De l’irruption des Tatars dans les terres d’Islam

 

« Pendant plusieurs années, j’ai continué à éviter la mention de cette catastrophe qui m’horrifia et que j’étais peu enclin à raconter. J’avançais une étape en avant puis une autre en arrière. Qui donc pourrait trouver facile d’écrire la nécrologie de l’Islam et les Musulmans ? Pour qui serait-il insignifiant d’en faire l’exposé ? Oh, puisse ma mère ne m’avoir jamais enfanté ! Oh, puis-je avoir été mort avant qu’elle ne se produit et être une chose oublié, totalement oublié ! Cependant, un groupe d’amis m’exhorta à l’enregistrer mais j’hésitais. Je vis ensuite que négliger son rapport ne serait d’aucune utilité mais nous affirmons toutefois que le faire consiste à raconter la plus terrible catastrophe et le plus grand malheur que le passage des jours et des nuits ne peuvent produire de semblable. Il concerne tous les hommes mais affecta particulièrement les Musulmans.

Si quelqu’un venait à dire que, depuis la création d’Adam (paix sur lui) par Allah Exalté à Lui la Puissance et la Gloire, jusqu’à présent, jamais l’humanité n’a été affectée par quelque chose de comparable, il aurait dit la vérité. Les livres d’histoire ne contiennent pas quelque chose de semblable ou quelque chose qui s’en rapproche.

L’un des plus grands désastres qu’ils mentionnent est ce que Nabuchodonosor a fait aux Banou Isra'il, leur massacre et la destruction de leur temple al-Haykal. Qu’est donc Bayt al-Maqdis par rapport aux terres que ces maudits détruisirent où chaque ville est plusieurs fois supérieure à Jérusalem ? Et que sont les Banou Isra'il par rapport à tous ceux qu’ils massacrèrent ? Et la plus petite ville dont ils tuèrent ses habitants, ces derniers étaient  bien plus nombreux que tous les Banou Isra'il réunit. Peut-être que l’humanité ne verra plus une telle calamité, en dehors de

Ya'jouj et Ma'jouj jusqu’à ce que le monde touche à sa fin et que toute vie cesse.

Quant à l’Antéchrist, il ménagera ceux qui le suivront et détruira ceux qui s’opposent à lui tandis que ceux-ci n’épargnèrent personne. Au contraire, ils massacrèrent les hommes, les femmes et les enfants et allèrent jusqu’à éventrer les femmes enceintes pour tuer aussi les fœtus. À Allah nous appartenons et à Lui retournons. Il n’y a de Puissance et de Force qu’en Allah le Très Haut, le Tout-Puissant. » Al-Kamil fit-Tarikh Ibn al-Athir, extrait de notre Volume 3 de l’Abrégé de l’Histoire des Abbassides.

Cette fitna commença aux frontières de la Chine et prit fin (la première vague) en 658 à ‘Ayn Jalout avec la destruction du Califat Islamique de Bagdad en 617.

 

Les Tatars sont de la même souche que Ya'jouj et Ma'jouj et de leur même demeure, comme les historiens dont Ibn Kathir l’a mentionné. Ibn Kathir a rapporté dans son livre d’histoire : «

Ya'jouj et Ma'jouj sont deux groupes des Turcs, et ils sont les pires des pires ; ils sont les plus grands d’entre eux en termes de mal, et les plus abondants d’entre eux en ce qui concerne la corruption qu’ils ont  causé. Et les connecter aux Turcs est similaire à les connecter à d’autres. Il a été rapporté que les Turcs sont devenus connus par ce nom lorsque Dzoul-Qarnayn construisit la barrière et que Ya'jouj et Ma'jouj furent confinés derrière celle-ci. Ainsi, un groupe parmi eux resta qui ne propageaient pas leur corruption. Ainsi, ils furent laissés derrière, c’est-à-dire derrière la barrière. Pour cette raison, ils sont connus sous le nom d’at-Turk. » Al-Bidayah wan-Nihayah 2/553.

 

Il a également dit dans son tafsir : « Ils ne sont connus sous le nom de Turcs que parce qu’ils furent laissés derrière la barrière. En plus de cela, ils sont les plus proches d’eux (c’est-à-dire

Ya'jouj et Ma'jouj). » Tafsir al-Qur’an al-‘Azim 5/195.

 

Et il a dit dans le livre Tribulations et Signes avant le Jour du Jugement. « Et ils ressemblent aux gens et ils leur ressemblent comme des fils ressemblent à leurs pères, ayant les yeux enfoncés, le nez plat et de nature violente, leur ressemblant avec des teintes de peau similaires. » Al-Bidayah wan-Nihayah 19/239.

 

Et le mal continua à descendre sur les Musulmans en général et sur les Arabes en particulier de ces nations jusqu’à ce qu’ils aient atteint la condition présente aujourd’hui, qui est déplorable ; et nous espérons qu’Allah fasse preuve de bonté envers le reste des Musulmans et des Arabes et qu’Il repousse d’eux les maux que nul autre que Lui ne peut repousser. Ces maux que nous avons indiqués et dont on sait qu’ils sont nombreux, d’où ils sont tombés sur les Musulmans en général et les Arabes en particulier, autre que ce qui a été véhiculé par le véridique qui a cru, qui ne parle pas de ses propres désirs, quand il informa de leur apparition ? Et ce sont Ya'jouj et Ma'jouj.

 

Pour cette raison, certains des érudits des derniers jours qui connaissent les conditions des nations, comme Amir Shakib Arslan et d’autres, soutiennent que Ya'jouj et Ma'jouj sont l’Union Soviétique, ou certains d’entre eux ; et sans aucun doute, ils sont d’eux. Mais bien plus, ils sont à leur tête.

 

Ibn Kathir, dans son livre d’histoire, exhiba la certitude que ce sont les Mongols, qui sont à l’origine des Tatars, de la Chine, du Japon, de la Russie, et à part eux des Européens, comme l’ont mentionné ceux qui étudient les généalogies ; et de même ceux qui les suivent d’autres nations, comme l’Amérique. Par conséquent, ils prennent la même décision.

 

Ces diverses descriptions avec lesquelles ils ont été décrits dans le Livre et la Sounnah ne laissent aucun doute quant à la compréhension, pour celui qui comprend la réalité, qu’elles sont applicables à ces nations. Quant à ce qui existe à partir de récits indiquant qu’ils sont une nation lointaine, que leur existence est quelque chose de lointain, et que leurs descriptions sont différentes des descriptions d’êtres humains, tout cela est faux.

 

Ibn Kathir a dit : « Quiconque prétend que Ya'jouj et Ma'jouj furent créés à partir du noutfah d’Adam lorsqu’il eut une émission nocturne et que cela se mélangea à de l’impureté, qu’ils furent donc créés à partir de cela et qu’ils ne sont pas de Hawwa ; de même, celui qui prétend qu’ils ont diverses formes, anormalement grands et que parmi eux il y en a qui sont aussi grand que des dattier ; que d’autres sont extrêmement petit ; que certains exposent (se couchent sur un lobe d’oreille et se couvre avec l’autre) une oreille tout en couvrant l’autre, toutes ces déclarations n’ont aucune preuve et ne sont que des spéculations sans preuves sur l’invisible. Ce qui est correct, c’est qu’ils sont des enfants d’Adam (‘aleyhi salam), similaires à eux et leur ressemblant. » Al-Bidayah wan-Nihayah 2/553-354.

 

Ils opposent les récits authentiques et la réalité. Par conséquent, il n’est pas permis d’y croire et de s’y fier, encore moins de leur donner préséance sur ce que les textes authentiques indiquent. Ces récits, même si certaines personnes les mentionnent et que de nombreux livres compilés se sont donné beaucoup de mal pour mentionner des hadiths et des récits qui ne devraient pas être mentionnés et à qui il ne devrait pas être accordé de crédit, ceux qui sont perspicace sauront simplement en les lisant qu’ils s’opposent à ce qui a été indiqué par les récits authentiques.

 

Si vous affirmez qu’il est rapporté dans Sahih Mouslim, hadith 2937, dans le long hadith d’an-Nawwas Ibn Sam’an (radhiyallahou ‘anhou), qu’Allah Exalté dira à ‘Issa Ibn Maryam (‘aleyhi salam) après qu’il ait tué le Dajjal, « J’ai envoyé des esclaves que personne ne pourra combattre. C’est pourquoi, refuge-toi avec mes serviteurs dans le Mont at-Tour » ; et que lorsqu’ils sortiront (Ya'jouj et Ma'jouj) l’avant-garde d’entre eux boira le lac de Tibériade et que lorsque l’arrière garde passera dira : « Il y avait de l’eau ici » ; puis qu’ils tireront leurs flèches vers les cieux et qu’elles retourneront ensanglantées, et qu’ils diront : « Nous avons vaincu les peuples de la terre et nous sommes montés au-dessus des peuples des cieux, » alors voici la réponse sous plusieurs perspectives :

 

Première perspective

 

Si nous supposons que ce hadith s’oppose et contredit ce que ces textes indiquent, alors il n’y aurait pas moyen d’éviter cela, et ce que ce hadith rend clair et indique n’a pas la priorité sur ce que ces textes indiquent. Et cela concerne son application. Cependant, il n’y a aucune contradiction entre ces récits, et toutes les louanges sont dues à Allah.

 

Deuxième perspective

 

Ces textes indiquent leurs descriptions précitées qui ont été clairement attestées et constituent une preuve certaine qu’il n’est pas possible de rejeter par celui qui s’y oppose.

 

Troisième perspective

 

Son témoignage de leur émergence après que ‘Issa ait tué le Dajjal et que les Musulmans aient combattu les Juifs n’indique pas qu’ils n’étaient pas sortis avant cette date. Au contraire, cette émergence eut lieu à maintes reprises.

En effet, Ya'jouj et Ma'jouj sortiront furieux contre ‘Issa et ceux qui sont avec lui des croyants, et ils voudront les attaquer (comme les mécréants cherchèrent à tuer ‘Issa Ibn Maryam à son époque, ils chercheront à le tuer à son retour !). Mais Allah les soumettra, les repoussera et leur infligera une mort horrible. Il y a de nombreux versets qui indiquent que ce que l’on entend par « émergence et sortie » n’est pas la première émergence et la première sortie mais plutôt une émergence et une sortie qui se produisent de temps en temps. Tels que la déclaration d’Allah Exalté :

« C’est Lui qui a expulsé de leurs maisons, ceux parmi les gens du Livre qui ne croyaient pas, lors du premier exode. Vous ne pensiez pas qu’ils partiraient… » Sourate al-Hashr 59: 2

 

Donc cette « sortie » se produit de temps en temps. De même, il y a la déclaration d’Allah Exalté :

« Alors nous en avons fait sortir les croyants. » Sourate adh-Dhariyat 51: 35

 

De même, la déclaration d’Allah :

« Alors Nous les avons chassés des jardins et des sources. » Sourate ash-Shou’arah 26: 57

 

Il y a d’autres versets qui indiquent que ce que l’on entend par « sortir » et « faire ressortir » est ce qui se produira de temps en temps, et ce n’est pas simplement la première émergence. Semblable à cela est l’affaire de « l’envoi », comme Allah l’Exalté l’a dit :

« Lorsque vint l’accomplissement de la première de ces deux [prédictions,] Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d’une force terrible, qui pénétrèrent à l’intérieur des demeures. Et la prédiction fut accomplie. » Sourate al-Isra 17: 5

 

Ainsi, cet « envoi » pour eux était des terres de la Péninsule aux terres de Sham.

Et similairement cela se trouve dans les paroles du hadith d’an-Nawwas, dans lequel il dit : « J’ai envoyé mes esclaves contre lesquels personne ne peut lutter. » Et il n’y a aucune différence entre ces deux sens. Allah Exalté a dit :

« Puis Allah envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre. » Sourate al-Ma’idah 5: 31

 

Ce que l’on entend par « envoyer » n’est pas le début de la création des corbeaux. Au contraire, ce que l’on entend par là, c’est qu’Allah envoya un corbeau pour gratter le sol. De même, Allah a dit :

« Désigne-nous un roi, pour que nous combattions dans la voie d’Allah. » Sourate al-Baqarah 2: 246

 

La signification de ceci est « Désigne-nous un roi » ; et cela est évident et clair, et toute louange est à Allah.

 

Quatrième perspective

 

Le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) donnait souvent des exemples aux gens à travers ce qu’ils savaient, en particulier dans les affaires pour lesquelles les Musulmans n’avaient vu aucune ressemblance ou similitude à cette époque. Son récit des flèches telles que lorsqu’ils les tirent vers les cieux, cela indique leur force et leur pouvoir sur les habitants de la terre, leurs armes et leurs inventions, sous-entendu, une indication de leur vol à travers le ciel. C’est là que réside une interprétation claire. Le Messager d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) est le plus au courant de ce qu’il dit, et cela est actualisé dans sa déclaration : « Elles (les flèches) leur reviendront ensanglantées. »

 

Et le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) fut capable de dire avec ce qui sous-entend l’interprétation de ce que le Sheikh mentionna, comme lui disant, par exemple : « Par leur armement. » De plus, il le décrivit en le liant à leurs flèches, de sorte que ce qui prime est d’interpréter le texte sur sa signification apparente. Il est connu que les armes au moyen de flèches et de leurs semblables proviennent de ces faibles armes anciennes qui furent supprimées au fil du temps ; les armes n’ont pas cessé d’avancer et d’évoluer et il n’y a aucun espoir que les gens reviennent un jour à l’utilisation des flèches et de leurs semblables comme armes. Il n’est pas inconcevable que l’affaire devienne telle que les armes nouvellement inventées seront supprimées et que les gens retourneront à une époque où ils utiliseront des armes d’autrefois et ce texte à de nombreuses narrations similaires dans les ahadith qui parlent des présages de l’Heure et de la fin des temps.

 

Au contraire, ce qu’une étude attentive indique et une recherche approfondie prouve lors de l’examen des affaires, c’est que les armes ont continuellement progressé, et ces armes qui existent aujourd’hui seront oubliées au point que les armes futures pourront éradiquer et détruire la création (rappelez-vous le « bâton » (tige) de ‘Issa qui tuera la Dajjal à distance (le fera fondre exactement) et que vous avons mentionné dans nos Akhir Zaman) . Et il se passe ce dont le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) nous a informés, de la destruction des hommes par le meurtre au point qu’il y aura 50 femmes pour 1 seul homme. Sahih al-Boukhari 81; Jami’ at-Tirmidi 2205.

Et le Messager n’a pas transmis ce qui confondrait les intellects. Au contraire, son discours contient guérison, infaillibilité, lumière, preuve, vérité et certitude.

 

Quant à ce qu’il y a dans la mention du lac et de leur consommation d’eau, alors c’est soit une indication qui attire l’attention sur leur grand nombre, qui est leur réalité, soit que l’eau sera usurpée au moyen d’outils pour leurs cultures et leur irrigation au point de l’éradiquer complètement (ce problème existe déjà particulièrement avec l’eau du Jourdain) ; et c’est un type littéral de boire. Ce qui indique cela, c’est que, si l’eau de la rivière s’accumule à un endroit sur la surface de la terre où il y a des êtres humains et des animaux, ils en boiront avec leur bouche jusqu’à ce qu’ils l’épuisent. Et le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) est absous de parler en opposition à la réalité.

 

Par conséquent, l’une des deux interprétations doit être acceptée. Plutôt, ce qui est contraignant, c’est d’accepter ce que l’infaillible a transmis sans qu’il y ait besoin d’interprétation, car il a dit :

« Le premier (groupe) d’entre eux (l’avant-garde) passera par le lac de Tibère et le boira complètement. Lorsque le dernier groupe passera, il dira : « Avant, il y avait de l’eau ici. » Rapporté par Mouslim 2937.

 

Ceci étant une indication de leur grande abondance n’empêche pas d’être pris au pied de la lettre. Quant à la seconde interprétation, elle est invraisemblable et rien dans les récits ne l’indique ; les gens continuent d’extraire l’eau des lacs et des rivières par des moyens anciens et nouveaux. Peut-être qu’il s’épuise parfois (à un endroit donné) ; et malgré ce que le Sheikh a retenu dans la seconde interprétation, le lac de Tibériade n’a toujours pas été épuisé jusqu’à présent. Le contexte du hadith prophétique indique que le premier groupe de Ya'jouj et Ma'jouj boira littéralement l’eau du lac et non qu’ils irrigueront, cultiveront et abreuveront leurs troupeaux. Si ce n’est que le hadith d’an-Nawwas Ibn Sam’an a été conservé, afin de réconcilier entre les textes.

 

Et ce qui indique cette dernière interprétation, c’est que les sionistes, dont la majorité sont issus de la descendance des Francs, sont venus aux régions frontalières en continuant à usurper l’eau du lac par des moyens chimiques et autres, et ils n’ont pas cessé depuis ; et il est inévitable que tout ce qu’Allah Exalté et son Messager (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) ont transmis se réalisera. Bien que beaucoup de sionistes viennent des terres des Francs, ce sont des Juifs de la descendance de Sam Ibn Nouh et ils ne sont pas de Ya'jouj et Ma'jouj par les descendants de Yafith, dont le récit a mentionné qu’ils boiront le lac de Tibériade Donc l’extraction de cette eau au moyen d’outils et de moyens chimiques des sionistes et autres qu’eux n’est pas, en réalité, le rapport du Messager (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) concernant Ya'jouj et Ma'jouj.

 

La cinquième preuve

 

La cinquième preuve est celle que les rapports ont maintenue avec succès des diverses catégories de savants, du tafsir, les historiens, les généalogistes et de l’histoire, les savants d’autrefois aussi bien que ceux des derniers jours ainsi que les accords unanime de leurs vérificateurs : que Ya'jouj et Ma'jouj sont en Asie du Nord et sont apparentés aux Turcs. Et les Turcs sont connus comme tels parce que Dzoul-Qarnayn a construit la forteresse soumettant Ya'jouj et Ma'jouj, et que ce groupe de personnes l’a quitté. Ainsi, ils sont devenus connus sous le nom « d’at-Turk » parce qu’ils étaient ceux qui sont partis de derrière la forteresse. Ainsi, les Turcs sont d’eux, et le reste de ceux qui les concernent leur sont liés dans les terres du Turkestan.

 

Et beaucoup d’historiens l’ont mentionné, au point qu’il y a un accord presque total là-dessus.

De même, il y a ceux qui sont venus plus tard des nations qui les suivent et sont une extension d’eux, car ils ont mentionné que les enfants de Nouh qui ont enfanté sont trois.

Ils sont:

1) Sam (Sem), qui est le père des Arabes et de ceux qui leur sont apparentés.

2) Ham, qui est le père du Soudan, des Berbères et de tous les peuples d’Afrique.

3) Yafith (Japheth), qui est le père des Siciliens, des Turcs, et de Ya'jouj et Ma'jouj, ainsi que des Tatars et ceux qui en sont issus des peuples de Chine, du Japon et des terres des Francs, etc.

 

Lee paroles des savants du tafsir et des généalogistes sur ce sujet, et sur celui qui porte le même sens, est abondant, et il n’est pas possible de le transmettre ici dans ce traité résumé. Celui qui a l’esprit juste est tel que, lorsqu’il connaît la réalité et qu’il sait où sont les demeures des Turcs, ainsi que ceux qui leur sont liés, sait alors que le discours de ces savants est explicite et qu’ils sont ces nations que nous avons mentionnées.

 

Que vos esprits soient clairs en comprenant que Ya'jouj et Ma'jouj ne sont pas une création invisible ou cachée. Ce sont plutôt des êtres humains et ils sont apparents et réels, comme diverses preuves l’ont établi.

 

La sixième preuve

 

La sixième preuve est que le Législateur ne transmet rien qui puisse troubler les esprits, et qui soit contredit par la réalité et ce qui est tangible. Au contraire, tout ce que la législation transmet n’est pas contesté par le biais de la perception sensorielle, de l’intellect sain ou autre que celui des affaires basées sur la connaissance. Et celui qui prétend que Ya'jouj et Ma'jouj ne sont pas ces nations que nous avons mentionnées, alors sa déclaration est quelque chose qui est impossible, parce que la personne qui dit cela prétend et croit qu’ils (Ya'jouj et Ma'jouj) sont de grandes nations des enfants de Adam et qu’elles sont plusieurs fois nombreuses que ces nations qui sont connues aujourd’hui sur la face de la terre. Cette déclaration est inconcevable, et le Législateur désavoue que cette déclaration lui soit attribuée.

 

C’est parce qu’elle ouvre la voie aux mécréants et aux rejeteurs obstinés de critiquer le Législateur et de dire : « Comment peuvent-ils nous informer sur les nations de la surface de la terre qui sont plus (nombreuses) que celles qui existent dans les six continents et ce qui s’étend d’eux ? Où sont-ils et où sont leurs maisons ? L'intégralité de la terre a été découverte et ses habitants sont connus dans tous les pays, et il ne reste aucun endroit sur la terre, sauf que la connaissance du peuple l’a atteint, à l’exception d’une très petite partie sous les deux pôles qui est recouvert de neige, où il n’est pas possible pour aucun être humain d’habiter ni aucune vie animale ou végétale, en raison de la rigueur de son froid et de l’absence de soleil qui l’atteint. Et c’est une très petite étendue par rapport à l’intégralité de la terre qui a été découverte. »

 

Ainsi, la simple imagination de celui qui a une bonne intelligence de cette déclaration est suffisante pour la réfuter, et ce qui rend cette affaire entièrement claire est le point suivant.

 

La septième preuve

 

La septième preuve est que tous les continents du monde, des temps anciens et récents, sont au nombre de six :

(Note du traducteur : Le glossaire de géologie, qui est publié par l’Institut Américain des Géosciences, définit un continent comme : grandes masses continentales, y compris les terres arides et les plateaux continentaux. » En utilisant les critères définis ci-dessus, de nombreux géologues disent qu’il y a six continents.)

 

1) L’Asie. De la Mer Rouge et de la Mer Blanche, à l’ouest jusqu’aux terres les plus éloignées de la Sibérie ; des terres de la Russie vers le nord jusqu’à l’Océan Pacifique ; vers l’est jusqu’à la Mer Noire et l’Ukraine. Ainsi que ce qui est au-delà ou qui fait face à l’Europe vers l’ouest.

 

2) L’Afrique. Sa partie orientale est bordée par la Mer Rouge jusqu’à l’océan Atlantique vers l’ouest et depuis la Mer Blanche vers le nord jusqu’à l’Océan Atlantique ; et elle est reliée à l’Océan Indien au sud.

 

3) L’Europe, qui est bordée par la Mer Blanche au sud, s’étendant jusqu’à la Mer du Nord puis l’Océan Atlantique au nord et à l’ouest, et les terres andalouses à l’ouest jusqu’à l’Ukraine à l’est.

 

4) L’Australie. C’est le continent qui se trouve au sud-est au milieu de l’Océan Pacifique.

 

5) L’Amérique du Sud. Il se trouve dans le Golfe de Panama de l’Océan Atlantique au nord et s’étend jusqu’à l’Océan Pacifique au sud.

 

6) L’Amérique du Nord. Elle est reliée à l’ouest à l’Océan Atlantique et à la Mer du Nord, et elle est reliée à l’est à l’Océan Pacifique.

 

Ce sont tous les continents de la terre par l’accord de ceux qui connaissent cela ; les petites et les plus grandes parcelles de terre sont reliées à ces continents. Ces continents sont connus de tous, et les races de leurs habitants sont connues, ainsi que leurs classes. Leur connaissance est telle que leur nombre exact est connu. Et les gens sont certains à ce sujet ; il ne fait aucun doute que les personnes susmentionnées dans ces six continents sont les peuples de la terre et qu’il n’y a personne d’autre sur la surface de la terre qu’eux.

Ainsi, quand quelqu’un vient nous informer qu’il y a d’autres personnes sur la terre que ces personnes mentionnées parmi les enfants d’Adam, et qui sont plus nombreuses que ces personnes qui sont connues des enfants d’Adam, plusieurs fois plus nombreuses que les personnes susmentionnées, nous réalisons la gravité de son erreur et qu’il s’est opposé à la réalité concluante ; et c’est quelque chose de clair, et cela augmente notre compréhension.

 

La huitième preuve

 

La rondeur de la terre est établie de telle sorte qu’il n’y a pas de débat à son sujet. Sheikh al-Islam Ibn Taymiyyah, ainsi qu’Ibn al-Qayyim, Ibn Kathir, et d’autres qu’eux l’ont mentionné.

Sheikh al-Islam a mentionné que les preuves du Livre et de la Sounnah concernant cette déclaration sont évidentes. Sheikh al-Islam Ibn Taymiyyah a dit : « Sachez que la terre est telle qu’il est convenu qu’elle est de forme ronde, et qu’il n’y a rien sous la surface de la terre sauf son noyau, et à la fin de cela est son noyau interne. C’est pourquoi nous n’avons pas de direction claire sauf deux : haut et bas. Et les directions diffèrent tout comme les gens diffèrent, et c’est par le biais du Livre, de la Sounnah et du Consensus. » Majmou’ al-Fatawa 5/150

 

De même, les personnes qui ont connaissance de cette affaire sont d’accord à son sujet. Il y avait, dans les temps anciens, ceux parmi les gens de connaissance qui s’opposaient au concept de la rondeur de la terre, avant que son affaire ne soit révélée. Ils pensaient que si elle était ronde cela contredisait le fait quel était plate, et c’est une erreur. En effet, un corps large et plat (et s’il était plat il aurait forcément une fin) peut aussi être rond. Allah Exalté a dit :

« Et la terre comment elle est nivelée ? » Sourate al-Ghashiyah 88: 20

Signification : Comment elle s’étend, et se répand au profit de tous les enfants d’Adam.

 

Allah Exalté a dit :

« Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit. » Sourate az-Zoumar 39: 5

 

Et ce qui tourne est rond, semblable à la rotation du turban autour de la tête. Allah Exalté a également dit :

« Et chacun vogue dans une orbite. » Sourate Ya-Sin 36: 40

 

De plus, pour correspondre à cela, la réalité est connue de telle sorte qu’il n’y a aucun doute en elle. Après l’apparition des inventions et des moyens de transport et de communication, la rondeur de la terre est devenue quelque chose de connu de tous ceux qui connaissaient la terre. Et il est possible, et une personne est capable, à tout moment, de connaître l’heure dans les divers endroits de la terre. Il sait que lorsqu’il fait nuit dans certaines directions, il fait jour dans d’autres ; et le contraire est vrai. Et le soleil continue sa course, alors quand il se lève d’un côté, il se couche de l’autre. Par exemple, si le soleil décline dans la Péninsule Arabique, il se couche à l’extrême est de la Chine et sur les terres du Japon. Lorsque le soleil se couche sur la Péninsule Arabique, il a commencé à se lever sur les terres d’Amérique. De plus, si le soleil décline en Amérique, il a commencé à se lever au Japon et en Chine, et ainsi de suite.

 

De même, celui qui voyage vers l’ouest à travers l’Océan Atlantique vers le nord-ouest se retrouvera en Amérique. Et de même, vers l’Océan Pacifique ; et s’il devait voyager depuis l’Océan Pacifique, il atteindrait le Japon puis la Chine et retournerait ensuite au lieu de départ. C’est le cas partout. On sait que si la terre est ronde, alors sa structure est restreinte. Par conséquent, l’affirmation de celui qui dit qu’il existe d’autres nations que celles qui ont été mentionnées et qui sont bien connues sur la face de la terre, est une affirmation qui s’oppose à l’évidence concluante ; et tout ce qui est comme cela est connu pour être une erreur.

 

Et sachez que celui qui s’oppose à ce que nous avons mentionné n’a d’autre preuve que celle que nous avons mentionnée dans le hadith d’an-Nawwas Ibn Sam’an, et nous avons également mentionné son explication.

 

De même, ils pensent que les noms restent tels qu’ils sont pour toujours. Donc, une fois qu’ils ont vu que ces nations ont d’autres noms qui leur sont spécifiques comme la Russie, le Japon et leurs semblables, ils ne croient pas à Ya'jouj et Ma'jouj, et c’est une erreur évidente. Combien de noms changent et changent au fil du temps ? Les noms des directions, les noms des gouvernements, les noms des éléments, tout est sujet à changement. À quelle fréquence un nom change-t-il pour un autre nom ? À quelle fréquence les nations évoluent-elles à partir d’autres nations ? Ceux qui connaissent les généalogies des Turcs (ce groupe comprend les peuples les plus dispersés : les Turcs Ottomans de Constantinople et d’Anatolie, les Turcomans d’Asie Centrale et de Perse, les Tartares de Russie méridionale et de Transcaucasie, les Magyars de la Hongrie, les Finlandais de Finlande et des provinces baltes, les tribus aborigènes de Sibérie et même les lointains Mongols et Mandchous) ont mentionné les Touraniyyoun (ou les Touraniens), qui sont de la lignée de Ya'jouj et Ma'jouj ; et cette nation continue de s’étendre à l’est et à l’ouest. On sait que les noms changent et se modifient souvent, et ce qui est dûment pris en considération sont les descriptions qui ont été mentionnées dans le Livre et la Sounnah ; et nous avons clarifié l’application de leurs descriptions sur ces nations dans ce qui précède.

C’est en plus du fait que le nom existe aujourd’hui, car en effet, le nom des terres d’origine de Ya'jouj et Ma'jouj (qui sont les terres de la Mongolie et du Turkestan oriental) sont encore connus, et ces tribus sont toujours appelées Ya'jouj et Ma'jouj. Et aujourd’hui, ils s’étendent de l’État de Russie.

 

La neuvième preuve

 

La neuvième preuve, qui est concluante de tout ce qui a précédé, est que les preuves du Livre et de la Sounnah, ainsi que les descriptions susmentionnées qu’elles contiennent de Ya'jouj et Ma'jouj, ne sont pas correctement appliquées à quiconque d’autre excepté ceux que nous avons mentionnés de ces nations. De même, la réalité de ces affaires est concluante pour la déterminer au moyen de la perception et de connaissance solide ; et une indication et une affirmation de ceci ont précédé. Lorsque tout cela sera combiné, vous saurez avec une certaine connaissance ne contenant aucun doute qu’ils sont applicables à ces nations, et qu’ils sont ceux qui sont destinés à travers eux, et qu’ils (les preuves) sont des preuves du message de Muhammad (sallallahou ‘aleyhi wa sallam).

 

Vous saurez, aussi, par ce qui précède, qu’il n’y a rien d’autre que ceux précités des enfants d’Adam sur la face de la terre, et que celui qui dit que Ya'jouj et Ma'jouj sont autres qu’eux n’a pas dit ceci basé sur la connaissance et la preuve ; ce n’est qu’une déclaration sans connaissance. Au contraire, elle s’oppose à une connaissance solide.

 

La dixième preuve

 

La dixième preuve est que le terme Ya'jouj et Ma'jouj est dérivé du mot « al-ajij » qui signifie « brûler » et « as-sour’ah » qui signifie « vitesse. » Le Législateur les a décrits avec ceci, ce qui indique ce que nous avons mentionné. Pour cette raison, il est plus probable que le terme soit le titre d’un genre, bien qu’un groupe de personnes savantes considère qu’il s’agit d’un groupe spécifique de l’Union Soviétique et qu’ils sont connus aujourd’hui sous ce nom. C’est le titre d’un genre qui les inclurait ainsi que ceux qui les suivent. Et cela sous deux angles :

 

1) Les descriptions susmentionnées dans le Livre et la Sounnah sont applicables à tous les groupes mentionnés, comme la déclaration d’Allah :

« Et qu’ils se précipiteront de chaque hauteur. » Sourate al-Anbiyah 21: 96

 

Ainsi que leur mal qui atteint les Musulmans en général et les Arabes en particulier, ainsi que la description de leur grand nombre, leur incrédulité, qu’ils soient la majorité des habitants du Feu, et à part cela de ce qui est clair à leur sujet. La transmission du Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) concernant le contingent qui est pour l’Enfer, et que sur 1000 il y en a 999 dans le Feu et un au Paradis, et que la majorité de ces gens du Feu sont de Ya'jouj et Ma'jouj. Ces choses ne peuvent pas être appliquées à qui que ce soit, sauf à un genre particulier. Comme beaucoup de gens n’étaient pas clairs sur cette question, l’affaire n’était pas évidente pour eux. Cela s’ajoute au fait que quiconque regarde les preuves de la législation, ainsi que les preuves intellectuelles, n’en doutera pas.

 

Je voudrais citer le discours de personnes dignes de confiance de cette époque et de ceux qui ont une connaissance complète de ces questions qui indiquent ce qui a été mentionné.

 

Amir Shakib Arslan a déclaré dans les notes de bas de page du livre Le Nouveau Monde de l’Islam que Ya'jouj et Ma'jouj sont les Mongols, et il mentionna leurs batailles contre les terres des Francs, leur défaite et leur conquête. Il a également dit dans son livre La conquête des Arabes p. 170, « A cette époque, les Mongols atteignirent la France et remplirent les terres de destruction et de carnage. Et les gens voyaient en eux une affirmation de la prophétie d’Ézéchiel concernant Ya’jouj et Majouj. »

Il a été écrit dans le premier volume d’al-Hilal as-Soundousiyyah d’Amir Shakib, à la p. 178 : « Ar-Razi a mentionné que les Goths (c’est-à-dire les rois d’Andalous) que les Musulmans ont vaincus et dont le dernier s’appelait Rodéric, étaient des enfants de Ya'jouj et Ma'jouj, qui sont la progéniture de Yafith (Japheth) Ibn Nouh. »

 

Dans le magazine al-Mannar, vol. 11, à la fin de la réponse à la question p. 284, il est écrit : « C’est le cas ; et quiconque réfléchit sur l’assaut des mongols tatars, qui sont la progéniture de Ya'jouj et Ma'jouj, contre les terres musulmanes et chrétiennes au 7ème siècle après l’Hijrah, et ce qu’ils ont provoqué de corruption sur la terre et ce qu’ils ont causé aux diverses nations de meurtre, d’abus et de massacre, comprendront qu’il est possible que cela se reproduise de leur part avant l’établissement de l’Heure. Comme le Noble Qur’an l’a mentionné :

« Jusqu’à ce que soient relâchés les Yājūj et les Mājūj... » Sourate al-Anbiyah 21: 96

 

Shakib Arslan mentionne dans les notes d’al-Mouqaddimah d’Ibn Khaldoun, ainsi que Le Nouveau Monde de l’Islam, la description de la pérennité des lignées des Tatars, Ya'jouj et Ma'jouj, et des Turcs, et comment ils entrent dans la généralité du peuple d’Europe après avoir habité l’Asie ; et certains des gens sont partis de là, tandis que la majorité d’entre eux sont restés en Asie.

 

L’auteur d’at-Tadhkirah (al-Qourtoubi, 2/86) a mentionné en parlant de la nature de diverses terres, les terres de Ya'jouj et Ma'jouj et le lieu où ils résident, et ce qu’ils ont troqué d’autres terres, dans un discours étendu qui soutient ce que nous avons mentionné.

 

Il est mentionné dans le magazine al-Fath, vol. 440 imprimé le 7 Mouharram 1254 à la p. 96 dans un article de Sheikh Muhammad Souleyman : « Les générations intermédiaires et les peuples d’Europe sont venus, transgressant les Musulmans et les combattant dans leurs maisons, faisant la guerre contre eux et contre leurs tentes ; et Ya'jouj et Ma'jouj ont émergé, ainsi les Tatars sont venus de l’est contre les terres de l’Islam et y ont pillé, détruit et créé le carnage, détruisant le Califat ; et ils ont tué le calife et les Musulmans se sont retrouvés dans une petite étendue de terre à l’est et un endroit clair à l’ouest.

 

De même, dans Minjam al-Imran fil-Moustadrak ‘Ala Mou’jam al-Bouldan de Muhammad Amin al-Khaniji, il est mentionné : « Des nations dont les mouvements sont connus, ainsi que la migration de leurs tribus, sont les Turcs Hankou. En effet, ce sont les plus anciennes des tribus dont nous connaissons l’histoire car elle touche d’autres nations ; peut-être étaient-ils la nation indo-germanique qui résidait près de la région de Yutighah dans la direction nord-ouest de la Chine. Cet événement, qui entraîna la conquête, la destruction et le pillage, eut lieu en 214 avant ‘Issa. » Il poursuivit en disant à la p. 62 : « Quand les Européens ont vu ce qu’ils ont vu des conquêtes des Mongols, qui s’étaient étendues de la Chine jusqu’à Cracovie (qui est au milieu de l’Europe) et jusqu’à la côte méditerranéenne et à l’ouest de l’Asie en 26 ans, la peur saisit leurs cœurs. »

 

Il a également dit dans al-Minjam, Vol.1, p. 72 : « Des ravages furent causés sur la terre par la conquête de la Russie au milieu de l’Asie, et l’Angleterre craignait que cela ne leur arrive. La fin de la guerre entre la Russie et les Circassiens eut lieu en 1864, correspondant à l’an 1281 de l’Hégire. Cela conduisit à la destruction de la grande muraille qui protégeait sa domination, et c’était la montagne du Caucase ; et cela les conduisit à atteindre leur objectif le plus important.

 

Al-Mas’oudi écrit dans al-Mouqtabis : « La frontière de la cinquième région était un océan de Sham, et elle s’étendait jusqu’aux recoins les plus reculés de Rome, de celle qui s’étendait de l’océan jusqu’à la Thrace et les terres de Bourjan et al-Istiban ainsi que Ya'jouj et Ma'jouj, les Turcs, les Khazars, al-Lan et al-Jalaliqah.

Ainsi, il les considérait tous comme étant sur les terres des Turcs.

 

Ibn Roustah a dit : « La sixième région commence à l’est et traverse les terres de Ya'jouj et Ma'jouj et sur les terres des Khazars, et elle s’étend jusqu’à l’océan occidental. Regardez comment il le mentionne explicitement en passant par les terres des Khazars, et cela est connu pour être près de la Mer Caspienne.

 

Al-Balkhi a dit dans son livre d’histoire, à la p. 534 : « La sixième région commence à l’est et passe par les terres de Ya'jouj et Ma'jouj, et elle se termine aux terres des Khazars puis au milieu de Gorgan jusqu’aux terres de Rome. » Les gens de savoir disent : « Ce qui est au-delà de ces régions jusqu’aux lieux habités que nous connaissons à partir de l’est vient des terres de Ya'jouj et Ma'jouj que l’on connaît, et la réalité l’affirme et elle est attestée ; et le discours des gens de l’histoire et de leurs vérificateurs, ainsi que ceux qui connaissent ces affaires, le soutiennent et l’attestent. »

 

Sur cette base, il est obligatoire pour celui qui en est certain et connaît les textes d’y croire et d’adorer Allah par ce biais. C’est à celui qui est confus concernant cette question de s’abstenir de parler avec certitude concernant l’une ou l’autre des deux affaires ; ainsi, il ne nie ni n’affirme. Et s’il n’est pas certain de l’une ou l’autre des deux affaires, alors il doit être patient et prendre son temps jusqu’à ce qu’il soit capable de contempler les preuves législatives, ainsi que les preuves intellectuelles, et ainsi connaître la réalité. S’il devient certain de l’une des deux affaires sur la base des preuves, alors il lui incombe de suivre la preuve correcte. Et s’il parlait avec certitude de l’une des deux affaires, suivant aveuglément sans savoir laquelle est correcte, alors il a parlé sans savoir et cela n’a aucun fondement dans cette question. Au contraire, toutes les affaires dépendent d’un fondement, que nous espérons qu’Allah actualise pour chaque chercheur de connaissances bénéfiques.

 

 

Nous demandons à Allah de nous guider, nous et nos frères parmi les Musulmans, vers Son droit chemin, dans la direction et la connaissance, afin que nous sachions ce qu’Il a fait descendre sur nous du Livre et d’al-hikmah, en général et en détail, et dans la direction de la connaissance afin que nous puissions parcourir le chemin qui mène à Allah et à la demeure de Son honneur par son intermédiaire, en adhérant aux commandements et en évitant les interdictions. En effet, Allah est Généreux et Bon.

 

Que les prières et la paix soient sur Muhammad, sa famille et tous ses compagnons.

 

Fin de l’Exposé

 

 

Cela mettra un certain nombre de pendule à l’heure.