De l’évolution des conflits

Les guerres et les puissances ont grandement évoluées comparées aux guerres classiques. Durant des milliers d’années, les guerres furent menées soit pour défendre une capitale qui était le centre de pouvoir d’un empire avec deux armées se faisant face luttant à mort jusqu’à la victoire de l’un des deux camps et si le vainqueur prenait la ville, il y asseyait son pouvoir.
Après la colonisation de l’Est par les Occidentaux au dix-huitième siècle grâce à leur technologie supérieure, leurs industries et leurs finances, ils divisèrent le monde islamique en pays cloisonnés par des frontières suivant la loi guerrière « diviser pour mieux régner. » Les Musulmans furent terriblement opprimés et n’eurent d’autre choix que de se défendre et se rebeller en masse jusqu’à gagner leur indépendance volée aussitôt par d’autre laquais oppresseurs au service des Occidentaux et leur obéissant plus qu’au doigt et à l’œil pour montrer leur bonne volonté servile mais dévoilant surtout leurs profonds sentiments d’infériorités.
Toutes ces méthodes sont non seulement immorales et mauvaises puisqu’elles engendrent toujours l’effet contraire mais continue aveuglément d’être appliquées et menèrent aux printemps arabes qui débutèrent dès 2010. De même ces révolutions furent volées par d’autres d’agents mais cette fois-ci, les révolutionnaires n’auront d’autre choix que de prendre les armes puisque même les votes populaires n’ont pas été respectés. Une politique auto suicidaire qui ne servira tout compte fait qu’à alimenter les rangs d’al-Qa’idah et prouver la véracité de leur idéologie en plus d’attirer un grand nombre de convertis vers leurs idéaux. Breivik le responsable de l’attaque de 2011 en Norvège qui fit plus de 70 mort déclarera à la cour et bien qu’il soit antimusulman qu’il admirait Oussama Ibn Laden, combien d’autres comme lui ?

Depuis, le monde change vite, très vite et radicalement sous nos yeux. Nous voyons clairement vers ou il se dirige et personne ne peut l’arrêter car les dernières limites sont sur le point de rupture. Vous témoignez de l’Histoire Finale en direct.

 

Barmil - Barrel bomb





La révolution syrienne
Histoire


Avant la révolution de 2011, la population majoritairement Sounnis fut gouvernée durant les cinquante dernières années par une minorité extrémiste, la dynastie ‘alawi shi’ite, une résurgence des qarmates comme les ont qualifiés les savants, et que même les shiites considèrent déviants. Durant leur règne, les Sounnis furent soumit à leurs extrêmes cruautés, humiliations, injustices et se virent attribuer les plus pauvres travaux et il ne leur fut pas permis de suivre correctement leur religion. Un homme barbu ou une femme en simple Jilbab (ample vêtement) ou Niqab pourraient faire face à la torture extrême, le viol, la détention illimitée et même la mort par les Shabiha (fantômes), la police secrète alawi internationalement renommée pour ses méthodes de tortures qu’un certain nombre de pays occidentaux n’hésitèrent pas à utiliser.
D’une partition territoriale minoritaire, nous allons voir comment ils sont arrivés au pouvoir cependant nous reviendrons sur l’Histoire de la Syrie avec celle de l’Egypte de manière plus détaillée dans notre Abrégé de l’Histoire des Ottomans.

 


 

 


1250 -1516. Les Mamalik

Huit ans après les Mamalik Bahri eurent prit le pouvoir de leur capitale au Caire, la Syrie subit le courroux des attaques Mongols qui détruisirent tout sur leur passage. Sous le commandant de Baybars et d’al-Malik al-Mouzaffar Sayf ad-Din Qoutouz, les Mongols furent décisivement défaits tandis que Karak, Safitah et Lattaquié furent reprises aux croisés entre 1271 et 1289.
En 1291, Tartous fut reprise par le sultan Khalil et lorsqu’en 1302 la garnison croisée d’Arwad tomba, elle annonça la fin des croisades médiévales au Moyen-Orient.
Un deuxième groupe de Mamelouk Bourji prit le pouvoir en 1382 et des décennies de rivalités avec leurs prédécesseurs Bahris mina leur défense quant en 1400 Taymour Lank frappa Damas et détruisit la plupart de la Syrie.



1516 - 1918. Les Ottomans

En 1516, le sultan Salim Awwal défit les Mamalik au nord d’Alep et prit la Syrie. Les Ottomans construisirent de nombreux abris dans les deux souks d’Alep et de Damas qui était la dernière étape des pèlerins pour la Mecque ainsi qu’un très grand nombre d’autres sur la route pour cette cause. Sous Ibrahim Bacha, le fils de Muhammad ‘Ali, Damas devint le gouvernement centralisé de la Syrie. Ibrahim Bacha captura Damas en 1832, fonda des écoles, réorganisa le système judiciaire, réforma les politiques fiscales et encouragea l’éducation. Durant la première guerre mondiale, Lawrence conduisit les Arabes à se révolter contre les Ottomans et avec Fayçal le fils d’Hussein, agents de sa majesté, entrèrent à Damas en 1918.



Le mandat français

Suite à la défaite des Ottomans lors de la première guerre mondiale, un gouvernement parlementaire fut créé en 1918 à Damas. Les Arabes pensaient selon les promesses qu’il leur avait été fait par les Britanniques que la Syrie serait un pays autonome mais l’accord secret Sykes-Picot allait y mettre un terme et la Syrie fut divisée en quatre parties, la Jordanie, La Palestine, le Liban ainsi que la Syrie actuelle et partagé entre la Grande-Bretagne et la France. La Syrie et le Liban furent attribués à la France tandis que la Palestine et la Jordanie au Royaume Uni.
La Syrie dont la capitale était Damas fut ensuite divisée par les Français en provinces ou états distincts, Alep, Damas, Lattaquié et le Hauran. En 1925, la population druze du Hauran se révolta et marcha sur la capitale, ce qui provoqua le lourd bombardement de Damas par les Français.
En 1939, l’état d’Iskenderun (Antioche) fut attribué aux Turcs en échange de leur neutralité pendant la seconde guerre mondiale. Après Alep, en 1942 Hauran et Lattaquié furent incorporés dans l’état syrien puis en 1945, la Syrie obtint son indépendance.
En 1936, craignant pour leur avenir dans un état syrien dominé par les Musulmans sounnites, six principaux ‘alawi dont Souleyman al-Wahash (alias al-Assad), le grand-père de l’actuel président de la Syrie, écrivit une lettre à Léon Blum, le premier ministre de France en raison de ses sympathies sionistes, expliquant que « leur communauté refusait d’être annexé à la Syrie musulmane en raison de la religion officielle de l’état ; l’Islam qui considérait les ‘alawi comme des mécréants et qu’ils seraient persécutés au même rang que les minorités de la région, si la population musulmane majoritaire était autorisée à gouverner. » Un comble à l’égard des crimes des ‘alawi.

Trois ans plus tard, le pays entra dans la première d’une série de dictatures militaires qui gouvernèrent le pays jusqu’à la période subséquente. Comme dans le reste du Moyen-Orient, le nationalisme arabe est devenu une force politique majeure dans les années 1950 et l’influence de la révolution de Nasser en Egypte fut si forte que les Syriens en 1958, rejoignirent l’Egypte dans la formation de la République Arabe Unie, une alliance de courte durée dissipée par les forces obscures puisqu’en 1961 la République Arabe Syrienne fut formée. La force politique depuis lors fut le Ba’th (renaissance socialiste arabe), qui prit le contrôle dès 1963.
Ce sont les Français qui encouragèrent les ‘alawi à rejoindre leur force militaire pour fournir un contrepoids à la majorité sounnite qui était le plus hostile à leur présence. Au cours du mandat français, il y eut même un état alaouite de courte durée basée dans et autour de Lattaquié. Créé en 1922, cet état ‘alawi fut administrativement séparé de la Syrie jusqu’en 1942.
Bien que leur relation fut marquée par des tensions, les ‘alawi trouvèrent en la France un allié solide qui préférait s’allier avec les minorités pour faire meilleur usage de sa politique coloniale « diviser pour mieux régner ».

Entre 1920 et 1970, les ‘alawi firent une rapide ascension au pouvoir jusqu’à totalement dominer l’armée et les Moukhabarat, le diabolique service de renseignement militaire syrien, qui culmina par le coup d’état de Hafez al-Assad en1970.



Al-Wahash alias al-Assad le monstre

La rumeur veut que dans les années 1940, Hafez le père de Bashar al-Assad, changea son nom de famille d’al-Wahash (le monstre) en al-Assad (le lion) avant qu’il ne s’engage dans la politique intérieure.
Son fils tourna rapidement la Syrie en implacable autocratie avec le pouvoir concentré au sein de sa maison et de la cabale ‘alawi. Jusqu’en 1980, le pouvoir de l’élite syrienne fut exclusivement constitué de la famille et les amis proches d’Assad. Les ‘alawi prirent la grande majorité des postes dans l’armée, les forces de sécurité, les institutions de l’état et du parti Ba’th.
L’emprise d’Assad sur le pouvoir fut davantage consolidée quand il chercha le soutien des membres de l’ancienne élite sounnite de Damas, composée de marchands influents, de technocrates et d’intellectuels. Trois quarts des Alaouites restèrent dans la ville côtière de Lattaquié.
Il propulsa certains de ses nouveaux alliés à des postes importants du gouvernement y compris la nomination de la sœur d’un membre des Frères Musulmans en exil, Najah Attar, en tant que ministre de la culture en raison de l’influence de sa famille. Bien que les Sounnis aidèrent Assad à assoir son pouvoir et à le consolider, il entreprit une féroce répression contre de nombreux Musulmans sounnis et les Frères musulmans fut l’un des groupes les plus sévèrement opprimés et qui culmina avec le massacre de Hamah ou officiellement plus de 30333 Sounnis murent massacrés et plus de 20000 portés disparus

Le régime conduisit aussi une sévère propagande anti-islamique sans jamais différencier comme ses maîtres les groupes radicaux et modérés ce qui conduisit dans les années 1980, à une série d’actes terroristes par des militants sounnis autour des centres urbains tels que Damas, Hama, Homs, Lattaquié, Tartous et Alep.
Voici quelques exemples des massacres des forces du régime d’al-Assad au cours des 40 dernières années.



Le massacre de Hama

Le massacre de Hama commença le 2 Février 1982, lorsque des unités militaires syriennes lancèrent une campagne contre la ville, suite à des accusations que la ville abritait des hommes armés affiliés aux Frères Musulmans. Le Régime de Hafez al-Assad appliqua une opération de terre brûlée contre la ville qu’il bombarda plusieurs semaines, avant d’envoyer finalement des troupes et des chars. De nombreux résidents de Hama furent tués ou arrêtés au cours de cette période. Un enquête internationale indique qu’entre 20 et 40000 résidents de Hama furent massacrés sur une période de plus de trois semaines, tandis qu’environ 15000 autres furent plus tard arrêtées et depuis ne sont jamais plus réapparues, leur sort reste encore inconnu à ce jour.
Les forces de sécurité et militaires détruisirent également de nombreux bâtiments, dont des mosquées et des églises qui conduisirent à un énorme déplacement de résidents de Hama.
Les forces armées syriennes à Hama furent conduites par Rifat al-Assad, le frère cadet de l’ancien président syrien Hafez al-Assad.



Le massacre de la prison de Tadmir

Le massacre de la prison de Tadmir eut lieu le 2 Février 1980. Ce fut le deuxième plus sanglant massacre qui eut lieu à l’époque d’Hafez al-Assad et entraînant la mort de centaines de prisonniers dont la majorité était des membres des Frères Musulmans. Cet incident reste entouré de secret et donc le nombre exact de morts reste inconnu, bien que des rapports indiquent qu’entre 600 et 1000 prisonniers furent tués. Le massacre fut ordonné en représailles à une tentative d’assassinat manqué contre Hafez al-Assad. Des rapports indiquent que les forces de sécurité syriennes toujours sous le commandement direct de Rifat al-Assad, entrèrent dans la prison et massacrèrent les prisonniers non armés dans leurs cellules et que les cadavres furent transférés dans des tombes qui avaient déjà été creusées dans une vallée à l’est de Tadmir indiquant, que ce massacre avait bien été planifié. Les noms des personnes tuées n’ont jamais été publiés.

Faraj Biraqdar, un poète syrien qui passé cinq ans dans Tadmir, décrivit la prison comme « le royaume de la mort et la folie. »



Le Massacre d’Alep

Un certain nombre de massacres eurent lieu à Alep et le plus évident est celui de ‘Id al-Adhah du11Août 1980, au cours duquel environ 100 citoyens d’Alep furent tués suivit de 1900 autre près du château d’Alep.



Le Massacre d’Idlib et de la révolution syrienne

Le régime d’Hafez al-Assad massacra également à Jisr ash-Shoughuur près Idlib, 100 citoyens en1980.
Succédant à son père emporté par un cancer, Bashar al-Assad ne fut pas moins brutal que son père pour réprimer la dissidence et l’opposition et un certain nombre de terribles massacres eurent en Syrie au cours des dernières années, notamment à la suite du déclenchement de la révolution syrienne et le plus important fut l’utilisation d’armes chimiques contre son peuple et soigneusement « occulté » par les médias occidentaux ainsi que l’utilisation des fameux « Baramil » ou bombes à sous-munitions qui cause de grand carnage parmi les populations civiles.



Le soulèvement de 2011

Bien que l’histoire de la Syrie fut marquée par des rivalités, des rancunes, l’effusion du sang et la persécution, le soulèvement de 2011 contre Bashar al-Assad ne fut pas à caractère sectaire comme mentit si bien son grand-père et cela malgré la brutalité du pouvoir sectaire des ‘alawi et qui est propre à toutes les sectes déviantes.
Le soulèvement débuta après des décennies d’abus de pouvoir et d’utilisation excessive de la force par le président et son infernal service de sécurité et, quand les gens scandalisés par l’impunité des forces du régime ‘alawi, défilèrent à Dar’a en 2011 contre la torture de 15 jeunes garçons. Suite à cela Assad arma les communautés alaouites qui vivaient parmi les populations sounnites et les gangs de Shabiha furent lancés sur les villes liées à l’opposition tels que Houla ou ils commirent les pires atrocités, y compris l’assassinat extrêmement violent d’enfants qui fut considéré comme le début d’un nettoyage ethnique comme en Bosnie et ainsi l’état syrien se trouva impliqué dans une guerre de nettoyage ethnique tout en étant défendue par la Russie, le Chine et certains pays occidentaux, ce qui entrainera leur fin au même titre que le gouvernement syrien puisqu’ils sont tous alliés dans le crime.

Des paisibles manifestations transformées en bain de sang poussèrent certains soldats sounnis à déserter secrètement d’armée avec leurs armes et commencèrent progressivement une campagne de guérilla pour défendre leurs familles et gens du pays. Ce groupe allait être connut sous le nom Jaysh al-Hourr (Armée Syrienne Libre) et la révolution maintenant armée, la guerre allait bientôt devenir extrêmement sectaire mais toute injustice ne peut perdurer bien que c’est la seule méthode qu’ont choisi les puissances occidentales pour étouffer les masses populaires musulmanes via leurs agents et malgré la faillite systématique de ces plans.



Suite votre notre Abrégé de l’Histoire De la Fin Des Temps dans l'Histoire des Nations.