Les années suivantes furent marquées par une intense
activité diplomatique mais pas d’hostilités majeures. La
Ligue de Cambrai contre Venise (1508) tenta d’obtenir le
soutien hongrois et ottoman. L’Empereur Maximilien I promit
la Dalmatie à la Hongrie, mais il choisit la neutralité en
Europe et un traité de paix avec les Turcs, pendant un an en
1510, puis pendant cinq ans en 1512. Maximilien se déclara,
à la diète d’Ausburg au printemps 1510, le chef d’une autre
croisade contre les Turcs, mais tenta secrètement d’obtenir
une action conjointe avec les Ottomans contre Venise, qui à
son tour demanda aux forces frontalières turques de les
utiliser comme troupes mercenaires. Aucun des deux parties
n’atteignit son objectif.
Fin
Puisque nous avons mentionné la tentative des Portugais de
prendre les villes sacrées de l’Islam, voici un texte fort à
propos avant de revenir sur la biographie de Muhammad
al-Fatih.
Une épopée historique du Dixième siècle de l’Hégire
La période de l’occupation portugaise à Malabar fut de 908
(1498) à 1073 (1663). L’auteur, le Sheikh Zayn ad-Din
Makhdoum, termina l’écriture de ce livre,
Touhfat
al-Moujahidin, en 991 (1583), la même année de sa triste
disparition. Par conséquent, ce livre ne traite que de
quatre-vingt-cinq ans de règne portugais cependant, il
suffit largement pur dévoiler l’horreur que les Portugais
infligèrent aux populations musulmane du Gujarat en
particulier et s’imaginer ce que subirent toutes les
populations de Zanzibar, du Yémen et des côtes africaines et
amérindiennes qui eurent la malchance de se trouver sur leur
route pour la conquête du monde oriental.
Introduction
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très
Miséricordieux.
Toutes les louanges sont dues à Allah qui a rendu la
religion de l’Islam supérieure à toutes les autres religions
et élevé ses adhérents dans la dignité par étapes au fil du
temps. Que les bénédictions et la paix d’Allah soient sur
Son Messager qui ouvrit la voie à la religion de la vérité !
Et que ses bénédictions et sa paix soient sur sa famille,
sur ses descendants et ses compagnons jusqu’au jour du
Jugement Dernier.
Allah, Exalté soit-Il, a accordé à l’homme non seulement sa
provision pour ses besoins physiques, mais aussi Ses autres
bénédictions les plus importantes pour l’homme, c’est-à-dire
l’intelligence, le jugement et la sagesse. Il expliqua
également à l’homme la manière d’atteindre la félicité
suprême dans la vie. À cette fin, Il envoya d’innombrables
Messagers à l’humanité, des Messagers qui étaient les grands
chefs et guides, annonciateurs de bonnes nouvelles et
avertisseurs, et qui guidaient les gens vers la vraie
connaissance d’Allah.
Allah nous a conféré, les Musulmans, un honneur spécial dont
les autres communautés ne jouissent pas. Autrement dit, ils
ont été exaltés en étant la communauté de Muhammad
(sallallahou ‘aleyhi wa sallam), le plus noble de Sa
création. Il les a élevés au-dessus de toutes les autres
communautés pour cette raison. Allah Exalté dit : « Vous
êtes la meilleure communauté, qu’on ait fait surgir pour
l’humanité. » (Qur’an 3:100)
Le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) a dit: «
Je suis le chef des
enfants d’Adam. Et je ne dis pas cela par vanité. » Le
fait que le Prophète Muhammad (sallallahou ‘aleyhi wa
sallam) soit le chef de tous les enfants d’Adam signifie
qu’il est uniquement supérieur à tous. La supériorité de la
communauté est le corollaire naturel de la supériorité du
Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam). C’est pourquoi les
Musulmans sont, en tant que communauté, supérieurs aux
autres.
L’Imam Ahmad (rahmatoullah ‘aleyhi) a rapporté citant
Miqdad (radhiyallahou ‘anhou), que le Prophète (sallallahou
‘aleyhi wa sallam) a dit : «
En vérité cette
affaire (l’Islam) atteindra tout ce que le jour et la nuit
atteigne et il ne laissera pas une maison de terre ou de
peau sans qu’Allah n’y fasse entrer cette religion (soit)
avec l’honneur d’un honoré ou la disgrâce d’un avili. Soit
Allah les élèvera et les ramènera dans son giron, soit Il
les humiliera et les soumettra à lui. » Je dis que la
religion, dans son ensemble, est pour Allah.
Maintenant, c’est un fait bien connu qu’Allah, Gloire à Lui
et qu’Il soit Exalté, a fait répandre la foi de l’Islam dans
la plupart des régions habitées de la terre ; dans de
nombreux pays par les épées et la force et dans certains
simplement par la prédication. Mais Allah a fait preuve de
grâce envers les gens de Malabar en Inde en leur faisant
accepter volontairement la foi de l’Islam, non par peur ou
par contrainte. Cela se produisit comme suit :
Un groupe de Musulmans étrangers entra dans certains des
ports maritimes de Malabar et s’y installa. Au fil du temps,
les habitants de ces villes commencèrent à embrasser l’Islam
jour après jour. Bientôt, l’Islam se répandit dans toute la
région à un rythme soutenu et la population musulmane
commença à croître, et bientôt dans les villes de Malabar
annonça l’installation de Musulmans en grand nombre. À cette
époque, ils ne firent face à aucune sorte d’opposition ou
d’oppression de la part des dirigeants non musulmans qui
étaient alors au pouvoir. Quant à ces dirigeants, ils
continuèrent à vivre en adhérant pleinement à leur propre
ancienne religion et à ses rites et pratiques.
Ainsi, les Musulmans continuèrent à vivre dans la paix et la
prospérité par la grâce et les bénédictions illimitées
d’Allah. Mais cette condition ne dura pas longtemps. Les
Musulmans commencèrent à dévier vers une vie pécheresse,
oubliant les bénédictions d’Allah et Lui désobéissant, puis
Allah envoya les Européens portugais cruels et méchants pour
les dominer.
Les Portugais envahirent les demeures musulmanes et les
soumirent à toutes sortes d’oppressions. Les atrocités et
cruautés abominables que les Portugais déchaînèrent
ouvertement contre les Musulmans furent innombrables. Ce
règne portugais dura plus de quatre-vingts ans. À ce
moment-là, la condition des Musulmans devint extrêmement
pathétique et ils devinrent appauvris, faibles et
impuissants. Ils ne purent pas trouver un moyen de sortir de
ce misérable trou. Et les Sultans et émirs musulmans
militairement et économiquement puissants qui régnaient
ailleurs ne se présentèrent pas pour sauver les Musulmans de
Malabar de la calamité qui s’était abattue sur eux. La
raison était que ces Sultans et émirs, ayant peu d’intérêt
pour la religion et qui aimaient ce monde transitoire plus
que le prochain, n’allaient pas lutter (jihad) dans la voie
d’Allah ni dépenser leurs richesses pour Sa cause.
J’entrepris la composition de ce livre dans ces
circonstances et l’ai composé avec l’intention d’inspirer
les croyants à faire le jihad contre les Portugais croisés.
L’occasion de cet effort est le fait que mener le jihad est
devenu une obligation pour tous les Musulmans, car les
Portugais ont envahi et occupé les demeures musulmanes. Ils
ont tué d’innombrables Musulmans. Ceux qui furent capturés,
enchainés et détenus furent innombrables.
Beaucoup furent convertis de force au Christianisme.
L’enlèvement de femmes musulmanes et leur viol en détention
pour produire des enfants chrétiens étaient monnaie
courante. Leur intention derrière ces actes était de
préparer ces enfants à harceler et combattre les musulmans
une fois adultes.
J’ai intitulé ce livre
Touhfat al-Moujahidin
fi ba’d Akhbar al-Bourtoughaliyyin (Éloge aux Moujahidin
à travers certaines nouvelles des Portugais). J’y ai raconté
quelques-unes des cruautés commises par les Portugais contre
la foi de l’Islam au pays de Malabar. Il rapporte, en outre,
l’histoire de l’avènement et de la propagation de l’Islam à
Malabar, un bref compte rendu des lois relatives au jihad,
la grande récompense qui en est donnée et l’importance qui
lui est accordée dans le Qur’an et les traditions
prophétiques (Hadith) ainsi que les coutumes et
pratiques étranges des Hindous à Malabar.
Je dédie ce livre au plus noble et au plus respecté de tous
les dirigeants, celui qui prend plaisir à lutter contre les
mécréants et considère le combat pour défendre la Parole
Divine comme un grand honneur. Il met son esprit au service
des serviteurs d’Allah. Son grand courage le dispose à
détruire les ennemis d’Allah. Il est le ravivant de la foi,
éradiquant l’hérésie et l’erreur des territoires d’Allah.
Son but principal est d’aimer les savants et d’aider les
étrangers et les faibles. C’est un grand chef, que les jours
et les nuits ont raffiné, malgré son jeune âge ; il est le
possesseur de la gloire éternelle, malgré les grandes
jalousies de ses ennemis. Les nobles actes de sa générosité
ont couvert toute la terre, et le caractère de ses bonnes
actions a imprégné tous les quartiers de l’univers. Le cou
du puissant s’incline devant lui ; les nobles arabes et non
arabes se soumettent à son autorité. C’est un noble
souverain, dont les paumes pleuvent de pierres précieuses
sur les savants venus de pays lointains ; un roi noble dont
la gentillesse élève la dignité des hommes nobles qui l’ont
précédé. C’est un souverain qui rencontre la victoire et le
succès, et se délecte des actes purs et sincères, et des
exploits qui se comptent dans toutes les assemblées et
villes, tandis que les annales de sa générosité se répandent
dans tous les climats. Il s’efforce d’extirper les
hérétiques et d’extirper les malfaiteurs. Il étend la
bannière de la justice et de la miséricorde et étend sa main
de bienveillance et de faveur. Tel est le Sultan puissant,
victorieux et compatissant, le Sultan ‘Ali ‘Adil Shah.
Puisse Allah exalter et renforcer le fondement de la Foi au
moyen de sa puissance. Puisse-t-il maîtriser les impies avec
sa flamme et disperser leurs partis.
Puisse son royaume s’étendre sur l’est et l’ouest ;
puisse-t-il exercer son autorité sur la terre et la mer et
sur les Arabes et les non-Arabes car il est le chef dont les
nobles qualités l’Orient et l’Occident ont témoigné, et au
service duquel les hommes et les djinns sont diligents.
L’amant des hommes de connaissance et de piété est sa nature
innée ; son exaltation de leurs rangs et le respect de leurs
paroles sont comme indiqués dans la loi. Qu’Allah accorde la
perpétuité à sa noblesse et sa justice dans l’univers et lui
permette de déverser sur les peuples du monde sa générosité
et sa bienveillance avec l’aide de Muhammad et de sa
postérité.
Un traité sur la nécessité du Jihad et ses instructions
Sache donc : Il y a deux groupes d’incroyants. L’un est le
groupe qui habite en permanence dans leur pays. Le Jihad
contre eux est un devoir collectif, ce qui signifie que si
certains Musulmans s’acquittent de cette responsabilité,
alors les autres seront libérés de ce devoir. Si personne ne
s’engage à le faire, toute la communauté sera tenue pour
responsable d’avoir commis le péché de négligence.
L’autre groupe d’incroyants sont ceux qui envahissent les
territoires musulmans, comme la situation à laquelle nous
sommes confrontés actuellement. Les engager dans la guerre
dans de telles circonstances est la responsabilité de chaque
personne adulte musulmane, homme et femme valide vivant dans
la ville. Pour cela, aucun esclave ne doit attendre
l’autorisation de son maître, ni une femme celle de son
mari, ni le débiteur de celle du créancier et, ni les
enfants de celle de leurs parents. Il lie tous ceux qui
n’ont pas droit au qasr (réduction) dans la prière. Mais il
incombera à d’autres (qui ont droit au qasr dans la prière)
si le nombre de combattants n’est pas suffisant. (Ici, on
entend par territoire la zone considérée comme essentielle
pour raccourcir les prières régulières lors des voyages. Et
si elles échouent aussi, la responsabilité incombera aux
personnes au-delà de ce territoire, puis au territoire
suivant, et ainsi de suite.) Le chef (amir) des forces
musulmanes doit discuter des questions concernant la guerre
avec ses compagnons dans les luttes.
Ensuite, il doit préparer les forces en rangs bien
disciplinés. Une fois la guerre terminée, la tâche
d’accumuler le butin de guerre et sa juste répartition
incombe au chef ou au commandant. Le commandant est tenu de
donner le butin pris sur le tué, comme ses vêtements, ses
bottes ou ses chaussures, sa ceinture, sa bourse et l’argent
qu’il contient, des bracelets, des armes et des armes de
guerre, une monture, sa selle et son harnais etc., à celui
qui l’a tué. Le reste du butin de guerre doit être divisé en
cinq parts égales. L’une de ces cinq parts doit être divisée
en cinq autres parts. Sur ces cinq parties, une partie doit
être utilisée pour le bien-être public des Musulmans comme
la fortification des frontières du pays, la construction de
forts, de ponts, de mosquées et pour payer les rémunérations
des qadis et des imams. La seconde partie doit être
distribuée aux parents du Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa
sallam), descendants de Hashim et Moutalib. Les troisième,
quatrième et cinquième parties doivent être réservées aux
orphelins, aux pauvres et aux voyageurs.
Les quatre parts principales restantes appartiendront aux
combattants qui étaient présents tout le temps de la
bataille et qu’y étaient engagés.
Ce doit être la pratique de ceux qui combattent contre les
impies qu’ils doivent, avant de commencer à se battre,
implorer Allah et Le supplier pour la victoire. Ils doivent
avoir la taqwa (piété et crainte d’Allah) et doivent placer
toute leur confiance en Lui, Exalté soit-Il, en gardant
toujours Son souvenir à l’esprit. En vérité, c’est Allah qui
aide à réaliser toutes nos aspirations et intentions. Les
combattants doivent se méfier de toute forme de perfidie
dans la distribution du butin de guerre. C’est la chose à
craindre le plus, car c’est une question au sujet de
laquelle il y a de sérieux avertissements de punitions
sévères.
Il est bien connu que les Musulmans de Malabar n’ont pas de
chef qui possède le pouvoir et peut exercer une autorité sur
eux et être attentif à leur bien-être. Tous sont des sujets
des dirigeants qui ne sont pas croyants. Néanmoins, ils ont
continué à combattre leurs ennemis étrangers qui essayaient
de les dominer. Ils ont déjà dépensé leurs richesses dans la
mesure de leurs moyens dans la cause de cette lutte, avec
l’aide généreuse de l’aimable Samouri musulman, qui dépense
généreusement sa richesse depuis le début. Pourtant, les
ennemis ont réussi à causer des pertes en vies humaines à
grande échelle envers les Musulmans, les chasser de leurs
entreprises commerciales et industrielles et détruire leurs
maisons, ce qui les a rendus plus faibles tandis que leur
pauvreté et leur dénuement sont devenus intenses et ils sont
devenus incapables et impuissants.
Les Sultans et les émirs musulmans, qu’Allah augmente la
gloire des efficaces parmi eux, ne se sont pas intéressés
aux affaires des Musulmans de Malabar, bien que le jihad
soit un devoir obligatoire pour eux. Quiconque parmi les
Sultans s’avérera riche et suffisamment préparé pour défier
ces non-croyants et les chasser de Malabar et libérer les
ports qu’ils ont occupés, sera un homme privilégié qui
mérite l’aide et le soutien d’Allah. Car, en accomplissant
cette noble action, il remplit sa responsabilité morale
d’obéir au commandement d’Allah et, en même temps, accomplit
un acte qui absoudra tous les Musulmans d’un péché de
négligence le plus grave.
Ainsi, il gagnera le plaisir d’Allah, de Ses anges, de Ses
Messagers et de ceux qui sont proches de Lui, ainsi que les
louanges sans bornes de tous les peuples de l’orient et
d’occident. Il recevra en outre d’innombrables récompenses
dans l’au-delà. Les faibles et les pauvres de la société et
les autres serviteurs nobles et pieux d’Allah prieront
sincèrement pour lui. En plus d’être récompensé pour avoir
lutté pour la cause d’Allah et dépensé sa richesse pour
cela, il sera récompensé pour avoir libéré les opprimés de
leur misérable détresse. L’Imam Mouslim a rapporté que le
Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) a dit:
« Quiconque soulage
un croyant d’une calamité dans ce monde, Allah le soulagera
de sa détresse le Jour du Jugement. » Si, par
conséquent, si une telle récompenses attend un Musulman qui
a soulagé un croyant d’une détresse alors, que sera donc la
récompense qui l’attend pour avoir soulagé d’innombrables
âmes misérables de leurs graves maux en faisant la guerre
pour la cause d’Allah ! Soubhanallah ! Nul autre
qu’Allah peut l’évaluer et le peser.
Allah, Gloire à Lui et qu’Il soit Exalté, a exhorté les
Musulmans à s’engager dans la lutte pour la libération des
opprimés. Allah dit dans le Qur’an : «
Et qu’avez-vous à ne
pas combattre dans la voie d’Allah, et pour la cause des
faibles : hommes, femmes et enfants qui disent : « Seigneur
! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont
injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et
assigne-nous de Ta part un secoureur. » (Qur’an 4: 75)
Il y a de même beaucoup d’autres versets dans le Qur’an et
des Traditions du Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam),
qui montrent les mérites du jihad, de dépenser sa richesse
dans cette cause de garder le maintien des forces
musulmanes, et le martyre. En voici quelques-uns :
« Le combat vous a
été prescrit alors qu’il vous est désagréable. Or, il se
peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors
qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une
chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait,
alors que vous ne savez pas. » (Qur’an. 2: 216)
« Certes, Allah a
acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en
échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah :
ils tuent, et ils se font tuer. C’est une promesse
authentique qu’Il a prise sur Lui-même dans la Thora,
l’Evangile et le Qur’an. Et qui est plus fidèle qu’Allah à
son engagement ? Réjouissez-vous donc de l’échange que vous
avez fait : Et c’est là le très grand succès. » (Qur’an,
9: 111)
« Ceux qui dépensent
leurs biens dans le sentier d’Allah ressemblent à un grain
d’où naissent sept épis, à cent grains l’épi. Car Allah
multiplie la récompense à qui Il veut et la grâce d’Allah
est immense, et Il est Omniscient. » (Qur’an, 2: 261)
« Ne pense pas que
ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah, soient morts.
Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur,
bien pourvus et joyeux de la faveur
qu’Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés
derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne
connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés. »
(Qur’an, 3: 169-170)
Al-Boukhari et Mouslim (rahmatoullah ‘aleyhim) ont
rapporté dans leurs Sahih qu’Abou Hourayrah
(radhiyallahou ‘anhou) a dit : « Interrogés sur le meilleur
des actes, le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam)
répondit : « Croire
en Allah et en Son Messager. » Lorsqu’on lui demanda ce
qu’il y avait après, il répondit : «
Le jihad pour la
cause d’Allah. » « Et ensuite » demandèrent-ils ? « Un
Hajj accepté par Allah. » répondit-il.
Selon un autre rapport d’Abou Hourayrah (radhiyallahou
‘anhou), le Messager d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa sallam)
a dit : « Je jure Par
Celui qui a possession de mon âme, si ce n’était par crainte
que mon absence de la ville n’afflige le croyants et ils
pourraient ne pas aimer continuer à vivre ici en mon absence
puisque je n’ai rien avec moi pour les persuader de rester
ici ; je ne me serais pas tenu à l’écart des expéditions
pour la cause d’Allah. Je jure Par Celui qui a possession de
mon âme, je désire être tué pour la cause d’Allah et être
ramené à la vie et ensuite être tué à nouveau, puis ramené à
la vie, puis être de nouveau tué. » |