Lorsque le septième calife ‘oubaydi al-Moustansir Billah al-‘oubaydi
mourut en l’an 487 de l’Hégire (1093), les ismaéliens se divisèrent
en plusieurs factions dont les nizariyah et les mousta’liyah.
Les nizariyah, qui appelaient à la reconnaissance de Nizar le grand
fils d’al-Moustansir Billah, que le ministre ‘oubaydi al-Afdal Ibn
Badr al-Janadi désista puis emprisonna avant de l’emmurer vivant et
le tuer de cette horrible. Le ministre al-Afdal Ibn Badr al-Janadi
le fit succédé par le plus jeune frère d’al-Moustansir, al-Mousta’ri
Ibn al-Moustansir Billah, le petit frère de Nizar.
La secte des nizariyah se divisa à son tour et donna naissance aussi
à plusieurs autres sectes dont celle des hashashiyine que
nous avons déjà mentionnés.
La secte des mousta’liyah fut donc la secte chez qui le pouvoir
‘oubaydi resta et qui régna jusqu’à ce que Salah ad-Din al
Ayyoubi, puisse Allah Exalté lui faire miséricorde, mette fin à la
dynastie des ‘oubaydiyine sous le règne du quatorzième calife
‘oubaydi.
La secte des mousta’liyah régna sur l’Egypte et le Yémen tandis que
la secte nizariyah régna sur la Syrie.
De nos jours, les ismaéliens existent toujours. Ils ont pour nom les
bourhah et sont originaire de la secte des mousta’liyah. Ils sont
aussi appelés at-tayyibiyah du nom de leur fondateur at-Tayyib Ibn
al-Amir Ibn Mousta’li al-‘oubaydi. Ils viennent de l’Indus et du
Yémen et le mot bourhah signifie commerçants et effectivement leur
nombre s’accrue grandement grâce à cette profession et ils ont une
très grande présence dans les pays du Moyen Orient, le Koweït,
l’Oman, le Bahreïn, les Emirats et l’Arabie Saoudite.
Les ismaéliens du Yémen eurent aussi une dynastie du nom de
soulayfiyah.
La secte des bourhah se divisa en deux factions les bourhah
daoudiyah qui vivent actuellement au Pakistan et en Inde et les
bourhah souleymaniyah ou aussi appelés les bourhah yamaniyah car ils
vivent au Yémen.
Leurs dogmes corrompus et leurs pratiques religieuses n’ont plus
rien à voir avec l’Islam. Ils vont jusqu’à se prosterner devant leur
émir actuel Bourhan ad-Din aussi appelé Sultan Bourhan ad-Din qu’ils
appellent ad-Da’i, le prêcheur qui visite très souvent le Koweït.
Lors d’une de ses récentes visites au Koweït, il alla dans une
mosquée de shiites et lorsqu’il voulut partir, ces derniers
s’allongèrent sur leur ventre et lui firent un tapis de leur corps
sur lesquels il marcha jusqu’à son véhicule ! Même le Pharaon
d’Egypte mentionné dans le Qur’an ne fit pas cela à ses
serviteurs !
Lorsqu’il entra dans cette mosquée, les shiites jetèrent sur lui des
liasses de dollars et lorsqu’il voulait essayer sa sueur, il se
servait de l’un de ses billets qu’il jetait ensuite au sol et les
shiites se précipitaient pour le ramasser et se frotter avec. Une
femme prit son bébé qu’elle leva devant lui et laissa tomber pour
lui montrer qu’elle était prête à tuer sa propre progéniture,
heureusement le bébé fut rattrapé avant qu’il touche le sol.
Les agha khan sont aussi des ismaéliens et ils prirent leur nom de
leur émir Agha Khan qui dispose d’un siège à l’ONU. Chaque année,
cet homme est pesé sur une balance et l’équivalent de son poids en
diamants est distribué pour les supporters de leurs causes tant
leurs richesses sont grandes.
Il existe une importante littérature sur les ismaéliens et l’œuvre
la plus connue est « Les ismaéliens » écrite par le Sheikh Hissam
Illahi Zahir, puisse Allah Exalté lui faire miséricorde, qui
accomplit un prodigieux travail de recherche et qui dévoile un grand
nombre de leurs secrets. Le Sheikh Hissam Illahi Zahir fut
tué au Pakistan avec un groupe de savants alors qu’il se rendait à
une conférence quand une grenade fut jetée sur eux.
Et même si le Sheikh Hissam Illahi Zahir, puisse Allah Exalté
lui faire miséricorde, est mort ses livres existe toujours pour
celui qui veut approfondir ses recherches sur les ismaéliens.
Cette parenthèse nécessaire sur les ismaéliens et leurs différentes
sectes, nous revenons une nouvelle fois là où nous nous sommes
arrêtés, quand Hassan ou al-Houssayn Ibn Muhammad
Ibn Ahmad Ibn ‘Abdillah Ibn Maymoun Ibn al-Qaddah
ad-Dayssani al-majoussi arriva à Souleymaniyah, en Syrie.
L’arrivée d’al-Houssayn
Ibn Muhammad Ibn Ahmad
Ibn ‘Abdillah Ibn Maymoun Ibn al-Qaddah
en Syrie
Lorsqu’al-Houssayn Ibn Muhammad Ibn Ahmad Ibn
‘Abdillah Ibn Maymoun Ibn al-Qaddah ad-Dayssani al-majoussi
arriva à Souleymaniyah en Syrie, il rencontra un jeune veuve juive
d’une grande beauté qui avait un enfant du nom de Sa’id et dont le
père décédé se nommait Haddad al-Yahoudi. Al-Houssayn
Ibn Muhammad la prit donc pour épouse et entreprit d’éduquer
son fils Sa’id qui était aussi beau que sa mère.
Il lui enseigna son dogme corrompu, ses déviances destructives et
ordonna à ses partisans, les prêcheurs ismaéliens, de lui obéir et
de l’écouter et l’obéissance chez les ismaéliens ne se discute pas.
L’ismaélien obéit aveuglément à tout ce qu’on lui dit sans même
poser de question car ils pensent que leurs chefs sont exempts
d’erreurs (ma’soumim ‘ala khatt) et l’obéissance aveugle est
une des caractéristiques des sectes déviantes.
Contrairement à l’Islam dont l’enseignement de base est : « Pas
d’obéissance à une créature dans la désobéissance du Créateur »
comme l’a rapporté le Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions
d’Allah sur lui).
Ces ismaéliens appelaient ou prêchaient à l’obéissance d’un homme
qui avait pour descendant Isma’il Ibn Ja’far as-Saddiq Ibn Muhammad
al-Baqi’ Ibn ‘Ali Zayn al-‘Abidine Ibn Houssayn (qu’Allah
soit satisfait de lui) Ibn ‘Ali Ibn Abi Talib, qu’Allah Exalté soit
satisfait de lui. Et l’ancêtre (le grand-père) de celui à qui ils
appelaient était le grand père par sa mère du Messager d’Allah
(Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui).
Sa’id le Juif dit alors cet horrible mensonge : « Je suis
‘Oubaydillah Ibn Hassan Ibn Muhammad Ibn Isma’il Ibn
Ja’far as-Saddiq et je suis fatimi car ma grand-mère était Fatimah
(qu’Allah soit satisfait d’elle) ». Et c’est pour cela qu’ils se
firent à tort appeler les fatimides, par mensonge et prétention
alors qu’en vérité les ‘oubaydi ont pour fondateur un maraud[1]
juif qui, en plus, se fit surnommer al-Mahdi.
Voici ce qu’a rapporté l’Imam Abou Faraj al-Jawzi, puisse
Allah lui faire miséricorde, dans son livre « al-mountadam fi
at-tarikh al-oumam wal moulouk » sur les évènements du mois de
Rabi’ Awwal de l’année 402 de l’Hégire (1011) : « Durant ce
mois, il fut consigné dans les registre du Califat, un avertissement
concernant ceux qui sont en Egypte, et leurs captures est une
affaire de toute urgence. Cet avertissement fut affiché dans tous
les quartiers de Bagdad et sur toutes les routes. Il fut demandé à
tous les éléments de la population, les savants, les juges, les
commandants de la police et de l’armée, les penseurs, les gens
pieux, etc., qui avait des connaissances ou des informations sur les
Dayssam de Dayssam Ibn Sa’id al-Khourrami, le parti des mécréants et
le porte parle des diables de se présenter pour témoigner et ainsi
se rapprocher d’Allah Exalté soit Sa Grandeur (jallat ’adamathou)
et pour respect pour la religion et l’Islam et convaincu de ce
qu’Allah Exalté a ordonné aux gens de dévoiler ce qu’ils
connaissent. Tous attestèrent que Najib, le responsable des ‘oubaydi
en Egypte, était Mansour Ibn Nizar, surnommé al-Hakim[2],
que la malédiction d’Allah soit sur lui.
Lorsque Mansour Ibn Nizar Ibn Nizar Ibn Ma’ad Ibn Isma’il Ibn
‘AbderRahmane Ibn Sa’id al-Yahoudi (le juif), qu’Allah Exalté
l’avilit (la sa’ada lahou), se rendit à l’ouest, il se fit
appeler ‘Abdillah et surnommé al-Mahdi. Et de ce qu’il présenta de
sa philosophie aux immondices (les ismaéliens), que les malédictions
d’Allah et de ceux qui maudissent soient sur eux et sur lui, tous
ceux qui le rattachent à ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah soit satisfait
de lui) leurs prétentions sont nulles, mensongères et vaines. Cet
homme en Egypte est un pervers, un
rétrograde, un mécréant, un égaré, un déviant, un innovateur
ignorant de l’Islam et convaincu de la confession mage qui ont
interdit le licite, autorisé les interdits et le vin, répandu le
sang, insulté les Prophètes (paix sur eux), maudit les ancêtres
pieux, appelé à la divination (des humains). Et il finit : ceci a
été écrit au mois de Rabi’ Akhir de l’année 402 de l’Hégire ». Fin
de citation.
Parmi les ‘Alawi qui participèrent figuraient : al-Mourtadah, Rida,
Ibn Azraq al-Moussaoui, Abou Tahir Abi at-Tayyib, Muhammad
Ibn Muhammad Ibn ‘Omar, Ibn Abi Ya’la et des juges (qoudat)
: Ibn Muhammad al-Akthani, Aboul Qassim al-Kharazi et Abou
al-‘Abbas as-Souri. Parmi les Fouqaha : Abou Hamid
al-Isra'ili, Abou Muhammad al-Qashtalli, Abou al-Houssayn
al-Qadouri, Abou ‘AbdAllah as-Saymari, Abou ‘AbdAllah al-Baydaoui,
Abou ‘Ali Ibn Hamkan. Parmi les témoins : Aboul Qassim
at-Tanouki.
Cette lettre fut aussi envoyé à Basra ou témoignèrent aussi un
nombre important de personnes.
Voici un autre passage du livre « al-jam’iyyat siriyah wal harakat
haddama fil mashriq » de l’historien égyptien ‘Allama Muhammad
‘AbdAllah ‘Inan : « Apparut ‘AbdAllah Ibn Maymoun al-Qaddah
qui était le fils d’un déviant du sud de Farés du nom de Maymoun Ibn
Dayssam qui était l’Imam d’un groupe déviant qui falsifiaient
les saints Hadiths prophétiques et propageaient le
mal, l’innovation et la destruction parmi les gens simples et se
faisaient passer en même temps pour des Gens de la Maison, Ahl
al-Bayt, la famille du Prophète (Saluts et Bénédictions d’Allah
sur lui). Ses partisans étudièrent la magie (ash-sha’wadah),
la chimie (al-kimyah) et se répandirent dans la région pour
appeler à leur déviance selon le degré d’intelligence des familles
tandis qu’ils étalaient devant les gens simples l’habit de l’abandon
et de la dévotion. Quant à son fils ‘AbdAllah,
il étudia l’ensemble des religions et des philosophies et il
était un dur et mauvais chicanier. Il prêcha le dogme shiite
ismaélien et se fit passer pour un savant qui étudia beaucoup et
qu’il connaissait les sciences ésotériques dont se vantent les
ismaéliens qui fut enseigné par l’Imam Isma’il à son fils Muhammad
Ibn Maktoum.
Il propagea sa vile idéologie au sud de Farés en l’an 260 de
l’Hégire (873) et les ismaéliens se regroupèrent autour de lui. Son
unique but était les biens de ce monde et il organisa la secte
batiniyah en un ordre secret très répandu.
‘AbdAllah Ibn Maymoun ne chercha pas à connaitre si ses partisans
étaient des shiites sincères mais s’ils étaient des thanawiyah[3],
des wathaniyine, ou des étudiants de philosophie grecque et ils
n’était intéressé que par ces derniers ». Ici prend fin les propos
de ‘Allama Muhammad ‘AbdAllah ‘Inan ».
Le Juif al-Houssayn Ibn Muhammad Ibn Ahmad Ibn
‘Abdillah Ibn Maymoun Ibn al-Qaddah resta à Souleymaniyah en
Syrie ou il reçût des sommes considérables d’argent qui étaient
cachées dans des caisses et enterrées sur plus de dix-sept
kilomètres !
Roustoum Ibn Houssayn Ibn Faraj Ibn Hawsham, dont nous
avons déjà précédemment mentionné et qui fonda sa propre secte
ismaélienne au Yémen, envoya un grand nombre de prêcheurs vers
l’Oman, le Bahreïn, l’Egypte et le Maghreb dont Abou Soufyan et un
autre homme du nom d’al-Halawan qui se rendirent dans la
grande tribu Berbère de Katamah. La presque totalité de cette tribu
ainsi que d’autres voisines adoptèrent ses principes et lorsqu’Abou
Soufyan et al-Halawan moururent, Roustoum leur envoya un
autre prêcheur originaire de Farés du nom de Abou ‘AbdAllah
ash-shi’i qui vivait à Koufa, et qui se rendit au Yémen où il vécut
à San’a c’est pourquoi il est surnommé as-San’ani. Son authentique
nom était al-Houssayn Ibn Ahmad Ibn Muhammad
Ibn Zakariyyah.
Abou ‘AbdAllah ash-shi’i se rendit donc au Maghreb en l’an 280 de
l’Hégire (893) ou il resta dix années a déployé tous ses efforts et
toute son énergie pour gagner le maximum de partisans et pour
propager la doctrine déviante des ismaéliens.
En l’an 297 de l’Hégire (909), al-Mahdi, le prêcheur juif ‘oubaydi
arriva au Maghreb sur l’invitation d’Abou ‘AbdAllah ash-shi’i.
Nous avons aussi déjà précédemment mentionné qu’Abou ‘AbdAllah
ash-shi’i battit en l’an 292 de l’Hégire (904), les Aghalibah lors
de la bataille de Kaynounah, puis conquit leurs autres villes avant
de rentrer dans Kairouan.
Lorsque al-Yassar Ibn Midrar, le dernier émir des Bani Midrar,
entendit ce que les ismaéliens avaient fait aux Aghalibah, il
emprisonna dans une maison de Sijilmasa, al-Mahdi le prêcheur
‘oubaydi et son fils Aboul Qassim.
Quand Abou ‘AbdAllah ash-shi’i fut informé à son tour de ce qui
était advenu au Mahdi et son fils, il assiégea Sijilmasa avec sa
force et libéra de sa prison le ‘oubaydi qu’il n’avait jamais
rencontré. Lorsqu’il vit le ‘oubaydi, il descendit de son cheval
ainsi que toute son armée et comme un possédé, il se mit à répéter
les informations qu’il avait sur lui, avant de se prosterner et
d’embrasser la terre devant lui, une caractéristique bien connue des
shiites, tandis que le Juif était toujours sur sa monture droit
comme un piquet.
Puis Abou ‘AbdAllah ash-shi’i se leva embrassa ses pieds en pleurant
abondamment et dit à partisans idiots : « Voilà mon maitre et le
vôtre ô croyants ! » (Adha mawlay wa mawlakoum ayouha
al-mou'minoun).
Quels croyants étaient donc ces sots pour prendre un ‘oubaydi pour
divinité ? Leur profond égarement n’a plus besoin d’être prouvé et
aujourd’hui quelques siècles après leurs morts, quel châtiment
ignominieux doivent-ils recevoir quotidiennement ! Qu’Allah Exalté
nous préserve de la déchéance et de Sa Colère !
Lorsque le calme retourna et que la situation du vil ‘oubaydi fut
établit, Abou ‘AbdAllah ash-shi’i commença à être témoin d’un
certains nombres d’évènements qui l’étonnèrent de la part du Mahdi
soit disant infaillible (ma’soum). Tout d’abord le maudit
‘oubaydi juif fit tuer al-Yassar Ibn Midrar, les Ahl al-Bayt,
descendants du Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions d’Allah sur
lui), et confisqua leurs biens. Puis il dit aux soldats de l’armée,
après la capture de la ville de Sijilmasa, la ville est à vous ! Les
habitants de la ville furent alors massacrés, leurs biens volés et
la ville fut entièrement brûlée.
Un autre jour Abou ‘AbdAllah ash-shi’i rentra chez le maudit
‘oubaydi, alors qu’il était en compagnie de Berbères de Koutamah, et
le trouva vêtu de brocard et de soie, chose totalement contraire à
l’idée qu’il avait du Mahdi d’autant plus que ce dernier mangeait
aussi dans des couverts d’or et d’argents et en son for intérieur,
il reniât ces actes car, il ne pouvait pas ouvertement dire ce qu’il
pensait !
Lorsque la ville de Sijilmasa fut détruite de fond en comble et que
la dynastie des Bani Midrar prit fin, Abou ‘AbdAllah ash-shi’i, le
‘oubaydi juif et son armée partirent pour la ville d’Akijan, le pays
des Koutamah ou après être entré le ‘oubaydi demanda de lui ramener
toutes les richesses qui se trouvaient chez les prêcheurs et les
Sheikh ismaéliens, ce qu’ils firent aussitôt après les avoir
déterrées. Puis, il demanda de les charger sur des chameaux et à ce
moment-là, ils eurent des craintes à son sujet du fait qu’il leur
avait pris tous leurs biens alors qu’ils étaient ses hommes de
mains.
Ce vil ‘Oubaydillah ad-Da’i envoya un de ses commandants Houbassah
Ibn Youssouf à la tête de son armée vers la ville de Barqah, en
Lybie actuelle, qu’il prit d’assaut et conquit. Puis, il fit
annoncer aux habitants de la ville : « Ceux d’entre vous qui veulent
la considération, des biens et de l’argent, qu’ils viennent me
voir ». Un millier d’hommes se rendirent donc chez lui et il les fit
tous tuer. Puis il fit empiler leur corps, plaça un siège sur eux et
sur lequel il s’assit.
Et après ce vil acte contre les Musulmans, il demanda aux habitants,
pétrifiés par sa sauvagerie, de se présenter chez lui pour noircir
leurs visages alors qu’il était toujours assit sur les corps de ses
victimes. Il ne fait aucun doute que cet homme était un diable et il
fut rapporté que trois Musulmans moururent de crainte.
Lorsque les gens se présentèrent, il les insulta et leur demanda que
s’ils ne lui prépareraient pas pour le lendemain cent-mille mithqals
d’or, tous seraient tués. Donc le lendemain venu, ils lui
présentèrent cette somme et malgré cela, il ordonna d’égorger tous
les hommes, vendit leurs femmes et leurs filles après avoir pris
tout le restant de leurs biens[4].
Le doute s’insinua plus profondément chez Abou ‘AbdAllah ash-shi’i à
propos de ce maudit ‘oubaydi juif particulièrement à propos de son
comportement, de son caractère et sa réaction envers les Ahl
al-Bayt. Comment cet homme se disant avoir pour ancêtre cette
famille a-t-il put se comporter avec eux de cette manière, se
demanda-t-il ? Puis il se dit que de tels actes ne pouvait pas venir
du Mahdi attendu, tel que nous l’a décrit le Messager d’Allah
(Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui), et qu’il s’était peut-être
trompé de personnage.
Bientôt, un grand nombre de prêcheurs ismaéliens eurent à leur tour
des doutes sur lui.
Abou al-‘Abbas Ibn Ahmad, le grand frère d’Abou ‘AbdAllah
ash-shi’i, connaissait personnellement le Mahdi puisqu’il l’avait vu
à Souleymaniyah et lorsqu’il vit le Mahdi dans la prison de
Sijilmasa, il sut qu’il avait affaire à un menteur et n’en informa
pas aussitôt son frère mais ne le fit que bien plus tard. Il lui
dit : « Celui qui se prétends être l’Imam, le Mahdi
infaillible, n’est qu’un imposteur. Comment as-tu pu lui passer le
commandement puisque c’est toi qui contrôlais le Maghreb ? C’est
aussi toi qui as dit aux gens que c’était le Mahdi attendu.
L’affaire n’est pas comme tu l’as avancé aux gens et celui-ci n’est
pas celui qui est concerné par l’affaire. Tu avais et méritais plus
le droit au califat. »
Abou ‘AbdAllah ash-shi’i invita un des grand prêcheur ismaélien du
nom d’Abou Moussa Haroun Ibn Youssouf, surnommé ash-Sheikh
al-Masha'ikh al-Arbabi, de la ville de Qoutamah à qui, il expliqua
la situation.
Abou Moussa Haroun Ibn Youssouf partit aussitôt voir le ‘oubaydi
juif et lui dit : « Perdu sois-tu, tu es le débauché (ghawi)
et non pas al-Mahdi, tu pratiques l’adultère et la pédérastie, tu
consomme du vin, tu mens, tu trompes, tu répands le sang, qu’es-tu
donc, qui es-tu ? ». Le ‘oubaydi répondit : « Abou ‘Abdillah
ash-shi’i vous a dit que le suis le Mahdi, demandez le lui ! »
Ils partirent chercher Abou ‘Abdillah ash-shi’i pour le confronter
et il répondit : « Non, cet homme n’est pas le Mahdi ! » Le pseudo
Mahdi lui dit : « Mais ne leur as-tu pas dit que j’étais al-Mahdi
après m’avoir salué et embrassé ? »
- « O peuple, ô gens et ô partisans de ce groupe, je me suis trompé
comme les gens se trompent. Je me trompe et je subis, je suis un
homme des gens de Koufa, un Shi’i et à Koufa nous voyons l’Imamat
chez Moussa Ibn Ja’far et ses enfants (il sous-entend ici Moussa
al-Qadim dont l’enfant est ‘Ali ar-Ridah Ibn Moussa al-Qadim). C’est
du moins ce que nous pensions au début mais lorsqu’Ibn Hawsham
changea d’avis, nous fîmes de même. Puis quand al-Hassan
al-‘Askari mourut, et que quelqu’un nous invita à l’Imamat de
Muhammad Ibn Isma’il de Koufa, je l’ai accepté avant de
rejoindre Ibn Hawsham au Yémen.
Quand je suis sorti de chez l’Imam à Koufa pour me rendre au
Yémen, il me dit : « Ô Abou ‘Abdillah, cet homme est ton Imam,
quiconque t’appelle à lui, répond lui et écoute le ». Je suis donc
sorti de Koufa pour le Yémen puis la Mecque et enfin chez vous au
Maghreb ».
[Lorsqu’il sortit de Syrie, Abou ‘AbdAllah ash-shi’i se rendit
d’abord à la Mecque pour le pèlerinage en l’an 279 de l’Hégire
(892), l’endroit idéal pour comploter et rencontrer incognito des
personnes comme Houjjaj Ibn Mouktam de la tribu Koutamah à
qui il enseigna différentes choses comme préserver les secrets et la
magie puis il se rendit au Maghreb avec eux ou l’avait envoyé Ibn
Hawsham. Les Berbères qui l’accompagnèrent au Maghreb lui
obéirent aveuglément et il réussit à lever une grande armée de cette
nombreuse tribu avec laquelle, il mit fin à un certain nombre
d’états ou de dynasties comme nous l’avons déjà mentionné.]
Sa narration des évènements reprend :
« Lorsque nous sommes arrivé au Maghreb, j’appris que l’Imam
était mort et que son fils lui avait succédé et les lettres qui me
parvenait de ses enfants me venait avec des mots codés ce qui fait
que j’étais persuadé qu’elle me venait du Mahdi. Mais maintenant je
me rends bien compte que celui-ci n’est pas le Mahdi, mais un homme
mauvais, menteur, ennemi d’Allah et de Son Messager, un ennemi des
Ahl al-Bayt, des shi’a et un ennemi du Mahdi ».
Le ‘oubaydi juif voyant que la situation tournait à son désavantage,
ne vit nul autre choix que de se débarrasser d’Abou ‘AbdAllah
ash-shi’i, de son frère et de tous les prêcheurs ismaéliens qui
étaient désormais au courant de son affaire. Et bientôt tous furent
tués les uns après les autres.
Un jour alors qu’Abou ‘AbdAllah ash-shi’i et son frère Abou
al-‘Abbas se rendait chez le ‘oubaydi juif qui habitait dans une
puissante forteresse, ils tombèrent dans une embuscade conduite par
un homme sanguinaire du nom d’Haroubah Ibn Youssouf, celui-là même
qui avait conduit l’expédition contre Barqah en Lybie. Lorsqu’il
leva sa lance sur Abou ‘AbdAllah ash-shi’i, ce dernier lui dit :
- « Ne fais pas cela mon enfant » et l’autre de répondre :
- « M’a ordonné de te tuer celui dont tu m’as ordonné l’obéissance
».
Et Abou ‘AbdAllah ash-shi’i fut tué au mois de Dzoul Hijjah de l’an
298 de l’Hégire (910).
Ainsi le ‘oubaydi récompensa l’homme qui lui soumit le Maghreb, ses
armées et ses richesses ! Quelle belle reconnaissance de sa part !
Le ‘oubaydi décida aussi de tuer Abou Zaki Tamam (ou Tamman) Ibn
Mou’arik, l’un des grands prêcheurs ismaéliens, qui s’était tenu au
côté d’Abou ‘AbdAllah ash-shi’i, et l’envoya à Tarablous, dont le
gouverneur était l’oncle d’Abou Zaki Tamam. Il lui fit auparavant
envoyer une lettre lui disant : « Dès que le fils de ton frère
arrivera procède à son élimination », ce qu’il fit bien évidemment.
Le ‘oubaydi juif, le soit disant al-Mahdi ad-Da’i fit tuer aussi
Haroun Ibn Moussa surnommé aussi ash-Sheikh al-Masha'ikh al-Arbabi
et aussi Haroun Ibn Youssouf, le chef (za’im) de la tribu de
Koutamah.
Le ‘oubaydi juif, « al-Mahdi ad-Da’i »
Lorsqu’il sortit de la prison de Sijilmasa, grâce à Abou ‘AbdAllah
ash-shi’i, il poursuivit sa cruelle vengeance sur les habitants
innocents de la ville durant quarante jours ou il accomplit les
pires atrocités. Puis, les ‘oubaydi se dirigèrent vers Kairouan et
arrivèrent dans la banlieue, au lieu-dit Rouqadah, ou la totalité
des gens sortirent pour l’accueillir, ayant entendu parler de ses
atrocités. Ils lui demandèrent la sécurité pour leurs vies et il
accepta mais quand ils lui demandèrent la sécurité pour leurs biens,
il ne leur répondit pas. Alors ils surent que cet homme sanguinaire
destructeur était l’incarnation du mal et ils ne lui reposèrent pas
la question. Ils lui portèrent donc allégeance et il se fit
surnommer dès lors en plus du Mahdi, l’émir des croyants.
Il se mit alors à insulter les Compagnons (qu’Allah soit satisfait
d’eux) du Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui)
et les Mères des croyants, ses Epouses (qu’Allah soit satisfait
d’elles). Puis, il se mit à faire l’éloge de cinq Compagnons ‘Ali
Ibn Abi Talib (qu’Allah soit satisfait de lui), ‘Amar Ibn Yassir
(qu’Allah soit satisfait de lui), al-Miqdad Ibn Aswad (qu’Allah soit
satisfait de lui), Salman al-Farissi (qu’Allah soit satisfait de
lui) et Abi Dzar al-Ghifari (qu’Allah soit satisfait de lui) en
affirmant qu’il n’y avait que cinq Compagnons[5].
Ensuite ce vil maudit chien affirma que les Compagnons (qu’Allah
soit satisfait d’eux) du Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions
d’Allah sur lui) avaient apostasiés après sa mort et il ordonna de
retirer des mosquées toutes les pierres qui portaient le nom de leur
constructeur et de mettre son nom à la place.
Voici un passage du livre « as-sirah » de l’Imam
ad-Dahhabi : « ‘Oubaydillah et ses partisans tuèrent 40.000 savants
et adorateurs pour qu’ils ne contestent pas ses vues sur les
compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux) ». Fin des propos de
l’Imam.
Ainsi le maudit ismaélien, par la politique de la terreur et du
sang, établit son cruel pouvoir sur les gens effrayés et les força à
suivre son diabolique dogme. Ceux qui le suivirent de plein gré, et
ils furent peu, furent laissés en paix et tous ceux qui refusèrent
de le suivre, furent tués.
Ce vil individu fut l’un des plus grands tyrans de l’histoire
humaine et l’un des plus grands criminels. Et ici je voudrais dire
que de tels hommes ne peuvent pas vivre et mourir sans être jugés
pour leurs actes et c’est pourquoi je vous l’affirme, Dieu existe et
nous serons tous jugés pour nos actes !
Voici encore quelques-uns des crimes de ces infâmes ‘oubaydi
ismaéliens terroristes.
- Ils tuèrent le muezzin de la mosquée d’Ibn ‘Iyyash après l’avoir
fouetté et tranché sa langue parce qu’il refusa de dire dans l’Adhan,
l’appel à la prière : « accourez à la meilleure œuvre » (hayyah
‘alal khayral ‘amal), Ya salam !
- Ce maudit ‘oubaydi juif fit aussi égorger al-Hassan Ibn
Mouffarij et Muhammad ash-Shouldani parce qu’ils avaient fait
l’apologie d’Abou Bakr as-Siddiq et de ‘Omar Ibn al-Khattab
(qu’Allah soit satisfait d’eux) sur ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah
soit satisfait de lui).
- Ces maudits ismaéliens fouettèrent aussi le savant malikite Muhammad
Ibn ‘Abbas à qui ils retirèrent les vêtements dans l’université,
puis le giflèrent jusqu’à ce que le sang jaillissent de sa tête
avant de la parader nu dans le marché de la ville parce qu’il émit
un arrêté juridique selon l’école malikite.
- Ils fouettèrent et emprisonnèrent aussi les savants du Maghreb et
un grand nombre de personnes pieuses. Parmi eux, le plus en vue de
l’époque, le savant Maliki Abou Ja’far Ahmad Ibn Nasr qui fut
fouetté pour les même raisons et à qui un carcan fut placé autour de
son cou et ses pieds.
- Un jour, un groupe d’ismaéliens rentrèrent avec leurs chevaux dans
une mosquée et il leur fut dit :
- « Pourquoi entrez-vous dans la mosquée avec vos montures ? ». Ils
répondirent :
- « Ce sont des âmes pures car ce sont les chevaux du Mahdi ».
L’homme de la mosquée dit alors :
- « Tout ce qui sort du Mahdi est impur, comment ce qui sort de ses
chevaux peut-être pur? ». Ils se saisirent alors ce cet homme et
l’emmenèrent au ad-Da’i juif qui l’exposa le jour du vendredi et le
tua pour qu’il soit un exemple pour les gens après lui.
- Un jour, Abou Ishaq Ibrahim Ibn Muhammad, un savant
maliki du Maghreb, en compagnie d’un autre savant, entrèrent chez le
maudit ad-Da’i juif qui était assis sur un trône ainsi que Abou
‘AbdAllah ash-shi’i sur sa droite et son frère Abou al-‘Abbas sur sa
gauche. Le chien demanda alors aux deux savants d’attester que les
hommes qui se trouvaient près de lui étaient les messagers d’Allah.
Suite à une telle demande, il était évident pour les deux savants
que seule la mort résulterait de cette action.
Abou Ishaq Ibrahim Ibn Muhammad dit alors : « Je jure
par Celui dont il n’y a nulle autre divinité avec Lui, que si tu
étais venu avec le soleil dans ta main droite et la lune dans ta
main gauche et que nous avait dit qu’ils étaient les messagers
d’Allah, je ne l’aurais pas cru ».
L’impur (najiss) ‘oubaydi juif, que la malédiction d’Allah
soit sur lui, entra alors dans une terrible rage et ordonna que les
deux hommes soient égorgés. Puis lorsque cela fut fait, il ordonna
d’attacher leurs corps à des chevaux qu’il fit trainer dans les rues
de Kairouan, puisse Allah Exalté leur faire miséricorde.
L’historien
Ibn
‘Ibari al-Marrakishi est considéré comme l’historien qui a le plus
dévoilé les abominables crimes de ce ‘oubaydi ainsi que les
abominations des ismaéliens au Maghreb dans son excellente œuvre en
quatre volumes: « al-bayan al-mourghib fi akhbar al-andalous wal
maghrib ».
L’historien
Ibn
‘Ibari a rapporté : « Lorsque cet homme (le ‘oubaydi juif)
descendait dans une ville, il la dépouillait de toutes ses richesses
et de celles des habitants, violait (avec ses partisans)
systématiquement toutes les femmes, les jeunes filles et les enfants
mâles et femelles, prenait tout l’armement et tuait toutes les gens
instruits et les savants avant de détruire la ville et de raser les
murs ».
Il
faisait cela pour effacer toute trace de l’Islam afin que les gens
restent ignorants et qu’ils suivent sans réfléchir son dogme
diabolique. C’est d’ailleurs exactement ce que fit Isma’il as-Safawi
en Iran qui tua à son époque, tous les savants sounnites afin que
les gens tombent dans l’ignorance. Nous verrons cela dans notre
« Abrégé de l’histoire des Ottomans ».
L’historien
Ibn
‘Ibari reprends : « Puis, il honorait les ignorants et leur
donnaient le pouvoir sur les nobles et les gens instruits qu’ils
maltraitaient. Cet homme (le ‘oubaydi juif) fit tout ce qui était en
son pouvoir pour stresser au maximum les Musulmans qui tombaient
sous son emprise et rendre leur vie infernale ».
Dans
un autre passage l’historien Ibn
‘Ibari a rapporté que les historiens ont remarqué que : « Nul
précédent tyran de l’histoire n’a accompli de crimes similaires
contre les Musulmans ni même violé un nombre aussi considérable de
femmes que cet ismaélien juif du Maghreb ni même qu’il n’exista
d’antécédents similaires. Nul n’a tranché un aussi grand nombre de
têtes que lui. Il faisait écrire le nom des dépouilles sur leurs
ventres et faisait jeter leurs corps sans vie dans les rues des
villes. Les prisonniers étaient traités des plus dures manières,
frappés avec des instruments de fer puis découpés vivants morceau
par morceau ».
Poursuivant sa description des enfants du diable, l’historien
rapporte : « Les prêcheurs ismaéliens propagèrent au Maghreb leur
diabolique dogme qui autorisait l’illicite et interdisait le licite,
la dépravation des mœurs et la diffusion des substances interdites.
Une nouvelle secte apparut de leur temps du nom d’as-sabirah dont la
particularité était de s’introduire dans n’importe quelle maison et
de violer les femmes qui s’y trouvait, sous le regard de son mari
sur qui il crachait après son acte et giflait en lui disant :
« Patiente (tassabar) », d’où le nom de leur secte[6] ».
Fin du passage du livre de l’historien
Ibn ‘Ibari.
Le
maudit ‘oubaydi juif ne se contenta pas de tous ses crimes contre
l’Islam et les Musulmans au Maghreb, mais il envoya ses prêcheurs
mécréants égarés dans le monde musulman, en Iraq, à Farés, au
Bahreïn, à Ihsah et al-Qatif ou ils commirent les mêmes
crimes.
Son
bras droit à Ihsah était un homme du nom d’Abou al-Hassan
al-qourmouti et les qarmates de la région envoyait au ‘oubaydi, un
cinquième de leur richesse. Les qarmates étaient une secte
ismaélienne et nous avons vu leurs abominables crimes envers les
Musulmans dans l’ « Abrégé de l’Histoire des Abbassides ».
En
l’an 339 de l’Hégire (950), lorsque les qarmates retournèrent la
pierre noire qu’ils avaient emporté de la Mecque en l’an 317 de
l’Hégire (917) et qu’ils avaient emmené avec eux à Ihsah, ils
la déposèrent dans une mosquée de Koufa, vingt-deux années après
sous le règne du calife ‘oubaydi al-Mansour au Maghreb, et dirent :
« Nous l’avons prise (la pierre noire) sur des ordres et sur des
ordres nous la ramenons ». C’était le ‘oubaydi juif qui leur avait
ordonné de l’enlever et son fils al-Mansour qui leur avait ordonné
de la ramener.
Afin
de bien connaitre ce groupe déviant diabolique voici un nouveau
passage du même livre de l’historien
Ibn ‘Ibari al-Marrakishi « al bayan al mourghib fi akhbar
al andalous wal maghrib » : « Le mahdi ismaélien al-‘oubaydi
ad-Da’i écrivit à son prêcheur Souleyman Ibn Hassan
al-qourmouti et lui dit : « Je te conseille de faire douter les gens
sur le Qur’an, at-Torat, az-Zabour wal
Injil[7],
de
leur faire renier la présence d’anges dans le ciel et de génies sur
la terre et de leur faire croire qu’un grand nombre de
nations ont précédés les êtres humains avant leur arrivée sur la
terre. Cela t’aidera à mieux contrôler les populations. Et ne sois
pas comme celui de la communauté diminuée qui, quand on le
questionna sur l’âme répondit : « L’âme révèle de mon Seigneur »
(malédiction d’Allah sur toi pour l’éternité ô infâme ‘oubaydi) car
ceci est une réponse pour quelqu’un qui ignore tout du sujet. Ne
sois pas non plus comme Moussa qui pour sa mission, n’eut d’autre
preuve que le feu consumant et la magie et qui lorsqu’il eut besoin
d’une preuve, il dit : « Si tu prends un autre dieu que moi » et qui
dit à son peuple : « je suis votre dieu élevé », parce qu’il était
le compagnon du temps en son époque. Et il n’y a pas de chose plus
étrange qu’un homme qui appelle à la raison et qui a une sœur ou une
fille protégée qu’il s’interdit et qu’il autorise à d’autres. Et si
l’ignorant réfléchissait, il saurait qu’il a plus de droit que
quiconque sur sa fille ou sa sœur qu’un autre. Et cela juste parce
que leur compagnon leur a interdit les bonnes choses et les a
effrayés par des choses que nul ne peut croire et qui est le Dieu
qu’il croie (gloire à Allah Exalté qui est au-dessus des paroles et
des pensées des mécréants et s’Il avait voulu cela ne serait pas
arrivé. Mais Il a le pouvoir suprême et Il fait ce qu’Il veut pour
éprouver les gens qui tous sont nés et mourront contre leur volonté
et trouveront alors devant eux ce qu’ils ont avancés) ».
Il
leur demanda aussi de ne pas croire à ce qu’il ne voit pas, la vie
dans la tombe, le jugement et le compte, le Paradis jusqu’à ce qu’il
les convainquit de cela. Et le ‘oubaydi juif fit ainsi de ses
partisans, la source de ses biens et de ses plaisirs pour lui et ses
descendants après sa mort. Il prit toutes leurs fortunes et fit
d’eux ses esclaves, intransigeant envers eux mais à qui il demandait
d’oublier leur infortune.
Il
leur demanda d’échanger leurs âmes et demanda de ne pas attendre ce
qui ne pouvait arriver. Que les gens du Paradis et ses délices
n’étaient que les gens de ce monde et ses biens, que les gens de
l’enfer et ses châtiments n’étaient que les gens qui ordonnent les
pratiques cultuelles comme la prière, le jeûne et le Hajj.
Il
écrivit encore à Souleyman Ibn Hassan al-qourmouti dans cette
lettre : « Toi et tes frères serez ceux qui hériteront le Firdaous
comme vous avez hérité des délices de cette terre en ce monde,
interdit aux ignorants qui se cramponnent à des lois de rêveurs,
soyez donc en paix ».
Maudit sois-tu ô ‘oubaydi juif.
Fin
de la citation de l’historien Ibn ‘Ibari al-Marrakishi, puisse Allah
Exalté lui faire miséricorde.
Ceci
n’est donc qu’un petit aperçu de ce qu’ont rapporté nos savants sur
les innombrables crimes ismaéliens.
[1]
Le texte dit « chien » que j’ai exceptionnellement traduit
par « maraud ».
[2]
Al-Hakim, est un des Noms
Parfaits d’Allah Exalté soit-Il.
[3]
Les thanawiyah étaient une secte
de sorciers philosophes religieux.
[4]
Sincèrement ces évènements me peinent infiniment et c’est
vraiment difficile d’avoir à les traduire mais je dois
continuer. Je ressens déjà depuis quelques jours, depuis que
je suis rentré dans l’histoire des ces maudits ismaéliens,
exactement la même chose lorsque que j’ai traduis l’histoire
des Zanj sous le règne des Abbassides, la nausée. Si vous
êtes comme moi prenez patience car l’histoire est encore
longue et il vous faut impérativement savoir qui étaient ces
gens, que les mécréants admirent comme ils admirent Gengis
Khan, ses hordes et les ennemis des Musulmans. Tirez-en donc
des morales !
[5]
Comme vous le savez, les shiites
ne reconnaissent depuis que ces cinq compagnons seulement et
leur dogme vient en grande partie du ‘oubaydi juif. C’est
pour cette raison qu’il y a une grande similitude et un air
de famille entre les shiites et les Juifs et qu’ils seront
les principaux supporters de l’antéchrist comme nous a
informé le Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions d’Allah
sur lui).
[6]
Exactement comme les shiites font actuellement en Iraq sous
les regards satisfaits de leur maitre.
[7]
Nous avons laissé le nom authentique des livres précédents
révélés à l’humanité.