Finalement

 

Le but initial de cnotre projet était de couvrir seulement l’Histoire de l’Andalousie jusqu’à sa chute mais comme l’Andalousie était un département du Maghreb, il est devenu nécessaire de couvrir aussi l’Histoire du Maghreb qui dépendit lui-même à un certain moment de l’Ifriqiyah qui dépendit aussi de l’Egypte. C’est donc toute l’Afrique du nord qui était en question.

Nous avons pu découvrir à travers ces deux volumes une quantité non-négligeable d’informations bien qu’elles restes incomplètes dans la mesure ou les évènements ont été résumés néanmoins cela reste suffisant pour nous donner un aperçu général de ce qu’a été une partie de notre Histoire dont j’ai retenu deux choses tellement elles se sont répétées et qui sont mentionnés dans le Noble Qur’an qui n’a plus besoin d’être prouvé :

Le non-respect de la parole donnée, des pactes, des traités et des promesses des polythéistes envers les musulmans à 99,99% des cas et leur extrême brutalité.

 

 

Futur

 

Le 23 février 1862, Ernest Renan prononça son discours inaugural au Collège de France[1], sur «La part des peuples sémitiques dans l’histoire de la civilisation ».

Voici son discours qui explique bien à lui seul, la politique des polythéistes face à l’Islam et aux musulmans.

 

Début de citation.

« A l’heure qu’il est, la condition essentielle pour que la civilisation européenne se répande, c’est la destruction de la chose sémitique par excellence, la destruction du pouvoir théocratique de l’Islamisme ; car l’Islamisme ne peut exister que comme religion officielle ; quand on le réduira à l’état de religion libre et individuelle, il périra [...] Là est la guerre éternelle, la guerre qui ne cessera que quand le dernier fils d’Ismaël sera mort de misère ou aura été relégué par la terreur au fond du désert. L’Islam est la plus complète négation de l’Europe ; l’Islam est le fanatisme, comme l’Espagne du temps de Philippe Il et l’Italie du temps de Pie V l’ont à peine connu ; l’Islam est le dédain de la science, la suppression de la société civile ; c’est l’épouvantable simplicité de l’esprit sémitique, rétrécissant le cerveau humain, le fermant à toute idée délicate, à tout sentiment fin, à toute recherche rationnelle, pour le mettre en face d’une éternelle tautologie: Dieu est Dieu.

L’avenir, Messieurs, est donc à l’Europe et à l’Europe seule. L’Europe conquerra le monde et y répandra sa religion, qui est le droit, la liberté, le respect des hommes, cette croyance qu’il y a quelque chose de divin au sein de l’humanité.»

Fin de citation.

 

« La guerre qui ne cessera que quand le dernier fils d’Ismaël sera mort de misère ou aura été relégué par la terreur au fond du désert ».

Tel est donc le plan qui est mis en action sur le monde musulman « guerre », « misère » et « terreur » et que nous témoignons au quotidien.

 

Voici un autre excellent texte assez dur ou vous avez toutes les questions et les réponses et la preuve absolue sur la véracité de l’islam.

 

Début de citation.

« Voici d’abord une étude d’ensemble du Baron Carra de Vaux, abondante et lumineuse, touchant à l‘avenir de l‘Islam et à la pratique préventive que les puissances européennes en général et la France en particulier devraient adopter à son égard.

 

« Monsieur, vous m’avez fait l’honneur de me demander mon opinion sur l’Islamisme au XXe siècle. Il est difficile à un historien de répondre à cette question, parce que les documents positifs sur cette période de l’histoire nous manquent encore. Cependant, en analysant les forces qui se trouvent aujourd’hui en jeu et les mouvements qui sont amorcés, on peut essayer d’en tirer quelques prévisions pour l’avenir.

 

Tout d’abords, il convient de se souvenir que l’Islam est une institution qui possède par elle-même un caractère exceptionnel de fixité. Non seulement l’Islam, du moins dans son état orthodoxe, s’affirme comme définitif, mais il met ses croyants dans un état d’esprit qui les rend inaptes à la critique et rebelles au progrès. Le désert où il a pris naissance et qui renferme encore son centre et son repaire est l’élément le plus conservateur qui soit sur notre globe. Les races sémitiques, dont deux, la juive et l’arabe, ont été ses principales créatrices, ont des facultés de persévérance et de ténacité que nulle autre famille humaine ne possède au même degré. Parmi les autres races qui ont fait accession à l’Islam, deux des plus importantes sont par leur nature peu disposées au changement : l’une, la turque, qui n’est jamais entrée dans le mouvement de la haute civilisation ; l’autre, la berbère, qui est aussi fille du désert et des montagnes sèches et, en conséquence, conservatrice. La race turque a fourni les éléments dominants dans l’islamisme indien et chinois. Les nègres de l’Afrique centrale et les Malais de l’Extrême-Orient, chez lesquels la religion de Mahomet progresse, ne sont pas des races dirigeantes ni novatrices. Il n’y aurait donc que la Perse qui serait susceptible d’apporter quelque changement ; dans l’Islam. On sait que la Perse, aujourd’hui chi’ite, a été depuis l’origine un terrain de réaction de l’esprit aryen contre l’esprit sémitique dans la religion coranique, et un foyer d’hérésies. La première thèse que l’on pourrait donc poser en réponse à vos questions serait que l’Islam, abstraction faite de la Perse, a toute chance d’être par lui-même au XXe siècle identique à ce qu’il a été au XIXe, et qu’il ne peut être modifié que par des forces extérieures.

 

Que sont ces forces extérieures ? Dès que, sortant du monde musulman, nous jetons les yeux sur les peuples qui l’environnent, nous sommes frappés d’un étonnant contraste. Au lieu de cette fixité, de cette immutabilité que nous constatons tout à l’heure, nous voyons un monde agité en tous sens, accablé d’affaires, surmené de travail, insatiable de gains et de conquêtes, dont l’extraordinaire activité n’est plus réglée par aucune règle morale fixe et communément acceptée, qui pose bien plutôt en principe la liberté et la variabilité des opinions morales, et où, parmi tant de mouvements divers, le seul qui soit vraiment clair et incontestablement progressif est celui des sciences positives. Les nations qui composent ce monde, représentant ce qu’autrefois on appelait la Chrétienté, se sont ruées de toutes parts sur les domaines de l’islam, se les sont partagés en majeure partie, et ont réduit à leur sujétion le plus grand nombre des Musulmans. L’islamisme, qui fut autrefois une théocratie conquérante et qui, de par son principe et de par l’ordre de son Prophète, devait se propager par le glaive et parvenir à la domination mondiale, après avoir en réalité remporté de prodigieux succès et accompli d’énormes conquêtes, se trouve aujourd’hui non seulement arrêté, mais refoulé et vaincu. Les Musulmans peuvent bien posséder encore autant de foi et de vertus guerrières qu’ils en avaient au temps où ils épouvantaient la Chrétienté ; ils peuvent en avoir plus même que n’en ont aujourd’hui les nations chrétiennes ; mais le progrès scientifique qu’ont fait celles-ci, eux ne l’ont pas fait. Il en résulte pour eux une infériorité à laquelle il n’apparaît pas que rien puisse remédier. La décadence politique de l’Islam devra, selon toute vraisemblance, se poursuivre d’une manière fatale, et l’on peut juger que, du point de vue de ses destinées temporelles, l’islamisme est une religion finie.

 

Or, vous avez, Monsieur, rédigé un programme très intéressant de questions relatives à l’avenir de l’islam ; mais vous n’avez pas posée celle-ci : Combien de temps le mahométisme pourra-t-il durer dans l’état d’humiliation et de sujétion politique ? Il est certain pourtant que la question se pose. L’emploi de la force, la guerre sainte, est un précepte fondamental dans la révélation coranique, et les succès des croyants dans la guerre sont une des preuves essentielles de la vérité de cette révélation. De même que, dans l’histoire biblique. Jéhovah se manifestait par la manière dont il assistait, instruisait et conduisait son peuple, de même, dans l’histoire musulmane,  Allah doit se manifester et se prouver par la victoire. Un Dieu qui abandonnerait ses fidèles à la merci des infidèles sur toute l’étendue du globe et d’une manière définitive ne pourrait plus être cru. Un Islam complètement vaincu et vaincu pour toujours n’est pas possible.

 

Déjà quelques esprits aventureux ont proposé de détruire l’islam en quelques mois en ruinant la Mecque. Peut-être la destruction de la Mecque aurait-elle plutôt comme conséquence une révolte générale des Mahométans et la ruine de plusieurs colonies européennes. Néanmoins, cette idée est juste comme symbole. La mainmise des puissances chrétiennes sur les terres des croyants doit avoir tôt ou tard pour effet l’extinction de la foi mahométane.

 

Cependant rejetons, si vous voulez, ces pronostics qui peuvent paraître trop violents, supposons que l’Islamisme puisse vivre sous la pression de la Chrétienté encore quelques siècles, et voyons de quelles transformations il est dans ce cas susceptible.

 

Vous nous interrogez, Monsieur, par ces mots :

 

Islamisme et démocratie, Islamisme et idées modernes. Que voulez-vous dire au juste ? Démocratie, idées modernes, sont des vocables un peu vagues, qui font bon effet dans un discours politique, mais qui, avant de passer dans le langage scientifique, auraient besoin d’être expliqués. Autant que je puis me rendre compte de ce qu’est la démocratie, je crois devoir affirmer que l’Islamisme est, depuis son origine, aussi démocratique que l’on peut souhaiter. Sans doute, à certaines époques et dans certaines contrées, par exemple en Syrie à l’époque du début des Croisades, la société musulmane est en fait devenue féodale ; mais en principe, l’Islam est une république démocratique et impérialiste, une république plébiscitaire régie par un monarque qu’élit la communauté. Tous les membres de la communauté musulmane, c’est à dire tous les croyants, sont en principe appelés à élire leur président, celui que l’on nomme en langue arabe l’Emir el-Moumenin, l’Imam ou le Khalife. Vous n’êtes pas sans savoir que l’établissement de dynasties n’est nullement une application de la loi du Coran, mais qu’elle est plutôt contraire à son esprit. Même sous le régime dynastique un nouveau Khalife n’est légitime que lorsqu’il a été proclamé et reconnu par le peuple.

 

Peut-être avez-VOUS l’intention de demander si la société musulmane serait susceptible de recevoir le régime parlementaire, bien que celui-ci ne puisse pas être tenu pour un indice d’état démocratique. Cette question-là présente un intérêt spécial eu égard à la Turquie, où elle s’est ouverte en ce siècle. Nous avons tous eu occasion de rencontrer des membres du parti jeune-turc, dont Paris hospitalise plusieurs. Ceux que j’ai vus m’ont paru être des hommes de beaucoup de courage et d’intelligence, et m’ont inspiré la plus vive sympathie. Je souhaite de tout mon cœur qu’ils réussissent ; je dois dire pourtant que leur succès me semble bien problématique. Il y a des obstacles visibles qui s’opposent à l’introduction du régime parlementaire dans le monde musulman ; l’un, d’abord, tenant au tempérament des peuples mahométans : c’est que ces peuples sont encore des demi-civilisés, des primitifs ; Ils sentent à la manière des primitifs. Si on leur demande d’acclamer un chef enlevant un sabre ou en tirant des feux de salve, ils le feront avec décorum ; mais si on les invite, après les avoir enflammés de quelque grand sentiment touchant les intérêts de leur nation, à faire le geste qui consiste à plier un papier en quatre et à le jeter dans une boîte, ils ne comprendront pas. Il faut avoir l’Ame un peu bourgeoise pour sentir la beauté de cette pratique ; et précisément la société musulmane manque surtout de bourgeoisie. Dans le monde arabe notamment, tout le monde est noble ; chaque tribu a sa généalogie, ses dictons, ses journées glorieuses ; et en même temps, tout le monde est peuple ; mais personne n’est bourgeois. Or, le régime parlementaire est un organisme qui convient spécialement à cet état social moyen. Je verrais donc là un sérieux argument contre la probabilité de l’introduction du parlementarisme dans l’islam ; et ce n’est pas le seul. Un autre assez saillant est que l’impérialisme fait partie Intégrante du mahométisme. Il est impossible de supprimer la personne du Khalife ; il est presque autant, d’après la tradition et le dogme, de diminuer d’une manière sensible l’absolutisme de son pouvoir. Il faudrait donc instituer une espèce de compromis entre l’impérialisme et le parlementarisme, ce qui ne serait pas bien facile à une nation peu avancée. Tous les peuples n’ont pas la souplesse et la vivacité d’évolution dont ont fait preuve les Japonais en ce siècle. En tout cas n’est-ce pas chez les Turcs qu’il faut s’attendre à rencontrer un exemple comparable.

 

Quant au libéralisme, il n’est pas incompatible avec l’Islamisme, au moins en pratique. Il peut y prendre, et il y prit souvent la forme de la tolérance. Le despotisme dont aujourd’hui la Turquie nous donne le spectacle n’est pas du tout, comme on le sait fort bien, un corollaire de l’enseignement coranique. Le Coran enseigne l’égalité entre tous les croyants, et pour ce qui est des infidèles, il conseille presque ou il permet, en dehors des cas de guerre et de rébellion, de les traiter avec assez de modération, de loyauté et de pitié.

 

Pendant que nous parlons des Turcs, je veux vous soumettre une remarque importante, et que je ne crois pas avoir été encore suffisamment mise sous les yeux du public. D’après de nombreux indices, il paraît bien près d’être établi aujourd’hui que les Turcs doivent être comptés parmi les races qui ne peuvent pas supporter notre civilisation, c’est-à-dire certaines de ses conditions extérieures. On sait par l’histoire qu’il y a des races qui dépérissent et s’éteignent au contact de la civilisation, comme les Indiens Peaux-Rouges d’Amérique, tandis que d’autres prospèrent et se multiplient, comme les nègres dans la même contrée. Les Turcs, semble-t-il, se classent parmi les premières. Dans une grande ville comme Smyrne, ou l’activité des Européens est considérable, la population turque va en diminuant en nombre d’année en année. Cette diminution ne tient pas seulement à celle de la natalité, mais à l’exode : les Turcs, placés à côté des Européens, s’en vont. Ils ne peuvent pas supporter l’agitation que notre civilisation entraîne. Le mouvement des ports et des voitures publiques, le bruit des usines et des gares, les sifflets des machines, voire le son des cloches, toutes choses qui parfois nous importunent nous-mêmes, les accablent. Il faut qu’ils s’en aillent ou ils en mourraient. On connaît ce fait général que les turcs ont en grand nombre émigré des parties de l’empire ottoman où se sont réinstallées des puissances chrétiennes. Ce fait n’aurait donc pas, à ce qu’il semble, une cause principalement religieuse, mais surtout une cause physiologique. Le Turc fuirait moins le chrétien que le civilisé. S’il en est ainsi, les espérances que l’on a pu concevoir du développement de l’empire turc au contact de la civilisation sont chimériques, et il n’y a point pour cet empire d’autre alternative que la mort lente ou violente.

 

La puissance qui tient les clés du mystère dans lequel s’enveloppe l’avenir de l’Orient turc est évidemment la Russie. Il faut se souvenir que la race turque n’existe pas seulement dans la circonscription politique que l’on appelle la Turquie, mais que cette race fort nombreuse s’étend depuis la Méditerranée jusqu’au Pacifique, en une large zone qui traverse toute l’Asie dans le sens de la latitude. Au nord de cette zone, et déjà empiétant sur elle, est le monde russe. Les Russes ne sont pas précisément un peuple conquérant, mais ils sont un peuple englobant, un peuple qui se dilate sans cesse du côté où il rencontre le minimum de résistance, et qui s’avance sur ses voisins à la manière d’une tache d’huile. Toute la zone ethnographique turque est menacée d’être absorbée par la nation russe. Mais voici où ces considérations deviennent intéressantes.

 

Il se trouve que le peuple russe est beaucoup moins éloigné par ses mœurs et son état social du peuple turc que ne sont les autres nations, germaine, anglo-saxonne, latine. Le Russe - je parle du peuple - n’est pas tellement civilisé qu’il se sépare d’une manière absolue des barbares ; la fusion de l’élément russe avec l’élément turc apparaît comme possible et probable. La race turque peut être absorbée dans la russe. Il résultera alors de cette fusion une race nouvelle, ayant des caractères ethniques impossibles à prévoir, mais selon toute vraisemblance plus vigoureuse et plus souple que les races anciennes qui l’auront formée ; et c’est à ce peuple nouveau que devra appartenir l’hégémonie sur toute l’Asie du Nord.

 

Dans cette invasion lente du monde turc par la Russie, notre devoir à nous autres est d’empêcher l’absorption et l’anéantissement de races parentes de la nôtre et autrefois glorieuses, qui, pour être aujourd’hui humiliées ou déprimées, n’en ont pas moins encore assez de qualités et de force pour avoir le droit de durer : je veux dire les races grecque, arménienne, persane. Il faut, pour notre honneur, éviter que ces nations fameuses dans l’histoire sortent du joug turc pour tomber sous la domination slave ; et nous devons agir selon notre pouvoir pour préparer leur émancipation et leur renaissance.

 

Je n’ai point de considération aussi grave à vous soumettre touchant les rapports de l’Angleterre avec l’islamisme. L’Angleterre, malgré certaines duretés, est sans conteste la nation la plus habile et la plus experte comme gouvernante de peuples ; mais elle ne les assimile pas ; et le libéralisme en même temps que la morgue de son tempérament fait qu’elle ne produit pas de très rapides changements. Les Hindous brahmanistes, qui sont fort intelligents et portés à la spéculation, ont profité d’eux-mêmes du contact d’une nation européenne, et certaine renaissance littéraire, certains revivals religieux se sont produits parmi eux. Il n’en a pas été de même chez les Musulmans, que leurs habitudes d’esprit tiennent plus en méfiance contre le progrès.

 

Parlons maintenant un peu de la France, qui possède aujourd’hui un empire musulman immense, et qui a dans l’enceinte de cet empire ou sur ses frontières les parties les plus fanatiques du monde mahométan, me parait exposée dans le gouvernement de son domaine colonial à beaucoup plus de dangers et d’erreurs que l’Angleterre ou la Russie. Les politiciens français n’ont malheureusement pas autant de sens historique et de sens pratique que les hommes d’État d’Angleterre. Ils sont d’habitudes beaucoup moins libérales, très enclins à se mêler d’une foule de détails qu’ils ne connaissent pas et à unifier maintes choses qui ne se ressemblent pas. Il est plus que probable que si nos hommes d’état ne prennent pas l’habitude, en matière coloniale, d’agir avec un extrême libéralisme, tant vis-à-vis des colons français que vis-à-vis des indigènes, nous aboutirons à des catastrophes. Il faut avant tout laisser nos colonies à nos coloniaux, aux hommes qui y vivent, qui y luttent et qui y travaillent, qui ont une connaissance pratique et quotidiennement renouvelée des conditions d’existence dans nos diverses possessions, et à qui les difficultés même de ce genre de vie ont fait acquérir les qualités nécessaire pour les surmonter. Puis, que nos gouvernants considèrent nos colonies presque uniquement comme des terrains d’affaires, et qu’ils n’aillent pas se donner la mission d’instruire, de moraliser et de civiliser les peuples ! En France, nous avons un peu la manie de l’apostolat officiel ; c’est très dangereux en matière de colonisation. Nous nous croyons chargés de répandre certaines idées, dont nous nous figurons à tort ou à raison avoir le monopole, et nous nous persuadons que tous les peuples vivent dans un état de misère de honte tant qu’ils n’ont pas adopté nos manières de penser et nos façons d’agir. Il faut à tout prix nous défaire de cette monomanie. Un code de lois comme est notre Code civil, par exemple, peut être un livre plein de mérites ; mais, après tout, ce n’est qu’une œuvre humaine, discutable, faite pour un certain temps et une certaine contrée. Comment un produit aussi modeste peut-il être mis en  parallèle avec le Coran, qui a la prétention d’être incréé, éternel, et promulgué pour toute l’humanité? Des Idées que nous croyons neuves, comme celles d’égalité et de fraternité, sont connues dans .le monde sémitique depuis le temps d’Abraham, et elles y ont certainement été toujours mieux appliquées qu’elles ne le sont chez nous aujourd’hui. Quant à la liberté, comment pourrait-on prétendre la révéler aux habitants des déserts ?

 

Non, ce n’est pas avec ces rengaines que nous pourrons plaire aux musulmans. Nous avons par bonheur beaucoup mieux à leur offrir. Le courage, l’esprit chevaleresque, les talents militaires, la loyauté et la générosité qui ont toujours distingué notre race et dont nos explorateurs continuent à donner de si éclatants exemples, voilà des qualités qui sont de nature à frapper des peuples primitifs et séduire en particulier un peuple de tempérament noble comme les Arabes. Notre goût artistique, notre sens de la mise en scène et de la décoration, sont encore des moyens dont il faut jouer devant les Orientaux. Le cardinal Lavigerie savait le prestige que prend à leurs yeux un homme couvert d’un manteau de pourpre ou d’une chasuble d’or. Nul doute que les Arabes, les Berbères et les Soudanais ne soient aussi bien préparés à apprécier les talents de nos ingénieurs et de nos agriculteurs. Un peu plus d’eau sur la route d’une caravane, un peu plus de palmiers dans une oasis, des cultures nouvelles aux alentours des villages, des terrains fertiles conquis sur le désert, ce seront là des bienfaits auxquels ne manquera pas la reconnaissance. Enfin, si impies puissions-nous être, nous devons avouer la grande prise qu’a encore le sentiment religieux sur l’esprit de beaucoup de peuples barbares et sur celui des Musulmans, et considérer en conséquence les travaux de nos missionnaires comme un très utile appoint dans l’œuvre de la colonisation. En nous dirigeant selon cet esprit, nous nous éviterons bien des déceptions, et nous finirons, au bout d’un temps très long, par inspirer aux Musulmans une véritable confiance et une solide amitié.

 

Le grand et général danger qui menace les puissances chrétiennes dans leurs rapports avec le monde de l’islam, vous l’avez nommé, Monsieur, c’est le Panislamisme. Une prise d’armes simultanée de tous les Musulmans, du Maghreb à l’Extrême Orient, est une éventualité qui, pour n’être pas très probable, n’en est pas moins possible, et j’irai jusqu’à dire possible à n’importe quel moment et en l’absence de tout prétexte apparent. Nous pouvons à peine nous rendre compte des circonstances qui seraient capables de provoquer un mouvement de ce genre. Il y en a de fort mystérieux, et dont l’action serait secrète. L’attente d’un Mahdi, d’une espèce de sauveur et de messie glorieux qui rendrait à l’Islam l’empire du monde, est un article de la foi mahométane, orthodoxe ou non. Il y a des prédications qui fixent l’heure à laquelle doit paraître ce Mahdi. Mais ces prédications, comme il arrive d’ordinaire, ne sont pas tellement claires qu’elles ne puissent être appliquées à n’importe quelle heure et à n’importe quel temps. L’histoire a déjà enregistré l’apparition de bien des faux Mahdis. La plupart de ces aventuriers ont préparé leur venue par des systèmes, de propagande occulte, systèmes dans lesquels les Musulmans : se sont montrés très experts depuis le haut Moyen-âge. Il nous est évidemment très difficile de suivre ce qui se passe dans les milieux musulmans fanatiques de la Tripolitaine ou du Maroc, qui sont les contrées où la tradition comme l’histoire rendent l’apparition d’un Mahdi le plus probable.

 

Néanmoins, je le répète, je ne crois pas que les chances d’un pareil accident soient fort nombreuses ; et en tout cas peut-on employer une certaine politique pour les réduire le plus possible et pour les rendre à peu près nulles. Il faut éviter les imprudences. Il ne faut pas injurier les Musulmans d’une façon gratuite, ni les importuner, ni les presser trop fort. La colonisation est œuvre qui demande du temps, et dans laquelle toute brusquerie peut devenir fatale. La Chine vient de nous donner cette leçon sous une forme assez dramatique ; et il parait bien dans cette histoire que c’est justement l’esprit de l’Islam qui a provoqué la résistance armée contre le progrès trop brusque des étrangers. Comme vue plus positive touchant la conduite à tenir par l’ensemble de la Chrétienté à l’égard de l’Islam, j’indiquerai celle-ci : je crois que l’on devrait s’appliquer à scinder le monde mahométan, à en rompre l’unité morale, en se servant des divisions politiques et ethniques qui déjà s’y trouvent existantes. L’islamisme des différentes races ne peut pas ne pas présenter certaines différences spécifiques ; autre est celui des Soudanais, autre celui des Chinois ; autre est celui des Persans, autre celui des Malais. Appliquons-nous donc à accentuer ces différences, de façon à augmenter le sentiment de la nationalité et à diminuer celui de la communauté religieuse dans les diverses races mahométanes. Profitons pour cela des conditions politiques. L’Egypte, par exemple, aujourd’hui régie par la puissance britannique, doit arriver à former un tout moral clairement distinct du Soudan régi par la France ou de l’Arabie restée libre. Faisons de l’Égypte une barrière entre les foyers de l’Islamisme africain et ceux de l’Islamisme asiatique. En un mot, sectionnons l’Islam. Puis, servons-nous encore de ces hérésies et de ces confréries. La plupart de ces hérésies ont des caractères ethniques qui les rendent plus aptes à se développer dans une contrée que dans une autre. Le Bâbisme notamment, qui est une religion fort intéressante et à tendances libérales, devrait être soutenu en Perse, et importé s’il, se peut dans le voisinage des centres fanatiques africains. Les confréries musulmanes sont d’esprits variés, les unes portées au libéralisme, les autres au fanatisme. Opposons les unes aux autres, soutenons les unes sur un point, les autres sur un autre. Sans doute cette politique pourrait avoir l’inconvénient de donner prétexte à quelques troubles locaux ; mais, dans l’ensemble, elle serait tout à fait de nature à affaiblir l’Islam, à l’énerver, à l’engourdir, à le rendre à jamais incapable des grands réveils.

 

Voilà, Monsieur, ce que je puis vous répondre sans me mettre à composer un livre. Je souhaite que vous rencontriez d’autre prophètes plus sûrs d’eux que moi-même, et j’espère que leurs prévisions ne seront pas trop en désaccord avec les miennes ». »

 

 

Ainsi tout ce qui est dit dans cet extrait de texte fut appliqué et continue d’être appliqué au pied de la lettre contre les pays musulmans par : « Les nations qui composent ce monde, représentant ce qu’autrefois on appelait la Chrétienté, se sont ruées de toutes parts sur les domaines de l’islam, se les sont partagés en majeure partie, et ont réduit à leur sujétion le plus grand nombre des Musulmans…Combien de temps le mahométisme pourra-t-il durer dans l’état d’humiliation et de sujétion politique ? » et vous trouverez bien des exemples vous-même de ces vérités.

Mais au final : « Un Islam complètement vaincu et vaincu pour toujours n’est pas possible ».

 

 

La situation des Musulmans qui semblait fossilisée sous l’assaut constant et général de « ce qu’autrefois on appelait la Chrétienté », ceux qu’Allah à Lui la Louange et la Gloire a distingué dans Son livre, sous le nom de croyants (Musulmans) et d’incroyants[2], a plus évoluée ces dernières décennies qu’elle ne l’aura été au cours des siècles précédents.

Pour les raisons qu’« Il faut éviter les imprudences. Il ne faut pas injurier les Musulmans d’une façon gratuite, ni les importuner, ni les presser trop fort ».

Ceci bien évidemment faisant l’abstraction totale que cette religion est bien la religion divine. Tous ont oublié le facteur divin auquel ils ne croient pas comme ils disent « si impies puissions-nous être ».

Et Allah Exalté à Lui les Louanges et la Gloire, Dieu le Vrai, fait ce qu’Il veut et quand Il veut aussi. Le jour où Il aura décidé que Sa religion doit avoir le dessous alors l’infime évènement qui engendrera la cascade aura lieu et les gens ne sauront même pas que cela vient de Dieu le Vrai tellement, il était banal ! Excepté bien évidemment les croyants.

 

Pas besoin de clameur céleste ou de chevaux de feu : « …une éventualité qui, pour n’être pas très probable, n’en est pas moins possible, et j’irai jusqu’à dire possible à n’importe quel moment et en l’absence de tout prétexte apparent ».  

Et ceci n’est bien sûr qu’une hypothèse parmi les millions d’hypothétiques… 

 

 

A fin comparative, je voudrais vous proposer avant le mot final, un très bref rappel de tous les crimes commis par les Américains depuis leur existence qui auront tué et fait tuer plus de monde en trois siècles que toutes les nations réunies depuis un millier d’années.

L’Amérique est responsable de la mort de plus de 30 millions de personnes et en 100 ans, a exécuté 124 attaques contre différents pays.

L’Amérique, après la deuxième guerre mondiale, a jusqu’ici bombardé directement 24 pays.  Dans ces attaques, elle a utilisé les armes les plus perfectionnées et a tué des centaines de milliers de gens innocents.

 

Immédiatement après la deuxième guerre mondiale en 1945 1946, l’Amérique a lourdement bombardé la Chine. 250 avions de combat américains ont participé à cette opération, déversant 100.000 kilos d’explosifs. L’aviation américaine a bombardé la Corée et la Chine de 1950 à 1953 ; le Guatemala en 1954 ; l’Indonésie en 1960 ; Cuba en 1959 ; à nouveau le Guatemala en 1960 ; le Congo en 1964 ; le Pérou en 1965 ; le Laos en 1973 ; elle a effectué un bombardement intensif du Vietnam de 1961 à 1973 ; le Cambodge de 1969 à 1970 ; le Guatemala pour la troisième fois en 1967 et a continué jusqu’en 1969 ; le Granada en 1983 ; le Liban en 1984, la Libye en 1986 ; le Salvador et le et le Nicaragua de 1980 à 1990 ; le Panama en 1989 ; l’Irak en 1991 et 1999 ; le Soudan en 1998 ; l’Afghanistan en 1998 ; la Yougoslavie en 1995 et l’Afghanistan à nouveau en 2001. Dans les bombardements de ces 24 pays au moins 14 millions de personnes ont été tuées par les Américains.

 

En plus des bombardements, l’armée américaine a exécuté  des attaques contre d’autres pays  plus d’une centaine de fois. Les détails de ces attaques sont très intéressants. L’Amérique a attaqué l’Argentine en 1890. L’armée américaine s’est introduite en Haïti en 1891 pour écraser la révolte des noirs. La même année la marine américaine a atteint les régions côtières du Chili. Plus tard son aviation a attaqué et a annexé ce pays à l’Amérique. En 1894 les forces américaines se sont introduites au Nicaragua par  la mer caspienne et ont capturé la ville de Blue Field. De 1894 à 1895 l’Amérique a soutenu le Japon dans sa guerre contre la Chine. Pendant cette guerre les bateaux et les sous-marins américains ont assiégé la Chine. En 1896 les militaires américains ont capturé la ville coréenne de Séoul.  En 1895 les forces américaines se sont infiltrées dans la ville côtière panaméenne de Toronto. De 1894 à 1900 l’occupation américaine de la Chine a continué.  De 1896 à 1910 la guerre américaine contre l’Espagne a continué. Dans celle-ci les Philippines soutenaient l’Espagne contre l’Amérique. Les Philippines ont été affaiblies par cette guerre en conséquence de quoi l’Amérique a pris les Philippines. Dans cette guerre au moins 600.000 philippins ont été tués. Pendant sa guerre contre l’Espagne, l’Amérique a capturé une région espagnole, Cuba, en 1902. L’île du Guatemala où l’Amérique a emprisonné les Moujahidine Talibans, est un mémorial de cette guerre. Plus d’une centaine d’années ont passé,  mais cette île est toujours contrôlée par l’Amérique.

L’Amérique a attaqué Porto Rico en 1898 et pris cette région. Cette occupation américaine continue encore. Les sous-marins américains sont entrés au Nicaragua en 1898. En 1899 l’Amérique a attaqué Samo Aper. Le Panama a fait la guerre à la Colombie de 1901 à 1914 pour sa liberté et dans cette guerre l’Amérique soutenait le Panama. Après que le Panama ait gagné cette guerre contre la Colombie, l’Amérique a capturé le canal de Panama. Pendant la révolution de 1903 au Honduras l’Amérique a lancé une opération militaire. Les soldats américains sont entrés en république dominicaine en 1903 pour la protection des intérêts américains. Pendant la guerre de 1904 et 1905 entre la Russie et le Japon, les Américains se sont infiltrés en Corée. Dans la période de 1906 à 1909 d’autres soldats américains sont entrés à Cuba. En 1907 l’Amérique a lancé des attaques totales contre le Nicaragua. En 1907 le Nicaragua et  le Honduras sont entrés en guerre et l’Amérique a lancé une opération militaire d’assaut contre le Honduras.  Le Panama a tenu des élections générales en 1908 et l’armée américaine est  entrée au Panama  pendant les élections. En 1910 l’Amérique a une fois encore lancé un assaut militaire contre le Nicaragua. En 1911 le Honduras est témoin d’une guerre civile et l’Amérique a accru ses troupes pour la protection des intérêts américains.  De 1911 à 1941 l’Amérique a continué ses assauts agressifs contre  la Chine. L’Amérique a attaqué la  Havane en 1912 pour sauvegarder ses intérêts à Cuba. Dans la seconde élection générale au Panama  en 1912 l’Amérique a à nouveau envoyé  son armée. En 1912 l’Amérique craignait  une menace pour ses intérêts au Honduras. L‘occupation américaine du Honduras a continué de 1912 à 1932. Il y a eu une révolution au Mexique  en 1913 et pour sauver ses troupes, l’armée américaine a lancé une attaque. De 1941 à 1948 les forces américaines sont restées au Mexique. En 1953 la CIA américaine a pris le pouvoir en Iran au premier ministre Musaddiq et l’a remis à Raza Shah Pehlavi. En 1954 l’Amérique a offert à la France beaucoup d’armes et de munitions pour contrer Hochi Minh au Viet Nam.  En 1965 l’Amérique a organisé une révolte militaire en Indonésie.  En 1970 les forces américaines se sont infiltrées  à Oman. De 1990 à 1991 les forces américaines ont atterri en Arabie Saoudite pour contrer l’Irak. Pendant la guerre civile de 1992 à 1994 les forces américaines ont capturé la Somalie. Pendant la guerre civile en Yougoslavie de 1993 à 1995 l’Amérique a intensément bombardé.  En 1998, sur la directive de Clinton l’Amérique a attaqué les prétendus « camp terroristes » en Afghanistan et a déversé de lourdes bombes et des pluies de missiles. De 1998 à 2001 l’Amérique a continué de bombarder plusieurs villes irakiennes y compris Bagdad tuant des centaines de milliers de civils  innocents dont des hommes, des femmes, des enfants et des vieux. Dans les derniers, à ce jour, raids américains aériens contre l’Afghanistan, en 2001 et de octobre 2001 à avril 2002, elle a exécuté environ 61.000 attaques lors desquelles elle a utilisé 130 tonnes d’explosifs, les désastreuses coupeuses de marguerites larguées par des B52[3].

Je ne ferais pas mention de tous les gouvernements renversés, des populations civiles écrasées suite à ces renversements ni même de ceux qui continuent à mourir au jour le jour des mines abandonnées et de l’uranium appauvri, des complots exécutés pour pouvoir vendre leurs armes et en 2011, l’Amérique a battu tous les records de ventes d’armes ainsi que des attaques de drones journalières.

L’Amérique a conduit 1032 essais nucléaires (de 1995 à 1996). L’Amérique possède  8420 ogives nucléaires, son budget pour la défense est de 383 milliards de dollars, le double de la totalité du budget du tiers monde, qui possède environ 7500 armes chimiques.

 

Il est regrettable de mentionner que « la police du monde » fait la guerre à tous ceux qui sont contre son hégémonie, soit en d’autre terme les « terroristes », partout dans le monde et qu’il n’y a que de rares pays qui ait le courage de leur dire non, comme l’Afghanistan, le Venezuela et l’Ecuador qui devront payer le prix de cet affront. Je fais bien sur exclusion des prétextes fallacieux.

Tous les pays du monde endurent silencieusement leurs atrocités et leurs agressions et ceci n’est pas à cause de notre faiblesse et de notre paresse à dire la vérité.

 



[1] De la part des peuples sémitiques dans l’histoire de la civilisation : discours d’ouverture du cours de langues hébraïque, chaldaïque et syriaque, au Collège de France par M. Ernest Renan. Vous pouvez gratuitement télécharger une copie de ce livre sur Gallica.

[2] Afin de clarifier tout quiproquo sur ces termes, nous vous avons donné en début de texte leurs définitions exactes.

[3] Liste partielle  des interventions militaires américaines de 1890 à 1999. Ce guide n’inclut pas les tâches de manifestation de la police militaire, les mobilisations de la garde nationale, les démonstrations en mer des forces marines, les renforcements des personnels des ambassades, l’utilisation du personnel des  services extérieurs à la défense (comme l’agence de programme de lutte contre la drogue), les exercices militaires, les mobilisation pour non combat (comme les remplacements des postiers grévistes), le stationnement permanent  des forces armées, les actions de couvertures où les forces américaines n’ont pas joué un rôle de commandement ou de contrôle, l’utilisation des unités de secours aux otages, m la plus part des utilisations de troupes de proximité, les américains pilotant des avions étrangers, les assistance en cas de catastrophe à l’étranger, les entraînements militaires  et les programmes de conseils  n’impliquant pas des combats directs, les programmes d’action civique et de nombreuses autre opérations militaires.

Parmi les sources utilisées, en plus des rapports de presse, figurent les rapports du congrès (23 Juin 1969), « 180 Landings by the U.S. Marine Corps History Division, Ege & Makhijani in Counterspy » (July-Aug. 1982), et Daniel Ellsberg : « Protest & Survive ». "Instances of Use of United States Forces Abroad, 1798-1993" d’Ellen C. Collier du service de recherche de la bibliothèque du congrès.