La déroute des
Coalisés
« Ô vous qui
croyez ! Rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous,
quand des troupes vous sont venues et que Nous avons
envoyé contre elles un vent et des troupes que vous
n’avez pas vues. Allah demeure Clairvoyant sur ce
que vous faites. Quand ils vous vinrent d’en haut et
d’en bas [de toutes parts], et que les regards
étaient troublés, et les cœurs remontaient aux
gorges, et vous faisiez sur Allah toutes sortes de
suppositions... Les croyants furent alors éprouvés
et secoués d’une dure secousse. »
[Qur’an
33/9-11]
L’expédition du
Fossé (Al-Khandaq)
La situation
générale
1 - Les
musulmans
Après la
bataille d’Ouhoud, les musulmans réussirent à
rétablir l’ordre à Médine et en expulsèrent les Bani
an-Nadir. Ainsi ils firent de cette ville une base
sûre contre toute attaque désespérée de la part des
Qouraysh et des tribus qui vivaient aux environs. En
outre, ils purent retrouver leur renommée et leur
puissance aux regards de tous les Arabes.
2 - Les
polythéistes et les juifs
Comme
nous l’avons mentionné auparavant, les Qouraysh,
estimant que la force des croyants serait
conséquente, ils évitèrent de les rencontrer une
deuxième fois près de la source de Badr ayant la
conviction qu’ils étaient incapable de les affronter
seuls et de les écraser tout comme d’ailleurs toutes
les tribus qui songeaient à attaquer Médine. Les
juifs faibles et impuissants, guettaient aussi
l’occasion de profiter d’un revers des croyants.
Il aurait
donc fallu l’unification de toutes ces forces pour
anéantir les musulmans qui jouissaient à cette
époque d’une force imbattable et aucune tribu seule
n’aurait pris le risque d’affronter les musulmans.
Ainsi les
Bani an-Nadir qui ne pouvaient pas se venger
ouvertement, menèrent une campagne qui consistait à
assiéger Médine par les forces communes des juifs et
des polythéistes, et réussirent à réunir une force
considérable qui dépassait plusieurs fois celle des
croyants.
Les forces et
les buts des deux partis
L’armée
musulmane de trois mille hommes avait le but était
de défendre l’Islam.
L’armée
ennemie était formée des tribus suivantes :
- Quatre mille combattants Qouraysh sous le
commandement d’Abou Soufyan Ibn Harb Ibn
Oumayyah.
- La tribu Ghatafan commandée par ‘Ouyaynah Ibn Hisn
al-Harith Ibn ‘Awf.
- La
tribu Ashja’ (400 hommes) commandée par Mas’oud Ibn
Roukhayla.
- La tribu Soulaym (700 hommes) commandée par
Soufyan Ibn ‘Abd ash-Shams l’allié de Harb
Ibn Oumayyah.
- La
tribu Asad commandée par Talha Ibn Khouwaylid.
Les
polythéistes étaient au nombre de 10.000 combattants
sans compter les juifs des Bani Qouraydah, dont leur
but consistait à trahir leur pacte avec les
musulmans et s’emparer dans leurs dos leurs biens et
leurs progénitures.
La
bataille du Fossé eut lieu au mois de Shawwal de
l’an 5 de l’Hégire et l’état de siège de Médine dura
presque un mois.
Avant la
bataille
1 - Les
musulmans
:
Les
croyants décidèrent de rester à Médine et, selon la
proposition de Salman al-Farissi, ils creusèrent une
tranchée au nord de Médine, du côté du mont Sala’,
qui était la seule partie d’où l’ennemi pouvait
lancer une attaque. Quant aux autres parties, elles
étaient toutes protégées par des obstacles naturels
qui les protégeaient des assaillants. L’excavation
de tranchée était alors un moyen de défense
jusqu’alors inconnu des Arabes.
Le
Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) participa
en personne aux travaux et le travail fut exécuté
jour et nuit.
Les
musulmans campèrent alors sur le versant du mont
Sala’ qui protégeait leur arrière. Quant aux femmes
et enfants, le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa
sallam) les plaça dans un endroit fortifié à
l’intérieur de Médine pour être à l’abri de toute
attaque.
2 - Les
polythéistes et les juifs
Certains
des juifs de La Mecque, y compris Salam Ibn Abi
al-Houqayq et Houyay Ibn Akhtab, promirent aux
Qouraysh de lutter à leurs côtés contre le Prophète
(sallallahou ‘aleyhi wa sallam). Les juifs s’étaient
auparavant rendu chez les Bani Ghatafan et les
autres tribus pour les inciter contre les croyants
en leur disant que les Qouraysh les soutiendraient
aussi. Ainsi, ils violèrent le pacte de
non-agression conclue avec les musulmans en
s’unissant aux coalisés.
Les
polythéistes et les juifs furent répartis de la
façon suivante:
- Les
Qouraysh à Majma’ al-Asial entre le Jourf et
Zaghaba.
- Les Ghatafan et les tribus de Najd près du mont Ouhoud.
- Les
Bani Qouraydah dans leurs forteresses dans la
banlieue de Médine.
Le déroulement
du combat
1 - La
situation des musulmans devint critique et même
grave après que les juifs de Bani Qouraydah prirent
le parti des coalisés car connaissant la ville, ils
pouvaient facilement se glisser à l’intérieur de
Médine pour attaquer les femmes et les enfants
musulman et ainsi influencer le moral des croyants
qui devaient aussi lutter à l’extérieur de la ville.
De plus, les juifs pouvaient empêcher les croyants
de retourner à Médine et permettre aux coalisés de
traverser la tranchée laissée sans aucune
résistance. La violation du pacte des juifs un grand
effet sur les musulmans.
2 - Les juifs chargèrent l’un d’entre eux de
s’infiltrer dans la ville, de repérer le lieu de
rassemblement des femmes et des enfants et de juger
de son degré de résistance. Mais une femme
musulmane, aperçu ce dernier et le tua bien
heureusement car si ce juif avait pu retourner chez
les siens, les juifs avaient déclenché une attaque
contre les familles désarmées des musulmans et ces
derniers auraient dû alors quitter leur place près
de la tranchée pour aller secourir leurs familles.
Les juifs crurent alors que le fort ou se trouvait
les familles était bien
gardé et ils
décidèrent de rester dans leurs propres quartiers.
3 - Un
groupe de cavaliers de Qouraysh dont ‘Amir Ibn ‘Abd
Woud et ‘Ikrimah Ibn Abou Jahl, se rendirent chez
les Bani Kinana pour les dresser contre les
musulmans. Arrivés devant la tranchée, ils
trouvèrent un passage assez étroit et franchirent le
fossé. Alors ‘Ali Ibn Abi Talib et quelques
croyants, les affrontèrent d’abord pour les empêcher
de retourner et afin qu’ils ne reçoivent aucun
renfort des polythéistes. ‘Ali provoqua ‘Amir Ibn
‘Abd Woud en duel et le tua tandis que les autres
musulmans tuèrent deux autres. Le reste retraversa
la tranchée après cet échec.
4 - Un
petit détachement de polythéistes déclencha une
offensive contre les musulmans du côté de la demeure
du Prophète (Sallallahou ‘aleyhi wa sallam), les
croyants le repoussèrent et la lutte dura toute la
journée jusqu’à la tombée de la nuit. Au moment de
la prière de l’asr; comme les assaillants étaient
proches de la demeure du Prophète (Sallallahou
‘aleyhi wa sallam) les musulmans éprouvèrent une
certaine perplexité car ils n’ont pu l’accomplir
mais ils poursuivirent leur lutte contre les
incroyants et réussisrent enfin à les repousser sans
réaliser leur but.
5 –
Durant le siège, le Messager d’Allah (sallallahou
‘aleyhi wa sallam), proposa secrètement aux chefs de
la tribu Ghatafan, de leur donner le tiers de la
récolte de dattiers à condition de se retirer. Mais
les chefs des deux tribus Aws et Khazraj, auxquels
appartenaient ces dattiers refusèrent de leur donner
quoi que ce soit de leur récolte et le Messager
d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) renonça à sa
proposition.
6 - Comme
les bédouins n’avaient pas l’habitude de rester sans
rien faire et qu’ils restèrent longtemps sans
activité autour de Médine et surtout durant l’hiver,
ils commencèrent à manifester leur mécontentement.
7 -
Nou’aym Ibn Mas’oud de la tribu Ghatafan vint
trouver le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam)
et l’informa qu’il s’était converti à l’insu de son
peuple. Il lui répondit : « Puisque tu n’es qu’un
seul individu, retourne auprès de ton peuple et
essaie de les décourager par n’importe quel moyen
puisque la guerre est tromperie. »
Nou’aym se rendit aussitôt chez les Bani Qouraydah
puisqu’il était un de leur proche ami du temps de
l’ignorance (Jahiliyyah), et leur dit : « Vous ne
doutez pas, certes, de mon amitié pour vous. Vous
avez pris le parti des Qouraysh et des Ghatafan
contre Muhammad, mais ils ne sont pas dans la
même position que vous car vos biens, vos femmes et
vos enfants se trouvent dans cette ville et vous
n’en n’avez pas d’autre pour y déménager. S’ils le
peuvent et à la première occasion, les Qouraysh et
les Ghatafan, s’empareront du butin puis vous
quitteront pour rejoindre les leurs dans leurs
propres pays en vous laissant seuls avec Muhammad
et les musulmans et vous incapables de les affronter
seuls. Ne prenez donc pas le parti des Qouraysh
avant de prendre un gage en retenant quelques-uns de
leurs chefs et notables jusqu’à ce que la guerre
prenne fin. » Et les juifs lui répondirent : « Tu
viens de nous donner un bon conseil qui nous prouve
que tu n’es pas venu de leur part. »
Ensuite Nou’aym se rendit chez les Qouraysh et leur
dit : « J’ai appris que les Bani Qouraydah ont
regretté leur agissement et qu’ils ont envoyé à Muhammad
dire : « Serais-tu satisfait si nous te livrons des
hommes parmi les notables et les chefs de Qouraysh
et de Ghatafan pour les tuer puis prendrons tes
côtés contre le reste ? » Et Muhammad a accepté.
Donc si les Bani Qouraydah vous demandent de leur
livrer quelques-uns des vôtres comme otages surtout,
ne leur livrez personne. »
Puis,
Nou’aym se dirigea vers les hommes de Ghatafan et
leur tint les même propos. »
Abou
Soufyan et quelques chefs de Ghatafan envoyèrent
‘Ikrimah Ibn Jahl à la tête d’un groupe d’hommes la
veille d’un samedi pour demander aux juifs d’être
prêts à attaquer les croyants le lendemain. Mais les
Bani Qouraydah refusèrent car ils ne combattaient
pas le jour de samedi puis ils demandèrent de leur
livrer quelques personnes comme otages avant
l’assaut. Les Qouraysh et les Bani Ghatafan dirent
alors : « Nou’man est véridique. » De même lorsque
les Qouraysh et les Bani Ghatafan refusèrent de ne
leur livrer des otages, les juifs se dirent à leur
tour: «Nou’man a dit la vérité. » Dès lors la
méfiance s’insinua entre les deux coalisés.
8 - Le
Messager d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa sallam)
chargea Houdayfah Ibn al-Yaman d’aller de nuit
s’enquérir du moral et des coalisés puis de lui
faire un compte rendu. Il vit les Qouraysh en train
de sangler montures pour retourner à La Mecque. Les
Bani Ghatafan, ayant pris appris leur retour sans
que les Qouraysh ne les informent, décidèrent aussi
avec les autres tribus de retourner sur leurs
terres.
Grâce à
sa perspicacité, le Messager d’Allah (sallallahou
‘aleyhi wa sallam) conclut que les polythéistes
avaient perdu cette occasion précieuse et qu’à
l’avenir, ils seraient incapables de rassembler une
autre force similaire pour lutter contre lui. Car,
s’ils s’étaient rassemblés unis cette fois pour
écraser les musulmans sans y parvenir comment
pourraient-ils le faire désormais désunis.
Durant
cette bataille, les musulmans perdirent six martyrs
et les polythéistes trois hommes.
Les causes de
l’échec des coalisés
1 - Un
commandement non unifié
Chaque
tribu des coalisés avait un chef et parfois plus
cependant ni l’une ni 1’autre n’eut un plan ou une
tactique précise à cause de leur désaccord sur un
seul chef car chacun aspirait à l’honneur qu’il
pourrait obtenir s’il avait pu remporter la
victoire. Ajoutons que même les tribus n’étaient pas
d’accord pour conférer un tel commandement à un seul
d’entre leurs chefs.
C’était
plutôt ce fanatisme tribal qui l’emporta et non le
but commun. Donc cette carence d’un commandement
unique qui aurait pu soumettre tous les belligérants
et les orienter suivant un plan déterminé, fut
d’abord à l’origine de cet échec.
2 - La tranchée
Ce fut
une surprise totale pour les coalisés qui ne l’avait
ni imaginé ni n’y étaient habitués. Ajoutons à cela
qu’ils n’avaient aucune idée sur la façon de la
franchir et d’attaquer. Excepté quelques
escarmouches et tentatives pour essayer de franchir
la tranchée vouées à l’échec, la lutte fut étouffée
avant même de commencer et demeura ainsi durant tout
l’état de siège.
3 - Le climat
Cette
bataille eut lieu en hiver, une saison inconvenable
pour les bédouins qui vivaient hors de leurs
demeures où ils pouvaient assurer les moyens de
chauffage et de provisions. C’est pourquoi ils
préférèrent retourner chez eux au lieu d’endurer ce
froid.
4 - La
suspicion
Cette
confiance qui existait d’abord entre les juifs de
Médine d’une part et les autres tribus polythéistes
d’autre part, devint incertaine et faible et
disparut à la fin.
Les
Qouraysh voulaient écraser les musulmans en
profitant des efforts déployés par les autres tribus
et les juifs. Ceux-ci espéraient avant tout
d’obtenir un grand butin de n’importe où même s’il
leur parvenait de leurs alliés les juifs de Bani
Qouraydah.
Quant aux
juifs, ils n’avaient confiance en personne et leur
but était d’exterminer les musulmans même si le prix
était les personnes des autres. Ainsi les désirs,
les buts et les intérêts divergeaient.
5 - L’endurance
durant l’état de siège
Pour
supporter le siège une certaine période plus ou
moins longue, il faut absolument des hommes
entraînés et déterminés et sous un commandant
distingué. Tel fut l’état des croyants. Quant aux
autres tribus, habituées à voyager d’un endroit à
l’autre et éprouvant rapidement la nostalgie de
leurs propres terres et familles, elles n’étaient
pas habituées à de telles contraintes et ne purent
donc les endurer. C’est pourquoi les bédouins
échouèrent en choisissant de mettre fin au siège et
de retourner chez eux.
Des leçons
tirées de la bataille du Fossé
1 - Le
commandement
Nous
avons déjà parlé du mauvais commandement chez les
polythéistes les juifs et leur perplexité qui eurent
un mauvais effet sur les conséquences de cette
bataille. Autant ce commandement fut faible chez les
polythéistes qu’il fut sage, ferme et déterminé chez
les croyants. Le Messager d’Allah (sallallahou
‘aleyhi wa sallam) décida de rester à Médine,
ordonna l’excavation de la tranchée et y prit
personnellement part, tout en dirigeant la conduite
durant toute la durée des travaux avant l’arrivée
des coalisés. Ainsi il supervisa les travaux, se
chargea des principaux obstacles, monta des
patrouilles de surveillance pour s’assurer du
maintien des gardes à leurs postes et motiver les
croyants au combat par un temps très froid. Ses
Compagnons purent ainsi faire preuve d’une maitrise
totale quand les coalisés plusieurs fois supérieurs
aux croyants furent tout près de Médine et quand les
juifs des Bani Qouraydah violèrent le pacte et
exposèrent Médine à différents périls.
2 - Une
nouvelle tactique
Comme
pour la bataille de Badr, le Messager d’Allah
(sallallahou ‘aleyhi wa sallam) disposa les
combattants en ordre de bataille et personne avant
lui ne le fit tout comme la défense derrière une
tranchée introduisit une nouvelle tactique dans
l’art militaire musulman. Il appliqua sans
hésitation cette idée de Salman al-Farissi et
déclara à la suite : « Salman est l’un des nôtres et
un membre de la famille » dans le but de pousser les
autres à penser tactiquement en avançant des
conseils utiles.
3 - La
guerre est ruse
Nous
avons constaté l’effet direct de la propagande de
Nou’aym propagée dans le camp des coalisés. Si le
camp ennemi avait été uni cette propagande, ni
aucune autre, n’aurait eu de succès. Ainsi la guerre
actuelle adopte intensivement cette propagande de
division et d’infiltration de fausse nouvelle comme
moyen pour désunir les pays, démoraliser les
guerriers et les rendre perplexes et de gagner des
batailles sans tirer une seule balle. Chaque armée
possède ses propres services de renseignements
composés de plusieurs départements dont celui de la
guerre psychologique et financière.
De même
les hypocrites essayèrent de démoraliser les
musulmans par leur propagande qui essuya un échec.
Lorsque le Messager d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa
sallam) chargea quelques-uns de ses Compagnons de
s’informer de la situation des Bani Qouraydah, ils
accomplirent leur mission et lui firent un compte
rendu avec un style habile qu’aucun autre que lui ne
pouvait comprendre la teneur car si les musulmans
avaient étaient au courant de la violation du pacte
des juifs, ils auraient été, peut-être, découragés
avant de combattre.
Les
musulmans appliquèrent et bénéficièrent de la
propagande, bien avant toutes les armées modernes,
il y des siècles.
4 -
L’initiative
La
bataille du Fossé (al-Khandaq) ou des Coalisés fut
la deuxième bataille décisive après celle de Badr.
Si les juifs et les polythéistes l’avaient emporté
toute l’histoire musulmane aurait pris une autre
tournure.
Les juifs
hors de Médine réussirent à rassembler des tribus
pour assiéger Médine avec l’aide des juifs de de la
ville dans le but d’écraser les musulmans moralement
et matériellement. Cette unification des forces fut
une occasion très rare dans l’histoire et ils
savaient tous que si ce rassemblement ne donnait pas
le résultat voulu, ils ne pourraient jamais plus
être unifiés une autre fois sachant qu’aucune de
leurs forces séparées ne pourrait anéantir les
musulmans seule.
Après
l’échec de cette grande campagne, les croyants
passèrent de l’état défensif à l’état offensif et le
Messager d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) dit
à ses compagnons : « Maintenant nous les attaquerons
et ils ne nous attaqueront point. »
Ainsi, et à partir de cette grande victoire sur les
incroyants, les musulmans prirent l’initiative dans
tous leurs combats qui s’ensuivirent jusqu’à ce que
l’Islam se répandit dans toute la presqu’île
arabique et l’étendard de cette grande et finale
religion flotta tant à l’Est qu’à l’Ouest, et Allah,
Exalté et Loué, confirma
cette réalité quand II dit : «
Et Allah a
renvoyé, avec leur rage, les infidèles sans qu’ils
n’aient obtenu aucun bien, et Allah a épargné aux
croyants le combat. Allah est Fort et Puissant.
» [Qur’an 33/25]
...................... .
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