1914-1958. L’occupation
britannique et la monarchie irakienne
Allié à l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, les Pouvoirs Centraux
durant la Première Guerre mondiale (1914-18), les Ottomans
furent vaincus et par conséquent l’empire fut intérieurement
renversé tandis que l’Iraq fut occupé par les Britanniques.
L’occupation fut plus tard changée en mandat britannique et la
Grande-Bretagne fut chargée par la Société des Nations (ONU) de
guider la transition de l’Iraq vers l’indépendance. L’Iraq
devint officiellement indépendant en 1932 et rejoint la Société
des Nations en tant qu’état souverain, même si la
Grande-Bretagne conserva la propriété des intérêts pour le
développement de l’Iraq.
Entre 1932 et 1958, le pays fut gouverné par une monarchie
servile d’origine Hashimite du Hijaz (Ouest de l’Arabie et en
1958, un coup d’état sanglant renversa la monarchie et installa
le premier d’une nombreuse suite de régimes républicains.
Le 14 juillet 1958, le général de brigade ‘Abd al-Karim Qasim
renversa la monarchie et presque toute la famille royale
Hashimite fut massacrée. Seule la tante du roi, la princesse
Badia et la femme du régent ‘Abdoulillah, la princesse Hiyam,
purent échapper au massacre en s’enfuyant.
La révolution de 1958 mit fin à 37 années de plans coloniaux qui
avaient favorisé une minorité de propriétaires fonciers et
d’ex-fonctionnaires militaires pour gérer le pays au service des
Britanniques qui dans le processus et comme leurs confrères
colonisateurs, négligèrent la diversité et la complexité de
l’Irak. Les injustices sociales, économiques et politiques
culminèrent sous le roi Faysal et avec l’apparition du
nationalisme arabe et la question de la Palestine ouvrit la voie
à une révolution massive qui détruisit le faible ordre public.
1958-1979. Les Régimes républicains et l’Iraq Baathiste
Suite à la révolution de 1958 qui renversa la monarchie, l’Iraq
endura plusieurs années d’instabilité du fait que les premiers
régimes républicains se débattirent pour maintenir leur
population en place.
Le gouvernement de ‘Abd al-Karim Qasim fut renversé en 1962 et
l’idée du nationalisme irakien qu’il avait épousé fut abandonnée
pour le concept du panarabisme, le mouvement inspiré par
président égyptien Jamal ‘Abd an-Nasser. Finalement, un rejeton
du nationalisme arabe, soigneusement injecté par la pensée
britannique, le Ba’thisme, devint l’idéologie du parti dominant
et le restera jusqu’à la chute de Saddam Hussein lors de la
deuxième guerre d’Iraq. Ces deux guerres furent conduites sous
le prétexte d’odieux mensonges et des millions de gens furent
massacrés et continue encore de l’être à ce jour.
Nouri al Maliki, le nouvel agent irano-américain de l’Iraq
Comme les Britanniques supportèrent les Safavides contre les
Ottomans un siècle auparavant, les Etats-Unis propulsèrent un
leader shiite pour devenir chef du nouveau gouvernement irakien,
parce que les shiites furent le fer de lance de l’invasion
américaine de l’Iraq et leurs plus forts partisans.
Quand les forces américaines décimées par la résistance
quittèrent l’Iraq, leur laquais Nouri al-Maliki expulsa les «
fils d’Iraq » Sounni en raison de la haine et du peu de
confiance et qu’il leur accordait ce qui les rendit une nouvelle
fois pauvres et amers, la trahison se retourne toujours contre
ses auteurs. En fait ce nouveau gouvernement propulsé par les
Américains avait un agenda secret, faire de Babylon la nouvelle
capitale de l’empire perse voir de l’Iraq à moins que cela soit
celle du Dajjal et préparer la voie pour le futur grand état «
Nil Euphrate. »
Les trillions de dollars dépensés par les Américains pour les
fausses armes de destruction massives, le prétexte de l’invasion
de l’Iraq, allaient être remboursés et décuplés grâce au pétrole
irakien pour « soutenir les irakiens, » le mensonge classique !
Cependant l’Histoire ce ne sont pas les Américains qui la font
et ni personne d’autre mais Allah Exalté et d’autres facteurs
totalement imprévisibles allaient surgir et Allah à Lui les
Louanges et la Gloire fait ce qu’Il veut.
Après huit années d’occupation, les Etats-Unis quittèrent l’Iraq
en 2011 sans avoir défait al-Qa’idah mais pensant l’avoir frappé
suffisamment violemment pour l’empêcher de devenir une puissante
force. Al-Qa’idah allait subir une radicale transformation et
devenir un nouveau groupe « l’État Islamique d’Iraq » bien plus
puissant, terriblement organisé et structuré, mortellement
combatif, implacable et terrifiant, le nouveau cauchemar de
l’ouest. Une entité imprévisible qui allait rapidement étendre
son territoire et reformer le Califat Islamique.