Nous
avons déjà mentionné ce groupe de savants sous l’égide de l’Imam
al-Baji qui avait entrepris de venir en aide aux Musulmans en
faisant appel aux Mourabitine et ce bien avant la chute de Tolède.
Ces
savants s’en étaient allé à Badajoz pour demander l’avis de celui
qu’ils considéraient à l’époque le plus pieux et le plus courageux
des hommes al-Moutawwakil. Qui leur répondit : « Oui vous avez
raison, seul la force est à opposer à ces gens qui ne connaissent
que le langage de la force. Il n’y a aucune aide à attendre des
autres gouverneurs et il devient donc obligé d’en appeler aux
habitants du Maghreb, les Mourabitine ».
Al-Moutawwakil les équipa et en l’an 474 de l’Hégire (1081) la
délégation de savants se mit en route.
C’est
six années plus tard, qu’une délégation de savants d’Andalousie
allait venir le rencontrer pour lui demander de l’aide.
Al-Mou’tamid Ibn ‘Abbad et certains gouverneurs d’autres royautés se
rendirent bien compte que leur jours étaient désormais comptés, que
le roi croisé castillan Alfonsh VI n’allait pas tarder à les
attaquer, et qu’ils n’avaient d’autre choix que d’en appeler aux
Mourabitine.
Il
est à remarquer que la décision d’al-Mou’tamid Ibn ‘Abbad est
honorifique d’autant plus qu’il fit le contraire de ce que ses
conseillers et les personnalités de son royaume lui avaient dit :
« N’appelle pas ces Mourabitine sortis du désert de Shanguit qui
conquirent le Maghreb car il ne fait aucun doute que s’ils viennent
en Andalousie, ils prendront le pouvoir et vous chasseront tous
d’Andalousie ». Et comme vous le voyez, il est toujours question
chez eux uniquement de pouvoir personnel mais jamais de l’intérêt
général des Musulmans.
De
même, son fils, le prétendant à sa succession, ‘Oubaydillah surnommé
ar-Rashid, dissuada son père d’appeler les Mourabitine à l’aide et
lui dit :
- « O
père un fourreau (ghimd) ne peut contenir deux sabres » et
al-Mou’tamid lui répondit cette leçon, qui fut souvent cité lors de
multiples circonstances et qui continue à l’être :
- « O
fils (ya bounayn), je ne veux pas que l’Andalousie redevienne
un pays de mécréance (koufr) si je l’abandonne aux Chrétiens
et que la malédiction soit jeté sur moi des chaires de l’Islam (manabir
al-islam) comme cela fut fait pour autre que moi. Et par Allah,
garder les chameaux m’est préférable à garder les cochons (hirz
al-jimal wallah ‘indi khayroun min hirz al-khanazir). Si
je suis fait prisonnier par l’émir musulman Youssouf Ibn Tashfine et
qu’il fasse de moi son berger m’est préférable à tomber prisonnier
chez les Chrétiens et que je devienne leur porchers ». Une parole
mémorable, certes mais allait-il vraiment l’appliquer ?
Certains historiens ont rapporté qu’il partit en personne demander
de l’aide aux Mourabitine et qu’il rencontra Youssouf Ibn Tashfine
dans la ville de Fès tandis que d’autres ont rapporté que c’est une
délégation composée des juges (qoudat) et de nobles qui fut
envoyée et qui le rencontra près de Ceuta.
Youssouf Ibn Tashfine conditionna son aide et demanda à al-Mou’tamid
de lui remettre l’île verte (jaziratoul-khadrah), ou la ville
d’Algesiras, afin qu’il puisse en faire un centre de transfert et
une caserne pour ses armées.
Le départ des Mourabitine retardé par le gouverneur de Ceuta
En
l’an 474 de l’Hégire (1081), l’état des Mourabitine était
puissamment stable et allait encore le rester sous l’égide de cette
homme exceptionnel, Youssouf Ibn Tashfine, puisse Allah le Très Haut
lui faire miséricorde, un nom oublié de l’Histoire musulmane, un nom
symbolisant la puissance des Musulmans et de l’Islam, un nom jetant
l’effroi dans le cœur des mécréants. Youssouf Ibn Tashfine, un nom
dont nous renouvelons le souvenir et nous allons voir le héros (batal)
qu’il était et les bienfaits qu’il apporta aux Musulmans.
Lorsque la délégation l’informa de la division des Musulmans et de
la pression des croisés sur eux, il se prépara aussitôt non pas pour
occuper l’Andalousie mais pour libérer les Musulmans de l’étau
d’Alfonsh. Lorsque Youssouf Ibn Tashfine finit ses préparatifs, il
marcha à la tête de son armée vers Ceuta.
Youssouf Ibn Tashfine avait besoin de navires pour traverser le
détroit (madiq) de Gibraltar (Tariq Ibn Ziyad) et
quand il arriva près de Ceuta, en l’an 476 de l’Hégire (1083), il
envoya un messager au gouverneur de la ville, Saqwat Ibn Muhammad,
lui disant qu’il n’avait aucun désir de prendre la ville mais juste
de traverser pour aller assister ses frères et sœurs en Andalousie.
Et
cela juste avant que Tolède ne tombe en l’an 478 de l’Hégire (1085).
Il
continua d’envoyer des messagers à Saqwat lui demandant de l’aide et
de mettre à sa disposition des navires mais Saqwat Ibn Muhammad
refusa. Youssouf lui donna des garanties et insista sur le fait
qu’il voulait juste traverser le détroit mais Saqwat refusa aussi.
Il fit fermer les portes de la ville, interdit la circulation des
navires qu’il fit groupés et gardés.
Youssouf Ibn Tashfine n’ayant pas assez de navires pour faire
traverser son armée et sa logistique de guerre et voyant que les
choses durcissait et que la situation des Musulmans empirait en
Andalousie, il continua d’envoyer des messagers à cet homme qui se
mettait en travers de sa route. Mais Saqwat refusa catégoriquement
toute aide et tout compromis.
Youssouf n’avait pas le temps nécessaire pour construire ses propres
navires à cause de l’urgence de la situation tandis que cet individu
avait en sa possession assez de navires pour faire traverser le
corps entier de son armée.
Alors
les savants du Maghreb se réunirent et se consultèrent pour décider
quoi faire et c’est alors que leur parvint la chute de Tolède. Alors
ils émirent aussitôt un arrêté juridique (fatwa), autorisant
la légitimité de faire couler le sang de Saqwat pour avoir empêché
le secours des Musulmans et d’être responsable de la chute de Tolède
car si Youssouf Ibn Tashfine avait traversé en temps voulu, Tolède
ne serait pas tombée. Et en Islam, les fatwas émises sont valable de
tout temps.
Dès
que Youssouf Ibn Tashfine fut informé de la décision des savants, il
suivit à la lettre l’ordre et sans attendre plus longtemps prit
d’assaut Ceuta, captura la ville et tua Saqwat Ibn Muhammad.
Et
alors qu’il se préparait à traverser, les gouverneurs d’Andalousie
du sud émirent l’ordre d’empêcher les Mourabitine de traverser et de
pénétrer en Andalousie. Malgré la chute de Tolède et que leur tour
ne manquerait pas de venir, ils eurent peur que les Mourabitine ne
leur prennent le pouvoir.
Youssouf Ibn Tashfine leur envoya des messagers leur donna des
garanties et leur promit de ne pas toucher à leur propriétés, qu’il
n’était pas intéressé par l’Andalousie mais qu’il venait seulement
les défendre contre les croisés : « Je ne veux ni vos biens et ni
votre argent mais juste briser l’échine et le dos d’Alfonsh » leur
écrivit-il.
Alors
al-Mou’tamid Billah prit sa défense et harangua les gouverneurs. Il
envoya un messager à al-Moutawwakil le gouverneur de Badajoz puis
aussi au gouverneur de Grenade (gharnata) Ibn Maqish leur
demandant de lui envoyer un médiateur. Chacun envoya son juge (qadi)
et les juges (qoudat) : Abou Ishaq de Badajoz (batalios),
al-Qoulay’i de Grenade et Abou Bakr Ibn Adham se consultèrent à
Séville ou se trouvait al-Mou’tamid et assista à cette réunion
difficile, son ministre Abou Bakr Ibn Zaydoun.
Et
tous décidèrent à l’unanimité que la seule solution pour mettre fin
au grave danger qui les menaçait était la présence d’une importante
force qui les protégerait d’Alfonsh. Et que même si cette force
prenait le pouvoir en Andalousie cela serait mieux et resterait dans
l’intérêt des Musulmans contrairement à la chute de l’Andalousie qui
n’apporterait aucun bien. Et qu’il était de prime urgence d’appeler
les Mourabitine à l’aide.
Il
donna son accord pour le recourt aux Mourabitine et il envoya à
al-Moutawwakil la décision prise par les juges ainsi que la sienne.
Al-Moutawakkil qui était un homme pieux accepta aussitôt et appela à
l’unité entre eux. Il envoya au gouverneur de Grenade leur décision
et celle des juges. Le gouverneur accepta et se rangea à leur avis
et ils donnèrent la permission aux Mourabitine de traverser.
Et
ici, il est important de signaler combien les Mourabitine étaient
préoccupés par l’application des lois du Seigneur, Glorifié soit-Il,
et leur respect. En effet, ils auraient pu d’abord prendre Ceuta (sabta)
de force et traverser sans demander l’autorisation de quiconque
puisque les Musulmans n’avaient à cette époque aucune force à leur
opposer. Ainsi était l’état (dawlah) des Mourabitine, un état
exceptionnel basé sur le pur Islam débarrassé de toutes ses
déviances, sur la science (‘ilm) et le combat (jihad),
le véritable état du Messager d’Allah (Saluts et bénédictions
d’Allah sur lui) que nulle armée au monde ne peut arrêter.
Youssouf Ibn Tashfine débarque en Andalousie
Le 25
Rabi’ Awwal de l’année 479 de l’Hégire (30 juin 1086), commença la
traversée du détroit de Tariq par les Mourabitine.
Le
premier groupe qui traversa comprenait 7.000 cavaliers sous le
commandement de Daoud Ibn ‘Ayshah et 2.000 fantassins (moushat)
suivit par le reste des troupes et Youssouf Ibn Tashfine, en
personne, traversa pour combattre dans la voie d’Allah en
Andalousie. Afin que vous réalisiez le courage et la valeur de cet
homme, sachez qu’à cette époque, il était âgé de 80 ans et malgré
cet âge avancé, il combattait encore dans la voie d’Allah et je ne
peux m’empêcher d’aimer en Allah Le Très Haut cet homme
extraordinaire.
Bien
sûr, il aurait pu se contenter d’envoyer une armée et de rester en
poste au Maghreb, mais il voulut participer en personne au combat
parce que son cœur était éprit de l’amour du combat dans la voie
d’Allah le Très Haut (jihad fis-sabilillah), sachant qu’Allah
Exalté a préféré les Moujahidine et les a comblés d’immenses
grâces.
Allah, à Lui les Louanges et la Gloire, dit dans Son Livre : « Ne
sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux
qui ont quelques infirmité - et ceux qui luttent corps et biens dans
la voie d’Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un
grade d’excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah
a promis la meilleure récompense ; et Allah a mis les combattants
au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution
immense; des grades de supériorité de Sa part ainsi qu’un pardon et
une miséricorde. Allah est Pardonneur et Miséricordieux[1]
».
Lorsque Youssouf Ibn Tashfine voulut traverser le détroit, un
violent vent se mit à souffler tandis que la mer se déchaîna
retardant ainsi sa traversée. Il se mit alors à prier et à implorer
le Très Haut et parmi ses invocations (dou’a) il dit : « O
Grand Seigneur ! Si tu sais qu’en notre traversée il y a un bien
pour les Musulmans alors facilite-nous la et si il n’y a aucun bien,
empêche moi de traverser ». Malgré sa puissante armée, il n’hésita
pas à avoir recourt à l’ultime force du Seigneur Exalté par l’arme
d’excellence du croyant : la Dou’a (l’invocation) !
Et à
peine eut-il finit de prier que la mer et le vent se calmèrent
subitement, puis, il traversa le détroit de Tariq et posa les pieds
en Andalousie. Puis, il pria aussitôt deux unités de prière de
remerciement au Seigneur Exalté (shoukroun lillah), ordonna
de fortifier Jaziratoul Khadrah et sans plus tarder se dirigea
directement vers Séville pour ne s’arrêter que dans sa banlieue.
Aussitôt arrivé sur place, lui parvint l’information du décès de son
fils Abou Bakr qu’il avait laissé à la tête de l’état en son
absence. Pouvant conduire à des évènements plus graves, il se
demanda s’il devait revenir ou rester sur place et finir ce pour
quoi il était venu ? Il décida de rester en laissant sa
préoccupation à Allah le Très Haut et envoya son ministre
al-Mouzdali administrer le pays en son absence.
Bientôt la nouvelle de leur arrivée se répandit dans toute
l’Andalousie et les Mourabitine étaient connus du monde entier ainsi
que leur réputation de savants et de féroces combattants.
Alors
l’ardeur du combat se réveilla chez les gens qui saisirent leurs
armes et s’en allèrent grossir les rangs des Mourabitine tandis que
tous les gouverneurs leurs envoyèrent de grosses sommes d’argent
pour les soutenir.
Une
joie sans borne remplit le cœur des gens à l’arrivée de ces
soldats-savants. Les Musulmans retrouvaient l’honneur après avoir
été humiliés et tous unis se dressèrent devant l’armée des croisés
qui petit à petit prenait possession des terres musulmanes.
Youssouf Ibn Tashfine honora tous ceux qui vinrent le voir et qui se
joignirent à lui en les mettant à la place idéale dans l’armée en
fonction de leurs habilités. Et alors qu’il approchait de Séville,
le gouverneur al-Mou’tamid Billah et les dignitaires sortirent à sa
rencontre.
Quel
splendide spectacle cela a dû être pour les Musulmans, de voir les
armées et les étendards des Mourabitine en ces temps d’extrême
division et faiblesse, quand juste la seule mention de leur nom
faisait couler dans les cœurs un filet de glaciale frayeur.
Les
deux hommes se serrèrent dans les bras priant Allah le Très Haut les
uns pour les autres et de faire de leur combat une œuvre réservée
exclusivement pour Lui. L’armée de Séville se fondit dans l’armée de
Youssouf qui se dirigea vers Badajoz. Al-Moutawwakil sortit à leur
rencontre, leur donna l’accolade et les honora. Puis il leur donna
tout ce qu’il possédait de richesse et entra dans l’armée de
Youssouf Ibn Tashfine en tant que simple soldat.
Regardez le comportement des gens sincères, lorsque leur seul
intérêt est la vie de l’au-delà et leurs œuvres destinées à la seule
recherche de l’agrément divin ! Quelle différence entre eux et ceux
dont la seule chose importante est le pouvoir, l’apparat, la
grosseur de leur compte en banque et qui oublient qu’ils s’assoient
sur les toilettes sanitaires comme tout le monde.
Youssouf Ibn Tashfine resta trois jours dans Séville et parmi ceux
qui le rejoignirent pour ce rendez-vous historique, se trouvaient
‘AbdAllah Ibn al-Boullouqine le gouverneur de Grenade, son frère
Tamim Ibn Boullouqine le gouverneur de Malaga et ‘Izz ad-Dawlah Ibn
Soumadih le fils du gouverneur d’Almeria (al-mourriyah).
Quant aux autres Youssouf Ibn Tashfine les excusa et leur demanda de
participer à l’effort de guerre en combattant les forces croisées
qui leur faisaient face.
L’armée se mit enfin en route. Al-Mou’tamid fut nommé commandant de
l’avant garde et le reste de l’armée fut placée sous le commandement
de Youssouf Ibn Tashfine. Les gens de l’Andalousie se placèrent
volontairement dans l’avant-garde de l’armée pour protéger leurs
biens, leurs demeures et leurs familles, suivit par le corps central
et compact de l’armée jusqu’à ce qu’ils arrivent dans une plaine (sahl)
au nord de Badajoz près de la frontière du Portugal actuel, appelé
Sahl Zallaqa ou Sagrajas.
Az-Zallaqa un nom glorieux qui mérite d’être placé au même rang que
les autres glorieuses et décisives batailles de l’Islam. Un nom, qui
pesé avec les batailles suivantes et d’autres aurait le même poids :
- La
bataille de Hattin (vendredi 24 Rabi’ Thani de l’année 583 de
l’Hégire (03 juillet 1187)), menée en Palestine contre les croisés
sous le commandement de Guy de Lusignan et les Musulmans sous le
commandement de Salah ad-Din al-Ayyoubi, puisse Allah lui
faire miséricorde.
- La
bataille de ‘Ayn Jalout (vendredi 25 Ramadan de l’année 658 de
l’Hégire (03 septembre 1260)), menée en Palestine contre les Monghols
sous le commandement de Kitbougha et les Musulmans sous le
commandement d’al-Mouzaffar Sayf ad-Din al-Qouttouz, puisse Allah le
Très Haut lui faire miséricorde.
Préparatifs pour la bataille et échanges de messages
Alors
qu’Alfonsh VI assiégeait Saragosse sur le point de tomber, et dont
le gouverneur était al-Mousta’in Ibn Houd, il reçut l’inquiétante
nouvelle de l’arrivée des Mourabitine tandis que pendant ce temps,
Yousouf Ibn Tashfine organisait son armée en prévision de l’attaque.
Alfonsh leva aussitôt le siège alors qu’il avait fait le serment de
pas le lever jusqu’à la chute de la ville ou de mourir en essayant
et se dirigea avec son armée vers Zallaqa tout en envoyant
différents messagers demander de l’aide et des renforts au roi
Sancho Ramirez d’Aragon qui assiégeait Tortose, aux français au-delà
des Pyrénées, en Galice, à Ashtorios (ou Ashtoris), au roi de
Navarre et de Valence.
Lorsque la nouvelle se transmit en Europe, le pape (baba) de
Rome annonça la nouvelle croisade et appela les gens à s’enrôler
pour la guerre sainte[2]
(harb mouqaddassa). Il envoya les moines (rouhbane)
et les prêtres (qassahouss) à travers l’Europe pour rallier
les gens et amasser les biens pour aider Alfonsh VI. Il fut promit à
tous ceux qui s’engageraient, le pardon définitif pour tous les
péchés et l’accès assuré au Paradis.
Les
Français et les Italiens envoyèrent leur armée combattre aux côtés
d’Alfonsh qui réunit une immense armée de 80.000 combattants (ce
chiffre n’est ni le plus élevé et ni le moins élevé mais celui qui
me parait le plus juste) et Alfonsh fut si satisfait du nombre de
ses combattants, qu’il dit : « Avec une telle armée, je tuerais les
hommes, les djinns et les anges du ciel ».
Vous
connaissez désormais ce qui attend tous ceux qui s’enorgueillissent
de leur nombre, n’est-ce pas ! Et Allah Exalté dit dans Son Livre :
« Combien de fois une troupe peu nombreuse a, par la grâce
d’Allah, vaincu une troupe très nombreuse! Et Allah est avec les
endurants[3] ».
Je
vous invite à faire une recherche personnelle sur Internet
concernant les effectifs de l’armée des croisés lors de cette
bataille. Vous y trouverez non seulement des nombres totalement
ridicules au regard de la réalité mais vous ne trouverez pas non
plus deux fois le même nombre ! La falsification historique est une
nécessité pour les mécréants pour justifier leur défaite. Si cela
est toujours appliqué pour une bataille qui remonte à mille ans, que
dire de l’histoire actuelle et des autres batailles décisives
remportées par les Musulmans[4] !
Dans le second volume, nous vous donnerons un exemple
beaucoup plus détaillé lorsque nous traiterons de la bataille de
Qasr al-Kabir ou de Wadi Makhzan ou des Trois Rois qui eut lieu en
1578.
Lorsqu’Alfonsh VI arriva, qu’Allah le maudit[5],
il établit son camp à cinq kilomètre des Musulmans séparé par le
fleuve Guerrero et les armées se firent face durant trois jours
durant lesquels eut lieu des échanges de lettres. Alfonsh avait des
écrivains Musulmans apostats égarés qui lui écrivaient ses lettres
en arabe.
Alfonsh VI envoya alors des lettres insultantes aux Musulmans. Dans
l’une d’entre elles, il essaya d’intimider Youssouf Ibn Tashfine en
lui décrivant le nombre et la force de leurs armées mais Ibn
Tashfine lui répondit, conformément à la Sounnah du Messager
d’Allah (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) et lui demandant de
choisir entre : « Devenir musulman, payer la dîme (jizyah)
humilié ou alors la guerre » et lorsqu’Alfonsh, qu’Allah le maudit,
reçut cette lettre il devint fou de rage et ostentatoire, il
s’étonna que Youssouf Ibn Tashfine puisse le menacer par la guerre
avec sa si misérable armée alors que les faibles Musulmans, ses
sujets, lui payaient à lui Alfonsh, la Jizyah !
Il
envoya sa réponse au brave héros musulman et Youssouf Ibn Tashfine
lui répondit : « Il nous est parvenu ô Adafonsht[6]
(balaghanah ya adafonsht), que tu prias le Seigneur pour nous
rencontrer et que tu aurais tant aimé avoir des navires pour
traverser la mer et venir nous trouver. Nous avons traversé pour toi
et Allah le Très Haut nous a réunis dans ce champ, toi et moi. Tu
vas enfin connaître la réponse à ton souhait. Et l’invocation des
mécréants n’est que pure perte ».
Alfonsh, le roi croisé, jura alors qu’il ne quitterait pas le champ
de la bataille jusqu’à ce qu’il le rencontre personnellement et lui
répondit agressivement et l’écrivain d’Ibn Tashfine lui répondit une
longue lettre mais Ibn Tashfine relisant la lettre la trouva trop
longue. Il prit celle d’Alfonsh et répondit au dos du message, et ce
fut sa dernière lettre, juste quelques mots mais quel mots : « La
réponse est ce que tu verras de tes yeux et non pas ce que tu
entends avec tes oreilles et paix sur celui qui suit la guidance (amma
ba’d, fa anna al-jawab fa tara bi ‘aynik wala tasma’ou bi oudounik
wa salam ‘ala man taba’a al-houdah) ».
A
l’égard de Youssouf Ibn Tashfine, quand les Musulmans combattent
pour élever la parole du Tout Puissant et qu’ils purifient la
sincérité de leur intentions pour Lui Seul, que leurs actions sont
dénués de tout intérêt personnel, Allah Exalté leur donne alors la
victoire comme Il leur a promis dans Son Livre : «
O vous qui croyez ! Si vous faites triompher (la cause d’) Allah, Il
vous fera triompher et raffermira vos pas[7] ».
Tous
les historiens Musulmans sont unanimes à rapporter que l’armée de
Youssouf Ibn Tashfine était nettement inférieure, voir infime,
comparée à l’armée des croisés dénombrée à 100.000. L’armée de
Youssouf Ibn Tashfine s’élevait à environ 15.000 combattants[8]
et étaient divisée en deux partie ; l’avant-garde composée
essentiellement des éléments andalous et le corps central de l’armée
des hommes voilés, al-Moulaththamine ou al-Lamtounanine
alias les Mourabitine, lui-même divisé en deux corps. Le premier,
composé de cavaliers de toutes les tribus berbères sous le
commandement du redoutable caïd (qaïd) Daoud Ibn ‘Ayshah et
le deuxième composé des « Noukhbah », un corps spécial de
cavaliers des tribus de Lamtounah et Sanhadja composé de trois
groupes dont l’un était une élite de combattants noirs.
Je
voudrais préciser, que lorsque je dis cavaliers, je veux dire hommes
montés sur des chameaux. En effet les Mourabitine débarquèrent avec
leurs chameaux et combattirent sur leur chameaux puisqu’ils venaient
du désert, ce qui causa une grande stupéfaction tant aux Musulmans
qu’aux croisés qui n’avaient jamais vu de chameaux auparavant. Ces
chameaux jouèrent leur rôle dans la bataille qui s’ensuivit et
effrayèrent les chevaux des mécréants quand ils blatérèrent, un son
jamais précédemment entendu en Andalousie. Et cela nous prouvera le
génie de Youssouf Ibn Tashfine qui décida de traverser avec ses
chameaux.
Les
deux armées se préparent pour l’affrontement. Les croisés hissèrent
leurs « saintes bibles », leurs « saintes croix » et leurs « saints
crucifix » et firent le serment de combattre jusqu’à la mort.
Juste
avant la bataille Alfonsh fit un rêve étrange. Il se vit monté sur
un éléphant frappant un petit tambourin qui était sur ses genoux. En
effet, les éléphants étaient inconnu en Andalousie et il raconta son
rêve aux moines et leur demanda son interprétation mais personne ne
fut en mesure de le faire. Il fit amener un musulman qui justement
savait lire les rêves et lorsqu’il le lui raconta, ce dernier refusa
de lui donner la réponse car il savait que cela le mettrait en
colère mais Adafonsht insista si bien qu’il lui dit :
-
« La réponse de ton rêve vient du Livre d’Allah. Allah Exalté dit :
« N’as-tu
pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l’éléphant.
N’a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine? Et envoyé sur eux
des oiseaux par volées, qui leur lançaient des pierres d’argile? Et
Il les a rendus semblables à une paille mâchée[9] ».
- « Et le tambourin » demanda Alfonsh ? Le musulman
répondit :
- « Sa Parole, Allah Exalté a dit : « Quand
on sonnera du Clairon, alors, ce jour-là sera un jour difficile, pas
facile pour les mécréants[10] ».
Ce qui veut dire que ton armée sera anéantie ».
Mais Alfonsh ne voulut pas le croire car les
Musulmans étaient des gens vraiment faibles à ses yeux.
Quand les armées se firent face, Adafonsht,
malédiction d’Allah sur lui, fit amener l’interpréteur et réjouit,
lui montra l’étendue de son impressionnante armée et lui dit :
- « As-tu vu cette armée et bien avec elle, je vais
rencontrer le Dieu de Muhammad, le compagnon de votre
Livre ».
Le Musulman alla retrouver l’armée des Musulmans et
leur dit :
- « Ce roi est détruit et tous ceux qui sont avec
lui ».
- « Comment cela » lui demanda-t-on ? Il répondit :
- « Le Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions
d’Allah sur lui) a dit : « Attention aux trois destructrices (al-mouhlikat)
».
- « Quelles sont-elles » lui demanda-t-on ?
- « L’avarice, la tentation et la suffisance à
l’égard de soi (i’jabou al-mar'i bi nafsi) ».
Quant
aux Musulmans, les Imams les haranguèrent leur demandant de
patienter et de tenir ferme, que la fuite du champ de bataille était
un péché majeur. La Sourate al-Anfal[11]
fut récitée et il fut rappelé les sublimes récompenses auprès du
Seigneur pour les combattants (moujahidine) et les martyrs (shouhadah)
dans Son Chemin.
Le
jeudi, la veille précédant la bataille, Alfonsh envoya un message à
Ibn Tashfine et lui dit : « Demain est votre jour saint et après le
nôtre. Reculons le combat jusqu’au lundi suivant afin que notre
affaire soit claire entre nous ».
Ibn
Tashfine lui répondit simplement : « Pour cette affaire ». Puis
sachant que ces gens-là trahissent toujours leurs engagements et
leur promesse et qu’ils ne respectent aucune parole donnée, il
ordonna à son armée de se tenir prête pour le combat à tout instant.
Certains historiens ont rapporté le report du jour de la bataille au
samedi et d’autre au lundi.
La
nuit du jeudi pour les mécréants mais le début du vendredi pour les
Musulmans, au dernier tiers de la nuit se leva un homme, un savant
religieux et un Imam qui assista à la bataille de Zallaqa,
Aba ‘Abbas Ahmad Ibn Roumaylah al-Qourtoubi qui demanda
aussitôt à parler à Ibn Tashfine et aux dignitaires venus avec lui.
Ils
lui demandèrent :
-
« Que se passe-t-il donc ? » Il répondit :
-
« J’ai fait un rêve dans lequel j’ai vu le Messager d’Allah (Saluts
et bénédictions d’Allah sur lui) m’annoncer la victoire demain et
mon martyr dans la voie d’Allah le Très Haut ».
Alors, ils répandirent la nouvelle de la bonne annonce dans tout le
camp et de se préparer pour la bataille imminente. Quant à Ibn
Roumaylah, il se prépara pour le martyr. Il se lava, s’oint de crème
et de parfum. La nouvelle du martyr se répandit aussi et le cœur des
gens se remplit pour la cause du combat et pour la recherche du
martyr dans la voie d’Allah.
[1]
Qur’an,
Sourate 4, versets 95, 96.
[2]
Origine de « la guerre sainte » que les polythéistes
attribuent de nos jours aux Musulmans qui combattent dans la
voie d’Allah Exalté. Il n’y a pas de guerre sainte en
Islam. Ce terme est purement chrétien et dans
l’esprit des croisades. Il va de pair avec les « saints
martyrs » de la « sainte foi catholique » morts lors de la
« guerre sainte » pour la « sainte croix » le « jour saint »
sur les ordres du « saint pape » de la « sainte église ».
Depuis quelques temps maintenant, les chrétiens essaient pas
tous les moyens d’inverser la terminologie croisée et de
l’inquisition sur le dos des Musulmans pour leur faire
porter tous les crimes contre l’humanité qu’ils ont eux même
accomplit. Vous voyez donc jusqu’à quel point leur mal
s’étend. Le concept de Jihad n’a absolument rien à
voir avec le concept de guerre des mécréants. Lorsque les
Musulmans combattent, ils offrent à l’ennemi trois choix
avant la bataille : la conversion à l’Islam, le paiement
d’un impôt de guerre en échange du respect de leur choix et
de leur défense ou bien la guerre. La guerre est uniquement
menée contre ceux qui se mettent en travers des Musulmans et
les empêchent de convoyer la dernière Révélation Divine à
l’humanité. Les Musulmans combattent donc pour faire
connaitre aux gens le dernier Message que Dieu a révélé pour
leur donner la chance d’aller eux aussi au Paradis et pour
leur éviter l’Enfer. Mais les dirigeants mécréants empêchent
les Musulmans d’accéder à leurs peuples car ils ont besoin
d’eux pour leur payer des impôts, de travailler pour eux et
surtout de leurs enfants pour en faire des soldats. Les
dirigeants mécréants ne travaillent jamais, ne vont jamais
combattre pour leurs idées mais ils envoient les enfants des
autres le faire à leur place. Le concept de guerre chez les
mécréants est basé sur le vol des richesses des Musulmans
car il faut bien remarquer que pratiquement toutes les
richesses mondiales se trouvent en terre d’Islam ! Tout le
monde sait que la guerre d’Iraq et d’Afghanistan n’ont été
mené que pour voler les biens des Musulmans en se servant du
prétexte du terrorisme alors que l’on sait bien qui sont
vraiment les terroristes qui terrorisent toutes les nations
faibles du monde.
Il n’y a donc pas en Islam de
« saint martyr », de « sainte foi musulmane », de « saint
croissant », de « saint Imam », de « sainte
mosquée », de
« guerre sainte »,
de « saint turban » ou de « sainte jallabah » ! Il
n’y a pas non plus de calendrier dont chaque jour est
l’anniversaire d’un saint. Nul n’a le droit de qualifier un
musulman de saint excepté le Seigneur qui connait Seul la
véritable nature des gens ! C’est une grave erreur que de
traduire le mot Jihad par guerre sainte ! Jihad
veut dire : effort ou combat qui est lui-même un effort
tandis que le mot « saint » en arabe se traduit par « mouqaddas »,
deux mots qui n’ont absolument rien à voir l’un avec l’autre
! La « guerre sainte » se traduit donc par « harb
mouqaddas » ou est donc le rapport avec le mot « jihad » ?
Même le plus bâté des ânes humains resterait perplexe devant
une telle idiotie !
[3]
Qur’an,
Sourate 2, verset 249.
[4]
Pour illustrer mon exemple, j’ai trouvé un livre très
intéressant sur le sujet titré : « Historia de la dominacion
de los Arabes en España » de José
António
Conde. Ce livre date de 1854 car
autant vous le dire, je n’ai aucune confiance dans les
livres actuels d’histoire. Ce livre a été traduit tant en
français qu’en anglais. Je vous invite à télécharger ces
livres en trois volumes sur le site :
« www.archive.org » afin de juger par vous-même. J’ai donc
comparé les traductions anglaise et française. La traduction
anglaise (de l’espagnol) « History of the dominion of the
Arabs in Spain » est correcte quant à la traduction
française de l’espagnol (et l’on sait pourtant combien la
littérature espagnol sur la conquête de l’Andalousie est
absolument biaisée et totalement fausse) ce n’est plus une
traduction mais l’auteur de la traduction, M. De Marlès, a
réécrit un livre totalement différent, haineux plein de
mensonges sous le titre « Histoire de la domination des
Arabes et des Maures en Espagne et en Portugal ».
Voici une partie de la
préface traduite en français par moi-même, de l’introduction
anglaise de ce livre « History of the dominion of the Arabs
in Spain » traduit par MRS Jonathan Foster à propos de la
version française : « …Le
premier volume du travail original en espagnol a été publié
à Madrid au début de l’année 1820 et eut l’avantage de la
surintendance de l’auteur; mais avant que le deuxième ne
soit transmise au public, la mort l’enleva de la scène de
ses travaux et priva le monde d’un de ses ornements
littéraires les plus distingués.
Trois ans après
l’impression du volume final (1821), une traduction
allemande fut faite par Herr Karl Kutschmann, le Capitaine
au service du Grand Duc de Baden, qui, bien que n’exposant
pas l’érudition et la recherche si souvent apportée par les
Allemands à l’éclaircissement de leur texte, fut très
fidèlement exécutée.
Une traduction
française, ou plutôt une reconstruction du travail, par M.
de Maries, fut publiée à Paris en 1825, mais si transposée,
et sinon altérée, qu’elle est à peine reconnaissable.
Effectivement, M. de
Mariès demanda que l’on ne devait pas appeler son travail
une traduction, ni une imitation servile, mais « une
Histoire complète, », fondé sur les travaux de Condé et
d’autres sources. Ne fut pas mentionné tout qui était de
valeur, dans le livre original de Condé, incluant une grande
partie de ce qui était supposé être nouveau; tandis que ce
qu’il rajouta d’autres sources est hors de propos, ou prit
des travaux imprimés, tel que ceux de Ferreras, Garibay,
etc., qui étaient aussi tout à fait accessible à Condé qu’à
M. de Maries, qui les a jugés de peu de valeur.
De la manière admirable
par laquelle l’auteur érudit (José António Conde) et
consciencieux a accompli son travail, n’a pas besoin ici
d’être exagérée. Il permet fréquemment aux auteurs arabes de
parler pour eux et avec un effet si délicieux, que le
lecteur peut entendre presque les voix des orateurs, le
conduisant dans la terre des patriarches. Il a ainsi
transmis une longue vie et la vigueur à son histoire, dont
beaucoup de parties sont plus excitantes, dans les réalités
austères de leurs tristes intérêts, que les romans inventés
les plus couronné de succès; tandis que la forme de leur
narration n’est pas rarement recouverte d’une grande beauté,
dignité et de diction mélodieuse ». Fin
de Citation.
Ce qui veut dire en langage clair
: « Utilisant la renommée de l’auteur original pour vendre
son pain, le français malhonnête à réécrit sa propre
histoire totalement déformée avec des auteurs douteux, alors
que l’auteur original honnête Condé aurait tout aussi bien
pu utiliser, mais qu’il s’en est abstint et que cela est
tout à sa gloire ! Son œuvre est une référence tandis que
celle du français est à jeter à la poubelle ! »
[5] De nombreux historiens tel que ‘Abdel Wahid al-Marrakishi, maudissent systématiquement Alfonsh VI à chaque fois qu’il le mentionne mais aussi tous les vils mécréants comme nous le verrons,
parexemple, dans l’Abrégé de l’Histoire des Croisades.
[6]
C’est ainsi que Youssouf Ibn Tashfine appelait Alfonsh VI.
[7]
Qur’an,
Sourate 47, verset 7.
[8]
J’aurais voulu connaitre les chiffres rapportés par le
Lieutenant général A.I Akram mais je n’ai pas pu mettre la
main sur les deux derniers livres de sa collection.
Néanmoins si Youssouf Ibn Tashfine débarqua avec 9000
hommes, il est peu probable que la force des andalous ai
dépassé ce même nombre aux regards des difficultés qu’eux
même faisaient face d’autant plus qu’un grand nombre
d’Andalous voyaient l’aide des Mourabitine comme une menace
directe à leur pouvoir. Il est donc peu probable qu’ils
aient envoyés des armées hormis les gouverneurs que nous
avons mentionnés. Néanmoins, la certitude est que l’armée
des Musulmans étaient nettement inférieure à celle des
croisés sans quoi Alfonsh VI, ne se serait pas vanté de sa
force, ni moqué celle des Musulmans et il est unanimement
reconnut, même par les mécréants, qu’il y eut une échange de
lettre avant la bataille.
[9]
Qur’an,
Sourate 105
[10]
Qur’an,
Sourate 74, versets 8,9,10.
[11]
Qur’an,
Sourate 8.