Chapitre Six
 
De la quantité d’armement et de moyens une flotte exige et combien est dépensé du trésor 

 

Les coques des navires : D’abord, s’il est nécessaire de donner tout le bois du trésor d’état pour les mâts et les rames de la taxe gouvernementale des revenus, puis cinquante-six mille aspers sont donnés. Une bastarda vaut autant que trois galères, et une galéasse vaut autant que deux galères. En outre, chaque navire a un petit bateau en bois. Le bois pour une galère est composé de quatre cents pièces dont chacune est de douze mètres et elles sont faites de pins. Il est préférable qu’ils soient faits de pièces sèches et robustes. C’est la loi qu’il a deux cents eges (une sorte de bois) pour vingt-cinq aspers. Ceux qui les coupent dans les montagnes et les apportent reçoivent cinq aspers. Deux cent cinquante eges sont remplis dans les espaces vides et trente sont utilisés pour koğush tabani (une poutre carrée de bois supportant le sol) et ceux de seize yards chacun sont utilisés pour la ceinture et la quille. Vingt-cinq morceaux de bois de pin longs de seize coudées sont utilisés pour allégés les quartiers et il y a deux heaumes, dont un en réserve. Ils sont faits de frêne. Il y a deux mâts et trois mâts de charge, dont l’un est attaché et deux conservés en tant que pièces de rechange sous l’aile. Il y a soixante-quinze avirons, cinquante d’entre eux sont montés et vingt-cinq sont conservés comme pièces de rechange dans la cale.

 

Domaines de forêt : Chaque année, mille sapins sont coupés dans la province de Kocaili. En dehors de cela, trois charges de bois et de chaux sont apportées chaque année à des fins de réparation dans les domaines. Ceux-ci sont obtenus de ce sancak et des comtés (kaza, c’est-à-dire les districts de juge) des sancaks de Bursa, qui sont douze : Sapanca, Ada, Akyazi, Yörükan-i Akyazi, Ab-i Safi, Sariçayir, Geyve, Akhisar, Yalakabad et Iznik.

 

Clous variés : Une galère nécessite une centaine de kantars de clous. On dit que si on est économe, on peut aussi faire avec quatre-vingts d’entre eux. Le plus robuste et le plus parfait, le meilleur. Trois cent quatre-vingt-douze kantars de clous sont dépensés pour des galéasses et cinq cents kantars sont dépensés pour les bastardes. Le nom qu’ils donnent à mismar est clou. Selon le prix officiellement fixé du marché, un kantar d’entre eux coute six cent seize aspers sur la base de quatorze aspers pour un okka. Sa valeur est connue en conséquence.

 

Remplacement de l’ancre d’un navire : Une galère nécessite cinq ancres. Celles-ci sont faites de sept, huit, neuf ou dix kantars. Une galéasse nécessite deux ancres avec deux crochets. Ils pèsent seize kantars chacun. De plus, quatre ancrages avec quatre crochets sont requis. Ils pèsent chacun douze kantars. La même chose est requise pour les bastarda. Le fer pour ceux-ci est acheté en utilisant le revenu de l’impôt du gouvernement. Une ancre ne s’use pas sauf que si une corde se coupe et elle peut rester au fond de la mer. Sa valeur peut être déterminée en regardant le clou.

 

Cordes : Une galère reçoit un total de vingt-sept bobines de corde composé de haubans, d’élingues, de yalki kazi, d’üyürdek, de « bradone » et de « tartila » pour la voile supérieure et la grande voile. La bobine est le nom donné aux cercles rassemblés (des cordes). L’Uyürdek et la bradone pèsent quatre kantars chacun. Le reste est mince. Cinq câbles de corde sont nécessaires pour attacher les ancres et chacun d’eux a une longueur de quatre-vingt brasses (155m). Quand ils atteignent neuf kantars de sept, ils sont pesés. Quatre cordes kaynak (différents noms étaient donnés aux différents types de cordes utilisées dans les navires à ce moment-là) sont également nécessaires pour attacher au côté de l’ancre, et chacune d’elle pèse trois kantars. Quatre autres aussières sont nécessaires pour attacher un navire à la terre et chacune d’elles a soixante brasses de long (109m) et pèse quatre kantars. Cependant l’ancre de la corde d’une galéasse exige quinze kantars et son crochet exige douze kantars. C’est la même chose pour un bastarda.

 

La loi de remplacement : La corde d’une ancre est aussi appelée gomana ou dorditse. Dans chaque galère, il reste deux cordes sur cinq et les trois autres sont remplacées chaque année. Sur les quatre aussières et les quatre kaynaks, deux restent et les deux autres sont remplacés. L’Uyürdek est renouvelé chaque année. Les haubans et les autres petites cordes sont remplacés tous les deux ans.

 

Domaines de chanvre : Sept mille kantars de chanvre de Samsun sont définis. Trente kantars d’Ahta-bolu et un peu de fil et de chanvre d’Izmir sont amenés. Il y a des domaines de chanvre à Menemen, Mihalich, Inebolu, Salonique, Misivri et Bartin.

 

Les types de voiles : Dans le passé, ils utilisaient trois voiles pour une galère.

La Grande Voile, qui est appellée Cankurtaran (sauveuse de vie), est déployée pour soulever le navire sur le sable afin que le sable ne les domine pas. Elle a soixante-quinze fois laizes et faite de mille quatre cents coudées (640m) de tissu. Cette voile semblait inutile, donc Chalabi ‘Ali Bacha l’a fit enlever quand il fut le capitaine.

La Voile du milieu est faite de mille deux cents coudées (548m) de tissu. Elle est utilisée tout le temps.

La petite voile est faite de huit cents coudées (365m) de tissu. Elle est appelé tourmentin, la voile de la tempête et est utilisée dans les tempêtes. Celles-ci ont une forme triangulaire.

La Misaine est une autre voile requise par chaque galère. C’est la voile la plus haute et elle a une forme rectangulaire. Il est fait de six cents coudées (274m) de tissu et est toujours utilisé.

Les Auvents : Chaque galère nécessite deux auvents. Chacun d’eux est fait de soixante morceaux de tissu épais et chaque pièce a quinze coudées (6.8m) de longueur. Si cela devient nécessaire pendant la pluie, ils les tirent l’un sur l’autre. Les auvents et les voiles des galéasses et des bastarda sont différentes de celle décrite ici.

La loi de remplacement : Une voile est remplacée tous les trois-quatre ans. Des deux auvents, l’un reste et l’autre est remplacé.

 

Domaines de Tissu : La plupart des tissus mentionnés ci-dessus sont fabriqués à Livadya et certains d’entre eux sont tissés à Menemen. Le tissu pour les auvents est traité dans la plaine d’Ece, car c’est le domaine réservé. Les tisserands à Istanbul peuvent aussi le faire quand c’est nécessaire. Le tissu de la voile d’Egypte est orné et joli mais il arrive rarement ici. Cependant, la doublure pour couvrir le tissu à la poupe vient d’Egypte.

 

Tentes : La couverture pour la poupe s’appelle une tente. Elle est faite de soixante-dix coudées (32m) de drap de bonne qualité pour chaque galère. Elle est remplacée tous les deux ans. Les tentes de la bastarda des Bachas étaient faites de brocart à l’époque de Cigaloğlu. Puis ils la firent de velours vert puis rouge. Plus tard, ils décidèrent pour la popeline rouge. Avec son installation, elle coûte environ une charge d’aspers (100 000 aspers) et elle est renouvelée chaque année. L’anciennne est donné aux servants.

 

Lanternes : Il y a trois lanternes à la poupe d’une bastarda et le navire du Sultan. Ceux de la bastarda des mécréants sont installés le long du navire, de sorte qu’ils sont installés le long de la largeur du navire pour la distinguer des navires mécréants. Au sommet des mâts, ils mettent parfois des drapeaux et parfois des lanternes. Chaque année, plusieurs boîtes de cire sont allouées par le gouvernement à partir des recettes fiscales. D’autres capitaines avec des lanternes reçoivent un okka pour deux. Vingt-cinq morceaux de cire jaune sont donnés pour qu’ils brûlent et voguent devant les bateaux qui n’ont pas de lanternes. Une galère reçoit également deux kantars d’huile de lin chaque année à brûler au sommet des quartiers et qui est consumée en trois endroits.

 

Canons : Chaque galère reçoit trois canons. L’un d’eux est le canon principal. Il est de quatorze-quinze empans ; il tire des boulets de douze okkas. S’il y en plus, il n’y a pas de mal à cela. Ces canons ne peuvent être inférieurs à quarante kantars. Les canons des deux côtés sont nécessaires, tout comme les canons pivotants de dix empans. S’ils sont plus longs, c’est mieux. Cependant les canons d’une galéasse sont deux canons de quartier. Ils pèsent seize okkas chacun. Quatre canons pivotants sont placés sur la poutre temporaire et deux sont placés sur les côtés. Deux canons sont installés du côté de la poupe au-dessus de la barre et deux sont placés du côté de l’étrave. En outre, il y a six canons de tir de baisse chacun. Certains d’entre eux sont des canons pivotants. Ils sont installés des deux côtés sur les ailes. Ensemble avec ces douze canons, il y a un total de vingt-quatre canons.

 

Poudre à canon : Chaque galère reçoit vingt kantars de poudre ; le montant exact est déterminé en fonction du besoin. La majeure partie de la poudre est apportée d’Egypte. Cependant, comme elle n’est pas traitée, elle ne peut pas tirer des obus sur de longues distances et elle désactive la décharge d’une arme à feu.

 

Bombarderies : Dans le passé, chaque navire recevait des bombes et d’autres équipements de guerre. Ils devraient être aussi donnés aujourd’hui.

 

Fanions et drapeaux : Les fanions, les drapeaux (pour la poupe) et les drapeaux de vent sont donnés à la bastarda des Bachas et au navire du Chambellan de l’Arsenal du revenu des impôts du gouvernement. Les autres navires reçoivent un drapeau rouge et jaune pour la poupe des recettes fiscales du gouvernement et le reste des drapeaux et des fanions sont préparés en utilisant leurs propres revenus. Les fanions et drapeaux d’un navire sont en soie et coûtent au moins deux cents piastres (kouroush). Tous les capitaines reçoivent tout ce dont ils ont besoin en termes d’armement et d’équipement s nécessaires provenant des sources de l’état. Les capitaines des navires reçoivent quinze mille aspers comme allocation pour les provisions des navires.

 

Biscuits durs et tonneaux : Dans les galères, un tonneau est donné pour chaque homme et de l’eau est fournie. Un demi-okka de biscuits durs est attribué à partir des recettes fiscales du gouvernement pour chaque marin et rameur. Dans les vaisseaux des Bachas, ceux-ci sont aussi donnés aux guerriers mais ils ne leur sont pas donnés dans les autres navires.

 

Calfeutrage et huile : Quand la coque du navire est construite, ils la brûlent d’abord avec des buissons puis la sèche. Dans le premier calfatage d’une galère, ils utilisaient douze kantars de laine nettoyante et vingt-cinq kantars de goudron. Chalabi ‘Ali Bacha décida de retirer cinq d’entre eux, de sorte qu’ils utilisent aujourd’hui vingt kantars (de goudron). Dans chaque espalmage, quatre kantars de suif sont utilisés et il l’enduise autant que nécessaire. Cependant, il est habituel d’espalmer trois fois les navires. L’un est fait au chantier naval et les deux autres à l’extérieur. À l’extérieur, deux navires sont côte à côte et six personnes les espalment et les calfeutrent. Chaque navire a un chaudron de goudron, un chaudron d’huile, une écumoire et une louche.

 

Plomb : Mis à part les deux okkas de plomb qui sont mis aux poignées de toutes les rames, deux dalles de plomb sont données à chaque navire pour fermer les évents.

 

Fathomètre : Chaque navire en possède un afin d’examiner la profondeur de la mer. Une ficelle aussi large qu’un doigt et aussi longue que soixante-dix-huit brasses (142m) est prise et six plombs horizontaux sont attachés à la pointe comme une boule de romaine. Les pièces de plomb pèsent trois okkas. Quand cela est nécessaire, ils étendent du suif sur cette pièce horizontale et ils attachent la ficelle à la poupe et ils la lancent dès le début. Un homme le tient de la poupe et il l’enlève et le vérifie après qu’il a touché le fond. S’il y a des roches au fond, on peut voir des entailles sur le suif. Si c’est du sable, alors il reste coincé dessus. Si c’est adéquat pour la mousse, ils peuvent aussi le dire. Chaque type d’endroit a un signe, ainsi ils peuvent leur indiquer par les signes.

 

Carte et boussole : Une carte est un morceau de cuir sur lequel un dessin de la mer a été fait et les vents ont été écrits. Une boussole est un outil avec un pendule qui est dans une boîte et est similaire à un outil qui montre la direction de la prière (La Mecque). En utilisant une carte, on peut trouver les étoiles et la navigation peut être planifiée en calculant quels vents soufflent où donc ils naviguent en conséquence. Ils utilisent des vents autres que les deux qui soufflent à travers eux. S’ils naviguent la nuit, ils allument une lampe à huile et regardent l’horloge. S’ils voient des récifs ou une situation désavantageuse sur le chemin, ils tournent la barre et passent à côté d’eux. C’est parce qu’un navire est semblable à une pierre et un œuf. Si le vent est défavorable et qu’une tempête éclate et qu’ils sont traînés au mauvais endroit, ils continuent à naviguer en regardant (leurs outils). Il y a deux capitaines dans chaque navire à cette fin. Si l’un d’eux est incapable de faire son devoir, alors l’autre le remplace. Les navires de capitaine ont aussi des jumelles. Ils les utilisent quand c’est nécessaire. Tout cet équipement et les outils sont mis dans une petite remise après qu’ils sont apportés et sont enregistrés.

 

Lest et stockage : Les ballasts composés de cailloux sont placés dans chaque navire dans une quantité qu’il peut porter. Ils sont déchargés si nécessaire et des charges sont mises et empilées à leur place. Certains navires peuvent naviguer directement ; d’autres peuvent naviguer si le côté de la poupe est plus bas, mais pas si le côté de l’étrave est plus bas, donc ils les empilent en conséquence. Cependant, il n’est pas nécessaire de suivre ces règles dans les bastarda des Bachas ; ils les empilent comme nécessaire. C’est parce que la bastarda n’a pas besoin d’être rapide.

Toutes ces armes et équipements sont approximativement les suivants : les outils, l’armement et les équipements des galéasses et de cinquante galères, les salaires des rameurs et des cordonniers, les provisions, le coût des biscuits durs réservés à la flotte royale, coûtent environ mille six cents bourses d’aspers y compris tout ce que nous avons mentionné. Six cent vingt et un de ces montants sont prélevés sur les successions d’ocaklik avariz (les places données aux contribuables qui sont responsables des impôts avariz dans le système iltizam) données par le Sultan pour les rameurs et quatre-vingt-cinq charges d’aspers sont pour les biscuits durs. Le montant d’argent dépensé pour une flotte en partance est calculé, plus ou moins, en fonction de ces paramètres.

 

 


 

Chapitre sept
 
Sur les conseils aux pirates concernant les affaires de la mer et de la flotte
 

Conseil : Ce n’est pas un secret que le plus grand soutien de l’État Ottoman est les affaires de la mer et qu’il faut lui accorder une importance prioritaire. C’est parce que la splendeur et le titre d’un état dont les fortunes s’améliorent sont de gouverner les deux terres et les deux mers. En dehors de cela, la plupart du pays ottoman est composé d’îles et de rivages, et surtout, la mer est le bienfaiteur d’Istanbul qui est le siège du gouvernement, il n’y a aucun doute à ce sujet. Ensuite, les Musulmans sont récemment entrés en Europe, soit le quart du monde, et ils s’y sont intéressés. Les anciens Sultans ne purent s’emparer de la Roumanie, de la Bosnie et de la Hongrie que par des guerres et des mesures prolongées. Les endroits que nous avons mentionnés sont des parties de l’Europe. Comme maintenir ces gains et les garder dépendait du contrôle des mers, ils déployèrent de grands efforts à cet égard. Aujourd’hui, l’important est aussi d’éviter l’insouciance et de faire le maximum d’efforts. Qu’Allah Exalté accorde le succès. Laissez-nous donnez des conseils maintenant.

 

Le premier conseil est que si le capitaine en personne n’est pas un pirate, alors il devrait consulter les pirates à propos de la mer et des guerres navales et il ne doit pas agir seul sur la base de sa propre décision. La plupart de ceux qui ne firent que ce qu’ils pensaient être la bonne chose le regrettèrent. C’est particulièrement vrai parce que s’il fait une erreur en faisant quelque chose, alors les préjudices subséquents ne seront pas seulement pour lui-même.

 

Le deuxième conseil est que les navires de la flotte devraient être construits dans le chantier naval de l’état autant que possible. De cette façon, ils peuvent être terminés en temps et construit rapidement et le fardeau sera aussi beaucoup moindre pour les sujets.

 

Le troisième conseil est que l’équipement et tous les approvisionnements nécessaires des navires devraient être complètement achevés sans aucune déficience. On devrait commencer chaque tâche en temps et il ne devrait avoir aucune place pour la négligence.

 

Le quatrième conseil est qu’une sentinelle devrait être présente après la sortie de la flotte dans les Dardanelles. En naviguant, deux galiotes devraient naviguer trois milles en avant de la flotte et ils devraient attendre deux-trois milles de la flotte quand la flotte est dans un port. Deux navires begs devraient partir une heure après la flotte et recueillir le reste des soldats.

 

Le cinquième conseil est que si la flotte est composée de deux cents navires alors il devrait y avoir deux groupes. Cent d’entre eux devraient partir un jour devant le Bacha de Rhodes. C’est parce que chaque port ne peut pas gérer deux cents navires. C’est ainsi que l’on faisait autrefois. De tels ports sont peu nombreux. Il est possible de rester de chaque côté des îles. Partout où le vent souffle, ils passent de l’autre côté. Le rivage n’est pas ainsi.

 

Le sixième conseil est que si la flotte atteint un port autour des rivages de Roumélie et d’Anatolie parmi les îles, alors elle ne devrait pas laisser passer l’occasion d’y rester basée sur la pensée qu’il pourrait y avoir un autre port au-delà de celui-ci parce qu’il y a beaucoup de possibilités. Un vent défavorable peut souffler ou la nuit peut arriver bientôt et la situation peut devenir trop difficile. Il est incorrect de partir et de chercher un autre endroit dans la mer.

 

Le septième conseil est qu’après avoir quitté les Dardanelles, la flotte ne doit pas prendre la mer avant de prier la prière de l’aube.

 

Le huitième conseil est que les capitaines de la bastarda devraient être parmi ceux qui ont été dans les îles et devraient avoir des années d’expérience de piraterie dans la mer parce que la navigation et l’arrêt de la flotte dépendent d’eux.

 

Le neuvième conseil est que lorsque la flotte prend la mer, les rameurs de la bastarda doivent ramer comme une aile d’aigle, ce qui signifie qu’ils doivent ramer lentement, pas rapidement comme le navire de messager. Il est bien connu que lorsque les capitaines espagnols nous critiquèrent en disant « vos navires ne sont pas rapides, » nos pirates expérimentés répondirent « nos navires ne chassent pas ceux qui fuient et ne fuient pas ceux qui nous chassent, » ce qui les rendit silencieux.

 

Le dixième conseil est que les navires begs vont toujours devant la bastarda. Ils ne devraient pas faire attention à son lest pour la rapidité car la bastarda n’a pas besoin d’être rapide. Il ne devrait pas dépasser les navires des Begs. Si c’est le cas, il aura implicitement permis aux galériens de se révolter et de s’emparer du navire.

 

Le onzième avis est que les navires devraient être divisés en deux groupes au moment de l’espalme. Quand un groupe est espalmé, l’autre groupe doit les protéger et s’espalmer après eux. Les ennemis attaquèrent une fois les navires pendant qu’ils étaient espalmés et causèrent beaucoup de dégâts.

 

Le douzième conseil est que quand la flotte arrive à Avarin, deux galliots devraient être envoyés sur les rives des mécréants afin de capturer des prisonniers d’entre eux (pour les utiliser comme informateurs). Si les mécréants attendent autour de Messine, alors les rivages devraient être protégés et la flotte ne devrait pas mettre la voile.

 

Le treizième conseil est que si la flotte des mécréants n’est pas à Messine et que les capitaines veulent se rendre sur les rives des mécréants ou en haute mer, alors ils doivent désemparer quinze navires. C’est-à-dire, qu’ils devraient enlever leurs rameurs et leurs combattants, y laisser les navires faibles et choisir des rameurs et des combattants robustes et forts (et les emmener) avec eux.

 

Le quatorzième conseil est que lorsqu’il est nécessaire d’aller en haute mer d’Avarin, l’eau suffisante pour quinze jours devrait être commandée pour les tonneaux. Ils devraient quitter le port après la prière du coucher du soleil et les sujets à Avarin devraient garder un feu brûlant dans un endroit élevé pendant un jour et une nuit de sorte que si une tempête apparaît et que la flotte est obligée de revenir, ils pourront trouver le port. Peut-être qu’un homme devrait être laissé avec les sujets là pour cette tâche.

 

Le quinzième conseil est que si l’intention est faite de naviguer pour la haute mer, les équipages devraient être ordonnés d’allumer leurs lanternes si une tempête éclate la nuit. S’ils n’ont pas de lanterne, ils devraient en trouver une et l’accrocher afin que les navires ne se trompent pas et n’entrent pas en collision les uns avec les autres.

 

Le seizième conseil est que la flotte ne devrait pas beaucoup naviguer autour des îles. Il devrait naviguer principalement autour des rivages de Roumélie et d’Anatolie car c’est peu profond autour des îles et il y a des tourbillons dans ces zones. Si un vent souffle, il peut faire perdre sa direction à un navire, il est impossible de s’approcher d’un endroit désiré. Chaque île a un tourbillon différent et elles ont beaucoup de récifs. De nombreux navires coulèrent là-bas en peu de temps. Ils disent « adalar arasi donanma kanarasi, » ce qui signifie que la zone autour des îles a été (la cause de) la destruction des navires.

 

Le dix-septième conseil est que lorsque la flotte se rend sur les rives de Roumélie ou d’Anatolie, dix galliots devraient protéger la zone autour des îles.

 

Le dix-huitième conseil est que, s’il (le temps) devient brumeux, alors ils devraient mouiller immédiatement s’ils rencontrent une rive. Ils ne devraient pas bouger tant que le brouillard n’aura pas disparu. S’ils sont en haute mer, l’orchestre militaire devrait jouer depuis la bastarda du Bacha. Les autres devraient aussi jouer et ne devraient pas s’arrêter jusqu’à ce que le brouillard soit dégagé de sorte que les navires ne soient pas dispersés.

 

Le dix-neuvième conseil est que les capitaines devraient donner beaucoup d’importance à connaître la science de la navigation. Ils ne devraient pas ignorer comment utiliser une boussole ou une carte, et ils devraient également montrer un grand respect à ceux qui savent comment les utiliser. Ceux qui ne les connaissent pas devraient s’y intéresser et les apprendre.

 

Le vingtième conseil est que le capitaine Bacha devrait les tester comme Dervish Bacha. Dervish Bacha plaça une boussole et une carte au moment de la distribution des salaires et assigna une personne nommée Mouslou Chavoush comme superviseur. Il testa les capitaines et les autres marins en attachant l’aussière (l’épreuve était sur la façon d’attacher la corde de haussière à la terre et aussi si les marins savaient de quel côté le navire devait être lié à la terre en fonction du vent [ndt]) puis il leur donna leur salaire. Ensuite, ceux qui ne savaient pas devinrent enthousiastes à l’idée d’apprendre.

 

Le vingt et unième conseil est que si notre flotte traverse la flotte des mécréants, et que notre flotte est proche de la Roumélie ou des rives anatoliennes, et la flotte des mécréants est absente de la rive, alors notre flotte ne devrait pas tenter d’attaquer. Peut-être devraient-ils faire semblant de ne pas les voir. Cependant, si nos navires sont éloignés du rivage et si les mécréants sont près du rivage, ou si les rivages appartiennent aux mécréants, ou si les deux flottes sont en haute mer, dans tous ces trois cas notre flotte devrait les attaquer. Les raisons de ceci ont été expliquées dans le chapitre sur la guerre.

 

Le vingt-deuxième conseil est que si le bateau des mécréants est un galion, alors on ne devrait pas être enthousiaste pour l’attaquer. Il est préférable de tirer des obus de loin et de l’approcher et de l’attaquer après que sa barre et son mât soient brisés. S’il y a beaucoup de vent, alors il devrait être chassé avec la voile de bord et on devrait attendre que le vent tombe et que la mer devienne plus calme.

 

Le vingt-troisième conseil est que dans la guerre, les galères devraient être alignées d’une manière ordonnée. Le navire du capitaine (c.-à-d. Le capitaine Bacha, le grand amiral de la marine) devrait rester derrière et cinq navires devraient l’accompagner. Trois d’entre eux devraient être derrière et deux d’entre eux devraient être devant lui.

 

Le vingt-quatrième conseil est que le capitaine Bacha et le commandant devraient rester dans leurs navires et ils ne devraient pas les quitter pendant une guerre en pensant à faire quelque chose. Ils devraient envoyer leurs Agas (c.-à-d. officiers janissaire) pour diriger les soldats. Dans une telle situation, il est contre la loi et inapproprié pour un commandant d’être sur un petit bateau.

 

Le vingt-cinquième conseil est que le capitaine Bacha devrait rester à sa place. Il ne devrait pas essayer d’aller attaquer l’ennemi lui-même. C’est parce que quand la tête est partie que les pieds ne restent pas. Beaucoup de dommages furent observés dans de tels cas. La chose utile que les commandants peuvent faire c’est de rester à leur place.

 

Le vingt-sixième conseil est que cent mécréants (ici, les prisonniers pris à l’ennemi qui sont utilisés comme rameurs dans les navires) devraient être retirés des navires begs et ils devraient être remplacés par des Turcs. Ceux qui agissent à l’encontre de cela devraient être punis parce que souvent ces galériens se sont déchaînés pendant une guerre et ont repris les navires dans lesquels ils travaillaient.

 

Le vingt-septième conseil est que les rameurs des navires devraient être un mélange de Turcs et de galériens pris à l’ennemi. Les vieux capitaines choisissaient le meilleur des rameurs et plaçaient trois galériens et trois Turcs pour les rames de la bastarda. Il faut être très prudent avec les galériens. Il ne faut pas déployer beaucoup de mécréants dans les bateaux d’Istanbul et les marins mécréants qui sont engagés avec l’argent du trésor devraient être distribués aux navires et ils devraient être enregistrés. Les capitaines consentent à (la présence de) cinquante mécréants dans un navire. Il vaut mieux que les Turcs pratiquent l’aviron autant qu’ils le savent. On ne devrait pas être avide de l’habileté des galériens. Les navires que les galériens prirent et emportèrent avec eux sont innombrables jusqu’à maintenant.

 

Le vingt-huitième conseil est que quand la flotte navigue en dehors (des Dardanelles), un galliot devrait être envoyé pour capturer un prisonnier des mécréants pour l’employer en tant qu’informateur. Dans le passé, ils avaient l’habitude d’aller sur les rives des mécréants pour cela ; maintenant ce n’est plus nécessaire.

 

Le vingt-neuvième conseil est que si un navire est touché par des canons et des fusils lors d’une bataille et qu’une partie de son équipage est martyrisé et blessé, ils doivent immédiatement être mis dans la soute. Si les gens du vaisseau les voient, cela engendre de la misère alors les gens deviennent consternés ou effrayés.

 

Le trentième conseil est que lorsque la capture d’un navire est accomplie, ils devraient d’abord examiner ses canons et les clouer si nécessaire. Ils ne devraient pas commencer à piller le butin avant que la saisie du navire ne soit terminée (et la victoire assurée).

 

Le trente et unième conseil est que si un obus frappe un navire dans la partie sous l’eau, et s’il n’est pas possible de boucher immédiatement la brèche, Il faut laisser tomber certaines choses comme de longs chiffons, des serviettes ou des turbans dans la mer afin que le courant puisse les attirer et fermer l’orifice. Certains navires furent sauvés du naufrage en faisant ceci.

 

Le trente-deuxième conseil est que les canonniers devraient être habiles dans leur profession et enseigner aux inexpérimentés. Un canonnier habile devrait être trouvé pour chaque canon sur un navire.

 

Le trente-troisième conseil est que la poudre à canon doit avoir été vitrifiée (c.-à-d. que l’humidité de celle-ci doit avoir été enlevée). La plus grande partie de la poudre provient d’Egypte et il a été jugé approprié pour elle d’y être vitrifiée. Un ordre à cet effet fut envoyé par Salih Bacha dans les vieux jours. Les canons des mécréants ne sont que de douze travées, mais ils tirent des obus à de plus grandes distances en raison de la puissance de leur poudre.

 

Le trente-quatrième conseil est que l’importance devrait être attachée aux bombes, aux flèches et aux outils pour brûler les voiles des navires des mécréants. De plus, les outils de défense ne devraient pas être négligés.

 

Le trente-cinquième conseil est que, comme il y a des soldats qui ont conquis les provinces depuis l’ancien temps, il ne faut pas être enthousiaste de recruter des marins (des Turcs sur les rives des îles non-musulmanes). Il faut penser aux moyens appropriés d’utiliser les soldats à la place.

 

Le trente-sixième conseil est qu’après qu’un galion ait sorti la flotte des Dardanelles, il ne devrait pas sortir avec eux. Ce n’est pas bien d’être un obstacle pour eux. Au contraire, il est peut-être nuisible.

 

Le trente-septième conseil est que la flotte devrait être légère et rapide dans la mer. De cette façon, les mécréants peuvent être vaincus parce que leurs galiotes ne peuvent pas quitter les galères et aller à la même vitesse avec nos navires. La navigation des galions dépend du vent.

 

Le trente-huitième Conseil est que l’on devrait faire des efforts pour piller l’île de la Baie et construire des châteaux sur les rives afin que les mécréants puissent être affaiblis par cela.

 

Le trente-neuvième conseil est que la conquête des châteaux de Corfou et de Zadra ne devrait pas être considéré comme facile, et si leur conquête est prévue, alors beaucoup de préparations et de mesures devraient être exécutées avant de l’entreprendre. La conquête du château de Lépante par le regretté Sultan Bayazid Khan fut due à de grands efforts.

 

Le quarantième conseil est que les campagnes militaires et les conquêtes des anciens Sultans, les récits et les écrits sur les campagnes militaires et les guerres des capitaines devraient être vues, des leçons devraient être tirées de ceux-ci et on ne devrait pas être insouciant.

 

 

La conclusion du livre et le résumé du compte rendu

 

Quelques mots requis par la situation et l’heure

 

Les affaires d’Allah Exalté ne sont pas déficientes et ne sont pas dépourvues de sagesse et de bonnes causes. Dans chaque cas, il y a beaucoup de sagesses cachées que l’intellect humain ne peut saisir. Dans ce monde de matière et de séparation, toutes les créations sont subordonnées à la puissance d’Allah Exalté et soumises à sa Force Omnipotente. Il a créé des êtres sur la terre et dans les cieux qui leur conviennent. La Terre est l’habitat des êtres vivants qui vivent sur terre et Il en a fait la patrie de tous les êtres qui respirent. Ce n’est la propriété de personne ; Allah Exalté en est le véritable propriétaire. Les êtres qui parlent et ceux qui ne parlent pas sont tous Ses serviteurs. Selon Sa sagesse, Il a rendu certains d’entre eux supérieurs aux autres. Il a décrété les dispositions, les insuffisances, les compétences et autres questions de tous dans leur totalité et a déterminé leur sort à tous ces égards. Il a donné à certains de Ses serviteurs la richesse de ce monde et du Sultanat. Parfois, Il fait que certains de Ses serviteurs deviennent pauvres quand ils sont riches. Il fait déménager Ses serviteurs d’un endroit à un autre dans ce monde, et quand certains d’entre eux commencent à penser que la propriété leur appartient et commencent à devenir fiers parce qu’ils y sont restés un moment, Allah Exalté les enlève et amène d’autres personnes à leur place.

 

Même si les mécréants Le renient et Lui désobéissent, Il les rend parfois supérieurs à d’autres pour donner quelques leçons. Il enleva le pays grec de Ses serviteurs mécréants et le donna à Ses serviteurs croyants. Il enleva la province d’Andalousie de Ses serviteurs croyants et l’a donna à Ses serviteurs mécréants. Il enleva les Sounnites du Khorasan et de l’Irak perse et installa les chiites. Il fait ce qu’Il veut dans son royaume.

Kesmiş atmişdir ani, etme cedel

Tîğ-i "lä-yüs’elü ammâ yef’al

(Signifiant « Ne discute pas à ce sujet,  Celui qui n’est pas interrogé pour ce qu’Il fait a décidé de le faire. » Ici, la référence est à Dieu comme mentionné dans un verset du Qur’an qui dit « Il n’est pas interrogé sur ce qu’Il fait » (Chapitre 21, verset 23))

 

Il, que Sa Louange et Sa Gloire soit Exaltée, a fait de ce monde un monde de causes et Il a manifesté tous les destins par Sa volonté et Sa Puissance Absolue. Ceci est tel qu’Il démontre Sa Puissance par Ses actions directes derrière un voile qui Le cache de la vue. Toutes les conditions qui apparaissent sont les conséquences de son Omnipotence absolue. À cause de Sa Bonté et de Son Exaltation, Il accorda un libre arbitre partiel à Ses serviteurs et leur donna la force de l’utiliser. Puis Il réalisa Son Décret pour créer cela. Il donna des ordres dans de nombreux endroits dans Son Livre Sacré, le Qur’an, afin d’enseigner aux êtres humains qu’ils doivent chercher des moyens et faire des efforts pour essayer de réaliser les choses qu’ils veulent. Dans certaines voies avec des ordres clairs d’Allah Exalté et dans le cas de causes intangibles, avec un faible niveau d’ordre. Comme le renforcement du corps et son devenir ordonné comme mentionné dans le Verset « koulou wa ashrabou »55 (La citation se réfère à un verset du Qur’an (chapitre 7, verset 31) qui dit : « Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès») ​​et les Versets sur la justice et le comportement parfait pour l’ordre social et le verset qui dit « wa a’idou lahoum wa mastata’toum min qouwwatin » (la citation se réfère à un verset du Qur’an (chapitre 8, verset 60) qui dit : « Et préparez (pour lutter) contre eux tout ce que vous pouvez comme force ») sur les questions de guerre. Donc ce qu’un serviteur d’Allah doit faire est d’obéir aux commandements d’Allah Exalté  et de ne pas montrer de négligence ou d’indifférence à leur égard. Quand un serviteur fait l’effort, il accomplit ainsi le service requis d’un serviteur, et après cela, l’accomplissement de cette tâche dépend de la volonté d’Allah qui créé les causes. S’il le veut, Il le crée et le fait, et s’Il ne le veut pas, alors Il ne le crée pas. Il n’est pas obligé de répondre aux souhaits des domestiques. Cependant, ne pas chercher un moyen de faire quelque chose et le négliger signifie désobéir au commandement d’Allah, à Lui les Louanges et la Gloire, et ainsi le serviteur devient coupable. Par conséquent, Il mérite la punition et la réprimande du Seigneur. Alors Il est averti et puni par Allah Exalté qui fait que les ennemis l’attaquent, pour réduire ce qu’il a entre les mains et des tourments similaires. S’il ne se réveille pas et ne s’amende pas à cause de ceux-ci et fait tout ce qu’il peut, alors la punition et la réprimande sont augmentées et cela empire au fil du temps.

 

Revenons-en maintenant au sujet que nous avons abordé : aujourd’hui, le fait que les ennemis soient devenus ingérables, la rareté de l’argent, le désordre dans les affaires du trésor et les sujets (de l’état) sont tous une conséquence des lacunes et des négligences dans la recherche des moyens de les éliminer. Mettre en œuvre les solutions qui permettraient de les éliminer de manière appropriée peut être fait en appliquant les lois qui furent établies par les anciennes générations et en les remplissant. Ces Sultans qui conquirent le pays ottoman avec le pouvoir de l’épée et de belles mesures, en particulier à l’époque du Sultan Salim I et du Sultan Souleyman Khan, les grands savants des Turcs Kemal Bashazade Efendi et Abou S’oud Efendi prêtaient la plus grande attention à s’assurer que les lois étaient conformes à la Shari’a (c.-à-d. la Loi Islamique) et avaient l’habitude de faire beaucoup d’efforts pour éliminer les défauts. Par conséquent, la fondation du Pays Ottoman fut renforcée avec ces efforts et ne trembla avec des secousses ordinaires. Ceux qui les suivirent pensèrent à tort que tout ce qu’ils faisaient pouvait être la loi. Faire des nouvelles lois et chercher des solutions furent oubliées. Dès lors, reconquérir ce qui fut perdu et éliminer les problèmes dépend de la mise en œuvre des anciennes lois autant que possible. Le Sultan, qu’Allah lui accorde une longue vie, qui est le refuge du monde, connaissant ces lois et les appliquant une à une avec l’épée de la Shari’ah et la loi de la politique est une condition préalable à la recherche de solutions appropriées. Puisse Allah, le Glorieux, l’Exalté, le rendre facile pour lui, amin.

Fin

 

J’ai vraiment peiné pour traduire cette partie et souvent la syntaxe me parait incorrecte. J’espère donc que vous n’avez pas trop peiné pour la lecture.