le camp 
			fermement retranché, un chrétien arabe, Qadh Ibn Wathilah fut 
			demandé et il lui fut dit : « Va dans le camp musulman et dit-leur 
			de nous envoyer un homme sage, intelligent et expérimenté afin que 
			nous puissions lui demander ce qu’ils veulent. »
			
			Lorsque Qadh arriva, certains membres d’une tribu des Aws le 
			virent, un étranger parmi eux, et lui demandèrent : « Que fais-tu 
			ici? » Il répondit : « Le commandant de notre armée demande un de 
			vos hommes sages et expérimentés afin de l’interroger sur les 
			raisons pour lesquelles vous avez perturbé les affaires 
			Impériales ».
			
			Rabi’ah dit : « Je vais y aller ».
			
			Yazid lui répondit : « Il vaut mieux que tu n’ailles pas du fait que 
			tu as tué un de leurs grands chefs dans la bataille d’hier ».
			
			Rabi’ah lui rétorqua : « Allah dit dans le Qur’an :
			
			«  Dis : « Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu’Allah a 
			prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C’est en Allah que les 
			croyants doivent mettre leur confiance » [9:51].
			
			Je vous conseille toi et les Musulmans de m’observer attentivement. 
			Si j’attaque les Romains parce qu’ils me trahissent, alors 
			combattez-les aussi ».
			
			Il monta son cheval, salua les Musulmans et partit pour le camp de 
			l’ennemi. Quand il arriva près de leurs tentes, Qadh 
			dit : « Descend pour honorer l’armée impériale ».
			
			Rabi’ah répondit : « Je ne suis pas quelqu’un qui abandonne 
			l’honneur pour la disgrâce. Et il n’est pas question que je confis 
			mon cheval à qui que ce soit. Je ne descendrai nulle part sauf à 
			l’entrée de la tente. Si ce n’est pas alors acceptable pour vous, je 
			vous combattrai parce que vous êtes ceux qui nous ont appelés et 
			nous vous avons envoyé aucun message ».
			
			Qadh informa les Romains. Ils se consultèrent les uns les 
			autres et dirent : « Les Arabes sont fermes et vrais dans leurs 
			paroles. Laissez-le venir comme il veut ». Donc il arriva monté 
			jusqu’aux tentes où il descendit. Et, la bride de son cheval dans sa 
			main, il s’assit les jambes croisées.
			
			Sergius lui dit : « Mon cher frère arabe, nous vous avons toujours 
			considérés comme faibles et il ne nous est jamais venu à l’esprit 
			que nous nous combattrions et que vous nous attaquerez. Que 
			voulez-vous donc ?
			
			Rabi’ah lui répondit : « Nous voulons que vous acceptez notre 
			religion et que vous récitez la même déclaration que nous. Si vous 
			refusez, vous devrez alors payiez le tribut. Si vous avez aussi un 
			problème avec cela, alors le sabre partagera entre nous ».
			
			- « Pourquoi n’attaquez-vous pas les Perses à la place ? Nous 
			devrions faire la paix et se traiter en amis ».
			
			- « La Perse est plus loin éloignée pour nous que vous et Allah nous 
			a commandés :
			
			« Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu'ils 
			trouvent de la dureté en vous » 
			[9:123] ».
			
			- « Comment ! Un livre vous a été révélé ? »
			
			- « Juste comme l’Injil qui a été donné à votre Prophète ».
			
			- « Peut-être pourrions-nous faire la paix sur ces termes : nous 
			donnerons à chacun de vos hommes un dinar et un chameau chargé de 
			grain et pour votre commandant cent dinars et cent chameaux chargés 
			de grain. Nous signerons un traité de paix stipulant que vous ne 
			nous combattrez pas et nous de même ».
			
			- « Cela ne peut être. Je t’ai déjà dit que votre premier choix est 
			l’Islam, le deuxième la Jizyah et le troisième le sabre ».
			
			- « Nous ne pourrons jamais abandonner notre religion et devenir des 
			Musulmans car notre religion est la meilleure et mourir est meilleur 
			que de vous payer la Jizyah. Vous ne savez pas combattre mieux que 
			nous car dans notre armée, il y a des fils de généraux romains et 
			Amalakites, des vétérans tous experts tant en épée qu’en lance ».
			
			Sergius demanda à un prêtre nommé Sicilia de venir et de discuter 
			avec « ce bédouin ».
				
				
					
					
					
					
					
					[1] 
					Abi ‘Abbas ‘AbderRahmane Ibn Jabir (qu’Allah soit 
					satisfait de lui) a rapporté que l’Envoyé d’Allah (Saluts et 
					Bénédictions d’Allah sur lui) a dit : « L’enfer ne 
					saurait toucher un homme dont ses pieds se sont couverts de 
					poussière en combattant dans la voie d’Allah.» Sahih 
					Boukhari.
					
					La vertu de la poussière dans le chemin du Jihad a été 
					mentionnée dans ce Hadith comme si c’est à travers la 
					poussière bénie du Jihad qu’il est donné au Haq la 
					supériorité sur le Batil.
					
					C’est pourquoi chaque chose concernant cette cause et chaque 
					exercice du Moujahid est aimée d’Allah. Le but étant que, 
					s’assoir, se tenir, marcher, attaquer et monter son cheval 
					tout est en vue pour la suprématie du verbe d’Allah et pour 
					atteindre Sa Satisfaction. Par conséquent, le Moujahid est 
					gratifié de nombreuses grandes générosités car ce Hadith 
					indique, que même la poussière sur les pieds du Moujahid 
					(combattant islamique) qui marche dans la cause du Jihad le 
					sauvera du châtiment redoutable de l’enfer. Pour cette 
					raison, les Sahabas et les figures éminentes de cette 
					Oummah ont fait tout leur possible pour atteindre cette 
					poussière.
					
					Abou al-Misbah Makray (qu’Allah soit satisfait de 
					lui) a dit : « Nous étions dans un groupe voyageant vers 
					Rome. Le chef de ce groupe était Malik Ibn Kathan. Malik Ibn 
					'AbdAllah passa près de Jabir Ibn ‘AbdAllah qui marchait 
					tenant la corde de son âne. Malik lui dit : « O Abou 
					‘AbdAllah! Monte sur cet âne qu’Allah t’a gratifié ! »
					
					Jabir répondit : « Je laisse mon âne se reposer et je suis 
					un individu suffisamment pourvu de pour me passer des 
					personnes. J’ai entendu le Prophète (Saluts et Bénédictions 
					d’Allah sur lui) dire : « qu’une personne dont les pieds 
					se sont couvert de poussière dans la voie d’Allah, son corps 
					est interdit (Haram) à l’enfer (il n’entrera jamais 
					en enfer). » En entendant cela, les gens ont sauté de 
					leurs montures. Le narrateur a dit : « Je n’ai jamais vu des 
					personnes marcher autant que ce jour. »
					
					Ibn Hajar a dit que si la vertu de la poussière dans 
					la voie du Jihad est si grande, alors que sera le rang de 
					celui qui dépense tous ses efforts dans cette cause... il 
					est même difficile d’imaginer ce statut.
					
					Abou Darda (qu’Allah l’agrée) a relaté que le Prophète 
					(Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) a dit : « 
					Quiconque dont les pieds ont été couverts de poussière dans 
					la voie du Jihad, Allah éloigne de mille ans l’enfer de 
					cette personne ». Rapporté par Tabarani. Fathoul Bari 
					(p.111).
					
					(Extrait du livre « Les vertus du Jihad » du Sheikh Muhammad 
					Mas’oud Azhar) 





