La dynastie Pahlavi
La dynastie Pahlavi dirigea l’Iran de 1925 à 1979, quand la
monarchie fut renversée et abolie suite à la Révolution
iranienne. La dynastie fut fondée par Reza Shah Pahlavi en 1925
qui régna jusqu’à 1941 où il fut forcé d’abdiquer par les Alliés
après l’invasion anglo-soviétique.
Les Pahlavis prirent le pouvoir après Ahmad Shah, le dernier
souverain de la dynastie Qashar, qui s’avéra incapable d’arrêter
l’empiètement britannique et soviétique sur la souveraineté
perse et fut par conséquent renversé par un coup d’état
militaire.
L’assemblée nationale, le Majlis, convoqua une assemblée
constitutive le 12 décembre 1925, ou elle déposa officiellement
Ahmad Shah et déclara Reza Shah le nouveau monarque de l’État
Impérial de la Perse.
En 1935, Reza Shah donna l’ordre aux ambassades étrangères
d’appeler la Perse par son ancien nom, l’Iran, conformément au
fait que la Perse était un terme utilisé par les occidentaux
pour le pays appelé Iran en perse. Son successeur, Mohammad Reza
Pahlavi, annonça en 1959 que tant la Perse que l’Iran étaient
acceptables et pourraient être utilisés de façon
interchangeable.
Pahlavi Reza Shah
Reza Shah essaya d’éviter la Grande-Bretagne et l’Union
Soviétique. Bien que beaucoup de ses projets de développement
exigeaient l’expertise technique étrangère, il évita de décerner
des contrats aux compagnies britanniques et soviétiques.
Bien que la Grande-Bretagne contrôlait toutes les ressources
pétrolières de l’Iran, Reza Shâh préféra obtenir l’assistance
technique de l’Allemagne, la France, l’Italie et d’autres pays
européens qui créa des problèmes pour l’Iran après 1939, quand
l’Allemagne et la Grande-Bretagne devinrent des ennemis lors de
la Seconde Guerre mondiale ou Reza Shah proclama l’Iran comme un
pays neutre, mais la Grande-Bretagne affirma que les ingénieurs
et techniciens allemands en Iran étaient des espions dont la
mission était de saboter l’équipement pétrolifère dans le
sud-ouest de l’Iran.
La Grande-Bretagne demanda à, l’Iran de mette tous les citoyens
allemands à la porte, mais Reza Shâh refusa, en prétendant que
cela aurait un impact défavorable sur ses projets de
développement.
Le 13 septembre 1943, les Alliés assurèrent les Iraniens que
toutes les troupes étrangères partiraient avant le 2 mars 1946.
À cette époque le Parti Tudeh d’Iran, un parti communiste
influent qui avait une représentation parlementaire, devint de
plus en plus militant, particulièrement au Nord. Cela entraina
des actions gouvernementales et les forces armées iraniennes
tentèrent de de restituer l’ordre dans les provinces du Nord.
Les quartiers généraux de Tudeh à Téhéran furent occupés et la
branche d’Isfahan écrasée cependant, la présence des troupes
soviétique au nord du pays empêchèrent la pénétration des forces
iraniennes. Ainsi, en novembre 1945, l’Azerbaïdjan était devenu
un état autonome aidé par le parti de Tudeh. Ce gouvernement
fantoche de l’Union Soviétique dura jusqu’au novembre de 1946.
Mohammad Reza Pahlavi
Mohammad Reza Pahlavi remplaça son père sur le trône le 16
septembre 1941 et voulut continuer ses réformes mais un conflit
pour le contrôle du gouvernement éclata avec un politicien
nationaliste plus vieux, Mohammad Mosaddegh.
En 1951, le Majlis (le parlement d’Iran) nomma Mohammad
Mossadegh premier ministre par un vote de 79contre 12, qui peu
de temps après nationalisa l’industrie pétrolifère britannique.
Craignant un embargo pétrolier imposé par l’occident qui
laisserait l’Iran en ruine économique, suite à cette
nationalisation, le Shah s’opposa à Mossadegh mais dû s’enfuir
du pays. Cependant, le Shah revint en Iran quand le Royaume-Uni
et les États-Unis organisèrent un coup d’état contre Mossadegh
en août 1953. Lors de l’Opération Ajax, Mossadegh fut arrêté par
les forces armées pro-Shah.
Des plans importants furent mis en œuvres pour construire
l’infrastructure de l’Iran ou une nouvelle classe moyenne
commença à prospérer et en moins de deux décades l’Iran devint
un pouvoir économique et militaire au Moyen-Orient.
Toutefois, le gouvernement du Shah réprima ses adversaires dont
les membres du parti Communiste Tudeh avec l’aide de la police
secrète et des services de renseignements de l’Iran, le Savak.
Vers le milieu les années 1970, les revenus de pétrole ayant
augmentés, Mohammad Reza lanca une série de plans plus ambitieux
et plus audacieux pour le progrès de son pays et la marche vers
la Révolution Blanche qui irritèrent de plus en plus le clergé.
Les chefs shiites particulièrement l’ayatollah exilé « Rouhollah
» Khomeiny, concentrèrent ce mécontentement sur une idéologie
shiite et demandèrent le renversement du Shah et le retour aux
traditions shiite qu’ils appelèrent la révolution iranienne.
Le régime pahlavi s’effondra suite aux nombreuses insurrections
entre 1978 et 1979 et la révolution iranienne shiite dissous le
SAVAK et le remplaca par le SAVAMA, dirigé après la révolution,
selon les sources américaines et les sources d’exil iraniennes
aux Etats-Unis et à Paris, par le général Hossein Fardoust, un
sous-chef de l’ex-SAVAK sous le règne de Mohammad Reza et un ami
d’enfance du monarque déposé.
Mohammad Reza s’enfuit du pays, et à travers un tour médical qui
le conduisirent pour traitement en Egypte, au Mexique, au
États-Unis et au Panama et se réinstalla finalement avec sa
famille en Egypte comme un invité d’Anwar Sadat.
Après sa mort son fils Reza Pahlavi vivant aux États-Unis lui
succéda in absentia.
La révolution iranienne
La Révolution iranienne, appelée aussi à tort, la « Révolution
islamique, » fut une révolution qui transforma l’Iran d’une
monarchie absolue sous Shah Mohammad Reza Pahlavi, à une
République shiite sous l’ayatollah Rouhollah Khomeiny qui devint
le chef suprême du pays en décembre de 1979 après un long exil à
Paris.
L’économie capitaliste fut donc remplacée par des politiques
économiques et culturelles populistes et shiites. Beaucoup
d’industrie furent nationalisées, les lois et les écoles
shi’isées et l’influence occidentale interdite.
Le commun des gens ne faisant aucune différence entre shiisme et
Islam furent trompés par la révolution « islamique » de Khomeiny
qui n’avait absolument rien d’islamique mais qui causa
mondialement un grand tort à l’Islam lui donnant une image de «
peur et de méfiance » et particulièrement envers la République
iranienne et son fondateur qui exerça les fonctions du chef de
la révolution ou Chef Suprême de l’Iran de 1979 à sa mort le 3
juin 1989, une ère dominée par la consolidation de la révolution
et l’élimination des rivaux dans une république théocratique et
par une guerre coûteuse et sanglante avec l’Iraq.
Le premier événement dans l’histoire de la République iranienne
qui eut un impact à long terme fut la crise d’otage quand des
étudiants iraniens saisirent le personnel de l’ambassade
américaine pour avoir accueilli le Shah de l’Iran au États-Unis
pour traitement d’un cancer le 4 novembre 1979. Cinquante-deux
personnes furent prises en otage durant 444 jours jusqu’en
janvier 1981 quand une opération militaire aéroportée échoua
lamentablement.
Si la prise d’otages fut énormément populaire en Iran et
renforca le prestige de l’ayatollah Khomeiny et
l’anti-américanisme, cela fut considéré dans le reste du monde
comme une violation du droit international envers des diplomates
qui peuvent être expulsés mais certainement pas retenu captifs
selon ces même droits internationaux et causa un fort
ressentiment anti iranien et antimusulman dans le monde et
particulièrement aux Etats Unis appelé dès lors de « Grand
Satan. » Les relations entre ces deux pays restèrent
profondément antagoniques et les sanctions internationales
américaines causèrent un grand tort à l’économie iranienne.
La guerre Iran-Iraq
Le Shah évincé, Saddam Hussein saisit l’occasion pour essayer de
se montrer comme le nouvel homme fort du Moyen-Orient et tenter
d’élargir son accès au Golfe persique en acquérant des
territoires que l’Iraq avait précédemment réclamés au Shah
d’Iran ainsi que riches champs pétrolifères du Khuzestân. Avec
ces objectifs en tête, Hussein planifia un assaut de grande
envergure sur l’Iran, en se vantant que ses forces pourraient
atteindre la capitale iranienne en trois jours et le 22
septembre 1980, l’armée irakienne envahit l’Iran au Khuzestân,
précipitant la guerre Iran-Iraq qui prit l’Iran révolutionnaire
complètement au dépourvu.
Si Saddam remporta les premières victoires, les forces
iraniennes repoussèrent finalement l’armée irakienne en Irak en
1982. Khomeiny en profita pour chercher à exporter sa révolution
islamique vers l’ouest, en Iraq, et surtout dans les pays arabes
ou les shi’a étaient majoritaires. La guerre dura six ans
jusqu’à 1988, quand Khomeiny « bu la tasse de poison » en
acceptant une trêve négociée par les Nations Unies.
Au cours de cette guerre, l’Iraq fut financièrement soutenu par
l’Egypte, les pays arabes du Golfe, l’Union Soviétique et les
Etats de Pacte de Varsovie, les États-Unis (en 1983), la France,
le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Brésil et la République
populaire de la Chine qui vendit aussi des armes à l’Iran qui
reçut aussi le soutien du pays voisin via des pays détournés.
La guerre fit plus d’un million de victimes réunies et Saddam
Hussein fut accusé par les Agences Internationales d’avoir
utilisé des armes chimiques pour repousser les attaques de vague
humaines iraniennes et ces mêmes agences confirmèrent
unanimement que l’Iran n’avait jamais utilisé d’armes chimiques
pendant la guerre, un odieux mensonge.
Au mois de Juillet 1988 et durant environ cinq mois le
gouvernement iranien exécuta systématiquement des milliers de
prisonniers politiques à travers l’Iran essentiellement des
orthodoxes Sounnis refusant le shi’isme d’état. La cible
principale fut l’Organisation des Moujahidine d’Iran et entre
1400 et 30000 prisonniers politiques de groupes de gauche comme
le Parti Tudeh d’Iran (Parti communiste).
Khomeiny mourut le 3 juin 1989 et sur son lit de mort, il nomma
un Conseil de Réforme Constitutionnel constitué de 25 hommes qui
désignèrent ‘Ali Khamenei comme son successeur ou le Chef
Suprême de l’Iran qui procéda à un certain nombre de changements
dans la constitution iranienne et développa un réseau de
partisans dans les forces armées d’Iran.
‘Ali-Akbar Hashemi Rafsanjani qui lui succéda servi deux termes
de quatre années et concentra ses efforts sur la reconstruction
économique de l’Iran. Son régime promut aussi avec succès le
contrôle des naissances. Il réduisit les dépenses militaires et
normalisé des relations avec les voisins tels que l’Arabie
Saoudite. L’Iran resta aussi neutre pendant la guerre d’Iraq de
1991, s’abstint de condamner les Etats-Unis et permit la fuite
de l’avion irakienne et des réfugiés dans le pays.
Rafsanjani fut succédé en 1997 par Mohammad Khatami et sa
présidence fut marquée par des tensions entre le gouvernement
disposé à la réforme et un clergé de plus en plus conservateur
et vocal. Ce désaccord atteignit un point culminant en juillet
de 1999 quand des protestations antigouvernementales massives
éclatèrent dans les rues de Téhéran. Les manifestations durèrent
plus d’une semaine avant que la police et les vigiles
pro-gouvernementaux ne dispersent les foules.
Khatami fut réélu en juin de 2001 mais ses efforts furent
plusieurs fois bloqués par les conservateurs au parlement. Les
éléments conservateurs du gouvernement iranien sapèrent le
mouvement réformiste, en interdisant les journaux libéraux et en
disqualifiant les candidats aux élections parlementaires. Ces
mesures de répression combiné avec l’échec de réforme de Khatami
entrainèrent en juin 2003, des protestations
antigouvernementales quand des milliers d’étudiants prirent les
rues de Téhéran. Plusieurs protestations pour les droits de
l’homme eurent aussi lieu en 2006.
Après l’élection présidentielle iranienne de 2005, Mahmoud
Ahmadinejad, le maire de Téhéran, devint le sixième président
d’Iran contre ancien président Ali-Akbar Hashemi Rafsanjani.
Pendant la cérémonie d’autorisation il embrassa la main de
Khamenei en démonstration de sa loyauté.
L’ascension des shi’a
Durant ce temps, l’invasion américaine de l’Iraq et le
renversement du régime de Saddam Hussein ainsi que la remise du
pouvoir à la minorité shi’i d’Iraq en récompense de leur aide et
de leurs précieux renseignements, en d’autre terme leur
trahison, avant et pendant l’invasion américaine renforcèrent
particulièrement la position de l’Iran dans la région et
principalement au sud de l’Iraq, où un chef shiite demanda en
septembre 2006, la création d’une région shiite autonome. Ainsi
le danger de croissance de l’Iran éclipsa le problème fabriqué
de l’antisionisme au Moyen-Orient puisque tous les dirigeants du
Moyen Orient sont les agents du pays fantôme.
Entre 2005 et 2006, les États-Unis et le pays fantôme
projetèrent dans une guerre de mots sans effets d’attaquer
l’Iran en raison de son programme d’énergie nucléaire de peur
qu’il ne mène à un programme d’armes nucléaires. La Chine et la
Russie s’opposèrent à toute action militaire et l’Iran fut
soumis à des sanctions économiques.
En 2009 Ahmadinejad fut réélu et passionnément contestée par de
larges.
Le 15 juin 2013, Hassan Rouhani gagna l’élection présidentielle
en Iran et dans sa conférence de presse le lendemain des
élections, promis de réajuster les relations de l’Iran avec le
monde.
Le 2 avril 2015, l’Iran et six puissances mondiales signèrent un
accord pour limiter le programme nucléaire de l’Iran qui
actuellement étend son influence grandissante du Yémen à travers
ses Houtis, dans tous les pays du Golfe et limitrophes ou se
trouve une forte population shiite et participe activement au
gouvernement irakien, libanais et syrien pour devenir la
principale puissance du Moyen Orient dans les années à venir.
Cependant son mortel ennemi est pour l’instant l’Etat Islamique
d’Iraq et de Syrie, le plus apte à stopper son rêve d’un nouvel
empire perse qui se dessine clairement sous ses yeux grâce à
l’aide des Occidentaux qui n’auront aucun scrupules à trahir
leurs alliés sounnis lorsqu’ils n’auront plus besoin d’eux.
L’Iran est donc devenu en quelques années grâce aux Etats Unis
de manière directe, la chine et la Russie de manière indirecte
le nouveau danger pour les Sounnis majoritaires de la région.
Leur langue principale, le farsi aussi connu comme Parsi est
devenu la langue officielle qui est enseignée non seulement en
Iran, mais aussi dans les pays à majorité shi’i comme le Liban,
le premier pas pour le réveil du vieil empire persan.
Ils appellent de nouveau à la vénération humaine, en vénérant
leurs Ayatollahs (signe de Dieu) qui les appellent à adorer «
des Imams » humains comme des représentations pieuses qui
contrôlent le monde. Ils prétendent qu’ils honorent la famille
du Prophète Muhammad (sallallahou ‘aleyhi wa sallam), en
l’insultant, ainsi que sa famille et ses compagnons et mènent la
guerre mais ils mènent une cruelle guerre contre sa famille
vivant actuellement en Iraq et nous avons vu comment ils
trahirent sa famille tout au long de l’Histoire. Ainsi, ils
honorent plus les contes de fées perses dont ils suivent les
enseignements plutôt que les vrais représentants de l’Islam
qu’ils abhorrent quotidiennement.
Ils prétendent suivre les enseignements d’Islam mais ils
appellent à vénérer les tombes de leurs ancêtres et la
prostitution, comme durant les jours de l’empire perse, pourtant
défendu en Islam et considérés comme des péchés majeurs.