Révoltes
Agha Muhammad Khan, le roi Qashar de Perse, mourut en 1797 et
fut succédé par son neveu, Fatih ‘Ali Shah. Fatih ‘Ali Shah
devait moissonner ce qu’Agha Muhammad Khan avait semé. Pour
laisser la voie libre pour la succession de Fatih ‘Ali Shah,
Agha Muhammad Khan tua tous les rivaux possibles. Saddiq Khan,
un demi-frère d’Agha Muhammad Khan était, cependant, toujours
vivant et prétendit qu’une fois, Agha Muhammad Khan, s’était
réfugié chez lui.
Après la mort d’Agha Muhammad Khan, Saddiq Khan revendiqua le
trône et refusa de reconnaître la succession de Fatih ‘Ali Shah.
Réunissant une armée de Kurdes, Saddiq Khan envahit Qazwin mais
il fut vaincu et prit captif puis enfermé dans une pièce où il
mourut de faim.
Muhammad Khan, le prince Zand leva alors l’étendard de la
révolte pour la restitution du pouvoir des Zand et après avoir
capturé Isfahan, déclara son indépendance. Une armée Qashar sous
le commandement de Hajji Ibrahim, le ministre de Fatih ‘Ali Shah
lui fut envoyé et dans la bataille qui suivit, le prince Zand
fut vaincu et tué mettant fin aux prétentions et à l’aventure
des Zand.
Le frère de Fatih ‘Ali, Shah Houssayn Qouli, qui était le
gouverneur de Fars, se révolta à son tour dans Fars et déclara
son indépendance. Dans l’action qui suivit, Houssayn Qouli fut
vaincu et la reine mère intervint et provoqua la réconciliation
entre les frères. Houssayn Qouli fut pardonné mais il fut
transféré dans la petite province de Jashn.
Nadir Mirza, un prince Afshar, se révolta après lui au
Khourassan, occupa Mashhad et déclara son indépendance. Dans
l’action qui suivit, Nadir Mirza fut vaincu et demanda
l’amnistie. Il fut pardonné et autorisé de conserver son poste
de gouverneur à Mashhad.
Traité avec les
Britanniques
Au tournant du siècle, la Russie envahit la Perse et occupa la
Géorgie. La Perse, en manque d’amis, se tourna en premier vers
les Britanniques pour demander de l’aide. Un traité d’amitié fut
signé entre la Grande-Bretagne et la Perse ou la Perse s’engagea
à ne pas fournir d’assistance à la France et exempta de taxes
les marchandises britanniques. En échange, les Britanniques
s’engagèrent à fournir aux Perses une aide militaire en cas
d’une attaque des Français ou des Afghans.
Le
Traité de Finkenstein
Le traité avec les Britanniques ne fut d’aucune utilité pour les
Perses car l’ennemi réel était la Russie et l’Iran voulait des
amis qui pourraient l’aider contre la Russie. Les Britanniques
étaient alors en bons termes avec la Russie et refusèrent
d’aider la Perse contre la Russie
Dans cette situation difficile, l’Iran se tourna vers la France
et Napoléon promis d’aider l’Iran contre la Russie. L’Iran signa
donc en 1807, un traité avec la France connu sous le nom de
traité de Finkenstein. Par les termes du traité, l’Iran
acceptait de rejeter son traité avec les Britanniques et la
France promis son aide contre la Russie. Quelques mois plus
tard, par le traité de Tilsit en 1807, la France et la Russie
signèrent un traité de paix et celui de Finkenstein tomba à
l’eau.
Traité
de Gulistan
Déçu par la France, l’Iran se tourna à nouveau vers les
Britanniques et un nouveau traité fut signé en 1808, dans lequel
les Britanniques s’engageaient à aider la Perse contre la Russie
et la France.
La guerre avec la Russie éclata en 1811et pour commencer, les
Britanniques s’allièrent avec l’Iran et un grand nombre de
soldats britanniques servirent dans l’armée perse. Les forces
iraniennes remportèrent le premier affrontement et avancèrent
dans le territoire russe.
Une importante bataille eut lieu à à Aslandouz en 1812 et au
cours de cette bataille, les soldats britanniques se retirèrent
puisqu’entre temps, ils étaient devenus amis avec la Russie.
Suite à cette trahison des Britanniques, les Perses furent
vaincus et par le traité de Gulistan signé avec la Russie en
1813, la Perse perdit ses villes du Caucase, renonça à sa
revendication à la Géorgie et au Daghestan et autorisa la Russie
à maintenir une flotte dans la Mer Caspienne.
Traité
définitif
Après le traité de Gulistan, la Perse se retrouva à la merci de
la Russie et du chercher une nouvelle fois des amis et une
nouvelle fois fit un traité avec les Britanniques malgré leur
précédente trahison. Selon le nouveau traité signé en 1814 et
connu comme le Traité Définitif, l’Iran s’engagea à cesser son
alliance avec tout pouvoir européen dans une quelconque guerre
contre la Grande-Bretagne. En échange la Grande-Bretagne promis
d’aider la Perse si elle se retrouvait attaquée par un
quelconque pouvoir européen. La Grande-Bretagne accepta aussi de
lui payer une subvention annuelle pour lui permettre de faire
face à sa crise économique.
Le Traité de Turkmanchay
Lors de l’application des termes du traité de Gulistan, des
disputes survinrent concernant la démarcation des frontières et
une autre guerre éclata entre la Perse et la Russie en 1826.
Au début, le succès fut pour les Perses qui traversèrent alors
l’Araxe et occupèrent Talish dans le territoire russe mais ils
furent vaincus près de Ganja et obligés de retraverser le
fleuve.
En 1827, les forces russes traversèrent la frontière et dans la
série d’opérations qui suivit capturèrent Erivan, Etchmiadzine,
Nakhitchevan et Astrabad. Les Persans furent incapables
d’arrêter l’avance des Russes qui poursuivirent leur avance,
occupèrent Tabriz et ravagèrent Ardabil. Les Perses acculés et
abandonnés demandèrent des termes et la paix fut signée par le
traité de Turkmanchay en 1828 ou la Perse abandonna la totalité
du Caucase à la Russie en plus d’être soumis à un lourd tribut
de guerre. La Perse fut aussi forcée à accorder des concessions
sur les taxes imposées aux marchandises russes. Ce traité
humiliant saigna la Perse.
Dans cette guerre, les Britanniques ne vinrent pas à l’aide de
l’Iran en prétextant que l’Iran était l’agresseur responsable
des hostilités et qu’ils furent les premiers à attaquer la
Russie.
Le
Khourassan
Pour compenser ses pertes à l’ouest, Fatih ‘Ali Shah entreprit
une campagne contre le Khourassan et Sarakhs fut capturé en
1831. En 1833, c’est tout le Khourassan qui était conquis et par
la suite, une campagne fut entreprise contre l’Afghanistan mais
dû être abandonné à cause de la pression des Britanniques et de
la mort de ‘Abbas Mirza, l’héritier présomptif qui menait la
campagne.
Fatih ‘Ali Shah mourut en 1834 après un long règne de 37 ans qui
n’apporta que misère à la Perse et qui pendant cette période,
devint un pion dans le jeu international des alliances. Les
Perses préférèrent demander de l’aide aux mécréants plutôt
qu’aux Musulmans et pour cause mais tous les traités successifs
avec les pouvoirs européens furent trahis et aucun des alliés
européens ne vint à son à son aide aux moments critiques.
La Perse fut humiliée par les traités de Gulistan et de
Turcomanchay qui la privèrent de grandes parties de son
territoire et la soumirent au paiement d’une lourde indemnité de
guerre qui ruina son économie et le pays.
Fatih ‘Ali Shah ne fit rien pour soulager la détresse des gens
et s’adonna à des prodigalités personnelles insensées comme par
exemple payer un prix extravagant juste pour attraper une puce
dans la robe du Shah. A l’égard de tous les dirigeants actuels
des pays musulmans, il traita la Perse comme un territoire
conquis qui ne devait pas être gouverné pour le bien-être des
gens, mais qui devait être drainé de ses ressources juste pour
quelques personnes privilégiées.
Il vint à être connu pour la longueur exceptionnellement longue
de sa barbe et au lieu de quatre femmes autorisé par la Shari’ah
Islamique, il eut plus de quatre cents femmes de différentes
ethnies du monde comme l’autorise l’hérésie shiite. Il eut 150
fils et 110 filles.
Fatih ‘Ali Shah nomma son fils aîné ‘Abbas Mirza comme son
successeur mais ‘Abbas Mirza mourut une année avant la mort de
Fatih ‘Ali Shah et au lieu de nommer n’importe lequel de ses
autres nombreux fils, il nomma à la succession son petit-fils
Muhammad Shah, le fils de ‘Abbas Mirza. La succession de
Muhammad Shah fut rejetée par deux des frères de Fatih ‘Ali Shah
cependant tant la Russie que la Grande-Bretagne intervinrent en
faveur de Muhammad Mirza qui prit le nom de Muhammad Shah.
Le siège
d’Herat
Vu la trahison des Britanniques et des Français, Muhammad Shah
essaya de se rapprocher de la Russie. La Russie encouragea la
Perse à régler des comptes avec l’Afghanistan et en 1837,
Muhammad Shah mena une expédition en Afghanistan et occupa le
Sistan. Par la suite, les forces perses avancèrent sur Herat
qu’ils assiégèrent mais les Britanniques se dépêchèrent à l’aide
de l’Afghanistan et envoyèrent aussi une force dans le Golfe
persique et menacèrent d’occuper l’île de Kharak dans le cas où
le siège d’Herat ne serait pas levé. La Russie ne put pas aider
la Perse qui n’eut d’autre option que de lever le siège d’Herat
et de se retirer de l’Afghanistan.
Alors que Muhammad Mirza était le prince héritier dont la cour
se trouvait à Tabriz, son principal assistant était Mirza Abou
al-Qasim. Quand Muhammad Mirza devint roi, il le ramena à Tahran
et le nomma ministre en chef. C’était un bon homme d’état qui
dans les affaires administratives, prouva vouloir concentrer
tous les pouvoirs dans ses propres mains. Le pouvoir le rendit
hautain et arrogant et il se querella avec le Shah qui le fit
assassiner. Le prochain premier ministre fut Hajji Mirza Aqassi
dont la seule qualification était qu’il avait été le tuteur du
roi. Il n’avait aucune expérience administrative et sous son
mandat, l’administration devint inefficace. Les conditions
économiques dans le pays se détériorèrent et pour collecter des
fonds, le ministre en chef recourut à la pratique de vendre les
plus importants postes de l’état au plus offrant qui causa une
profonde corruption dans le système et à la détresse des gens.
Le premier ministre devint impopulaire et fut assassiné.
Les Batini
Durant le règne de Muhammad Shah, Agha Khan, le chef des batini
ismaéliens captura la forteresse de Bam dans Kirman. Le
gouverneur de Kirman prit des mesures militaires et expulsa les
batini de la forteresse.
En 1839, Agha Khan et ses disciples quittèrent la Perse pour
Bombay en Inde ou ils s’établirent.
Conflits avec les Ottomans
La Perse et la Turquie restèrent en paix durant un certain temps
bien qu’auparavant, les relations entre les deux pays avaient
été tendues à cause des différends frontaliers mais avant que
ces disputes ne puissent se transformer en guerres, les
Britanniques et les Russes intervinrent et firent pression sur
les deux pays pour régler leurs différends. Une conférence fut
tenue à Erzeroum, en Anatolie où tous les conflits furent
amicalement réglés dans un esprit de concession les uns aux
autres.
Le
Khourassan
En 1846, Hassan Khan Salar se révolta dans le Khourassan et
occupa le fort de Kalat. Le prince Hamza Mirza lanca son armée
sur le Khourassan et la révolte fut réprimée tandis qu’Hassan
Khan Salar s’enfuit du pays.
Muhammad Shah mourut en 1848 âgé de quarante ans après un règne
de quatorze ans, une période libre d’agressions extérieures mais
ou les affaires dans le pays restèrent à un bas niveau.
L’administration fut relâchée et les conditions économiques se
détériorèrent progressivement à cause de la mauvaise gestion et
du lourd poids des indemnisations dues à la Russie à cause du
traité de Turcomanchay. Muhammad Shah resta un homme médiocre
qui ne fit rien pour améliorer la situation.
Nassir
ad-Din Shah
Muhammad Shah fut succédé par son fils Nassir ad-Din Shah qui
avait seulement seize ans au moment de son intronisation.
Pendant sa minorité, sa mère agit comme la régente et son
premier ministre fut Taqi Khan. Taqi Khan essaya de redresser
les abus qui criblaient l’administration mais se retrouva en
conflit avec ceux qui avaient des intérêts et le soutien de la
reine mère. Ces différences culminèrent avec l’assassinat du
premier ministre.
Selon le traité de Paris, Herat une région qui parlait le farsi
fut assignée à l’Afghanistan puisqu’à cette époque, c’est les
Européens qui imposaient leurs volontés sur les nations grâce à
la nouvelle arme des finances. Les Perses cependant rejetèrent
ce fait parce qu’ils considéraient Herat comme une partie de la
Perse et en 1856, ils occupèrent Herat.
L’Afghanistan qui avait le soutien du gouvernement de l’Inde et
des Britanniques demandèrent l’évacuation immédiate d’Herat et
quand Nassir ad-Din Shah refusa d’évacuer Herat, les
Britanniques déclarèrent la guerre contre la Perse et
l’attaquèrent depuis le Golfe Persique ou ils débarquèrent leurs
troupes et occupèrent Boushahr, Khourramshahr et l’Ahwaz.
La Russie ne vint pas au secours de la Perse et Nassir ad-Din
Shah capitula devant les Britanniques et par le traité de paix
de Paris en 1857, la Perse fut forcée d’évacuer Herat et de
reconnaître l’indépendance de l’Afghanistan. La Perse fut aussi
forcée de payer une lourde indemnité de guerre et d’accorder des
privilèges commerciaux spéciaux à la Grande-Bretagne en Perse.
Après les traités de Gulistan et de Turcomanchay, le traité de
Paris fut un autre traité humiliant pour la Perse qui avait
pourtant essayé d’aider les pouvoirs européens les uns après les
autres mais qui trahirent tous la Perse malgré leurs traités. On
ne pouvait cependant rien attendre d’autre des mécréants puisque
c’est une de leur caractéristique héréditaire.
La
Russie en marche
Dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, la Russie
entrepris ses campagnes d’expansion et de pénétration dans les
terres contiguës et devint ainsi une menace pour ses voisins. La
Russie commença ses campagnes d’abord en Asie Centrale et occupa
Boukhara en 1868.
En 1870, elle occupa Kokand (Khokand) et en 1884, Merv.
La Russie annexa des territoires tant à l’est qu’à l’ouest de la
Mer Caspienne en visant particulièrement les eaux chaudes du
Golfe persique et posa une grande menace à l’intégrité de la
Perse. La Perse essaya de nouveau de s’allier avec les
Britanniques comme une mesure protectrice contre la pénétration
russe mais ces derniers ne souscrirent à aucune alliance et ne
purent soutenir la Perse contre la Russie.
Différends frontaliers avec l’Inde et l’Afghanistan
Pour démarquer la frontière entre la Perse et le Balûchistân en
Inde, la Commission Makran pour la délimitation des frontières
fut mise sur pied en 1871.
En 1872, une commission semblable fut remise sur pied pour
délimiter les frontières entre le Sistan et la Perse.
En 1892, une commission Perse-Balûchistân fut de nouveau mise
sur pied ou la Perse perdit de nouveau territoire dans l’Inde
Afghane et britannique, un autre coup dur pour la Perse.
Modernisation
Nassir ad-Din Shah fit des efforts pour moderniser son pays en
copiant les occidentaux.
En 1850, le premier quotidien fut publié en Iran. En 1852, Dar
al-Founoun (la maison des sciences) fut fondée pour enseigner
les sciences militaires et les langues étrangères aux étudiants
perses.
En 1864, une société étrangère installa des lignes
télégraphiques dans le pays.
En 1872, il fut donné au Baron de Reuter, un sujet britannique
naturalisé, le monopole du développement des communications,
d’extraction des minéraux et l’établissement d’une banque d’état
perse. Le Shah fit plusieurs visites en Europe et fut très
attiré par la civilisation occidentale. Il invita des officiers
militaires russes à organiser une brigade perse sur les lignes
de la brigade cosaque russe.
Conditions économiques
Le lourd fardeau des indemnités de guerre payables à la Russie
et la Grande-Bretagne, minèrent les finances du pays. La
prodigalité du Shah en général, ses lourdes dépenses à
l’occasion de ses visites en Europe et ses chers projets de
modernisation réduisirent la trésorerie et le gouvernement à
être forcé d’emprunter à de lourds taux d’intérêts de l’argent
aux pouvoirs étrangers et vous connaissez désormais la chanson.
Par conséquent, la Perse fut exposée à la pénétration étrangère.
Pour surmonter la crise financière, le Shah accorda en 1890, la
concession de la production de tabac et de la fabrication de
produits dérivés à une compagnie britannique qui entraina une
violente réaction des gens. Les religieux, par décret religieux,
demandèrent aux gens de s’abstenir du tabac et tous les magasins
de tabac furent fermés (la même chose se passa chez les Ottomans
mais avec un résultat tout à fait différent et qui entraina les
janissaires à se révolter). Les gens se révoltèrent et
menacèrent de tuer tous les étrangers du pays à moins que la
concession ne soit retirée et dans ces circonstances, le Shah
fut forcé de retirer la concession en 1892 mais selon les termes
du contrat, le gouvernement devait payer une lourde indemnité à
la compagnie. L’indemnité fut cependant payée en levant des
prêts étrangers qui intensifièrent la crise financière.
Jamal ad-Din al-Afghani
En 1889, le Shah invita Jamal ad-Din al-Afghani à venir en Perse
et pendant un certain temps, il servit de conseiller au Shah.
Jamal ad-Din était un réformateur dont le but principal était de
protéger l’unité de l’Islam et travailler pour l’union de tous
les états musulmans sous un calife. Ces idées étaient bien
évidemment contre l’identité nationale perse et des différences
de développèrent entre le Shah et Jamal ad-Din al-Afghani qui
fut expulsé de Perse d’une façon humiliante, deux années après.
Durant la courte période de son séjour en Perse Jamal ad-Din
al-Afghani se fit beaucoup de disciples et il était
particulièrement populaire parmi les jeunes perses. Jamal ad-Din
al-Afghani se rendit à Londres ou en collaboration avec un
Perse, Malcolm Khan, sortit un journal Qanoun, ou il critiqua
fortement le gouvernement perse pour ses politiques imprudentes.
La mort de Nasir ad-Din
Shah
En 1896, des dispositions furent prises pour célébrer le jubilé
d’or du gouvernement de Nassir ad-Din Shah. Dix jours avant les
célébrations réelles, Shah visita Shah ‘Abd al-‘Azam à quelques
miles de Tahran pour offrir les prières de vendredi ou il fut
abattu par Mirza Rida de Kirman, un révolutionnaire prétendu un
disciple de Jamal ad-Din al-Afghani.
Nassir ad-Din Shah régna un long terme de cinquante ans qui
apporta très peu de bonheur aux gens. Les prodigalités du Shah
et les politiques imprudentes du gouvernement créèrent un
gouffre entre le gouvernement et les gens. Nassir ad-Din Shah
fut succédé par son fils Mouzaffar ad-Din Shah.
Comme nous avons procédé pour les autres nations, ce résumé se
concentre essentiellement jusqu’au dix-neuvième siècle puisque
l’histoire relative au vingtième siècle est bien connue et
facilement accessible. Le but, comme nous l’avons mentionné,
était de lier l’époque médiévale avec le vingtième siècle.